lundi 27 avril 2020

Sundered world - épisode 12

Petit précis d'espionnage en terre ennemi
par The Non Euclidian Team

Les aventuriers ont posé le pied sur Tu'narath et contemplent, du haut d'une colline, la ville qui gangrène le buste et les 6 bras du Dieu mort.


Uriel enfile son masque et devient Ombra, à peine perceptible à la lueur de l'Astral.

Et commence alors une longue discussion entre les aventuriers sur les méthodes d'espionnages en vigueur. Sur la manière d'investir le faubourg tout en respectant le paysage urbain et la tranquillité de ses habitants. Sur les façons d'être discret en territoire ennemi à la recherche d'objectifs vagues appelés informations sans que soit vraiment établies leur nature.

Finalement, il est décidé que Léoric se cachera avec Nardole, au bas de la colline pendant que ce dernier projettera ses sens, si possible jusqu'à l'Astroport visible au bout d'un bras.
Ombra et Derkeethus pénétreront dans le faubourg aussi loin que nécessaire puis viendront rendre compte.
Nardole se concentre et rapidement survole une ville déserte jusqu'à l'unique vaisseau flottant de tout l'Astroport. Il remarque sur le chemin retour de petits Aléïdes, semblant des enfants, baguenauder dans les rues tortueuses bordées de petites maisons serrées.
Ombra et Derkeethus reviendront après une bonne heure, car, ayant fait les mêmes constatations que le Nomade, de leurs côtés, ils ont suivit une bande de galopins chétifs et faméliques, farfouillant de droite et de gauche, jusqu'à leur repaire. Là, ils ont livré leur butin à un plus grand, sorte d'ado emo-goth.


S'ensuit un long débat sur, éviter ces bandes de fils de salauds à la solde de l'ennemi, puis qu'ennemis eux-mêmes, de père en fils et plutôt deux fois qu'une. Les aborder en les amadouant avec nos victuailles afin d'en tirer des informations sur je ne sais quoi, je ne sais qui, je ne sais où, cela n'étant pas au clair.
Nardole n'en peut plus de rester depuis des lustres sur cette P#%* de colline devant cette P#%* de ville déserte. Il exhorte ses amis à l'action puis, finalement, se barre voir les enfants parce qu'au moins ça fait de la nouveauté. Ces amis lui emboîtent le pas.

Les jeunes après quelques méfiances mais adoucis par la nourriture et persuadés de leurs fins proches apprennent à nos héros que tous les adultes sont partis en guerre. Et après une petite difficulté sémantique sur la signification polysémique du mot Vla'kiit qui est le nom de leur reine et aussi synonyme de mort, ils comprennent que les vieux se sont suicidés pour alléger la charge des jeunes dans leur bataille solitaire pour la survie et que seule demeure, sur Tu'narath, leur monarque dans son palais dans la bouche du crâne.

Débute alors un palabre concernant le suivit éducatif avec ces jeunes des quartiers. Uriel est pour les garder sous le coude pour plus ample informé ou future utilisation. Derkeethus et Léoric sont plutôt pour le génocide systématique de cette enfance désœuvrée et sans défense. Leur permettant, à peu de frais d'assouvir vengeance et dette d'âmes.
Faut-il partir maintenant, avec déjà de cruciales informations, à bord d'un bateau Aléïdes ? En sont-ils capables ? Profitant des trois jours du plan initial et du désolement de la région en matière socio-économique , ne vaut-il pas mieux pousser plus loin les investigations ?
C'est le doute, l'expectative, la sidération !


Nardole propose une reconnaissance, et grâce à des dons de mimétisme, Uriel l'accompagne secrètement. Devant la bouche, Nardole voit l'immense statue d’obsidienne d'une Aléïde femelle brandissant une gigantesque épée au dessus de sa tête afin que la pointe finisse à quelques mètres du sol. Il sent également que cette statue fait office de moyen de transport. Uriel, qui pense lui à écouter, entend un sorte de litanie. Une fois revenu, le Nomade conte tout cela à ses camarades.

Et la discussion repart de plus belle sur les possibles loisirs nocturnes et génocidaires de certains, de ne pas faire de barrouf inutile alors que théoriquement ils ont encore 3 jours à passer dans le lieu.

Nardole se barre suivit de ses camarades jusqu'à la mâchoire de Tu'narath.
Sur le pas, ils voient une pièce fermée, couverte de grandes pointes, la statue de 30 mètres et à ses pieds un glyphe. Aidée de son Dictionnaire Harhaps Commun/Aléïdes, il décrypte le mot permettant d'activer le téléporteur.

Une discussion s'engage...
Mais le Nomade ressent une présence familière. Elle est liée à son errance dans l'Astral. Quand, se raccrochant à un îlot, il avait découvert un katana ancien. Il était alors resté à regarder les images du passé de ce bout de dojo, sur ce bout de caillou. Il avait longuement assisté aux entraînements du propriétaire de l'arme et qu'il avait fini par appeler le Maître du Katana avant de devoir repartir sur son propre chemin.
Et puis, de toute façon, il n'écoute plus ses collègues.
Nardole s'avance sous l'épée et dit le mot. Uriel se jette et part avec lui. Les autres les rejoignent dans la minute suivante afin qu'ils ne se sentent pas trop seul.

Ils se retrouvent dans une pièce avec quatre portes couvertes d'une épaisse couche organique, gélatineuse. Lorsqu'ils y enfoncent les mains, ils finissent par toucher l'ouvrant qui est, soit très chaud, soit à température ambiante.
Le Nomade entre en transe pour percevoir les images du passé de cette pièce et voit deux créatures croisées dragon-Aléïde se placer devant deux portes, se concentrer pour demander à passer et traverser l'obstacle devenu fantomatique.
Ils font de même avec plus ou moins de succès pour atterrir dans une pièce sans autre sortie, dont l'atmosphère chauffée à blanc commence à leur décoller la peau. Et malgré la vue d'un œuf merveilleux, de pièces d'or et de pierreries diverses ornant une collection de crânes du plus bel effet, ils rebroussent chemin dare-dare.

Ils prennent alors une porte froide et débarque devant un rituel mené par 4 Aléïdes femelles à tendance cuir-fouet. Projetant des tentacules de matières spectrales mais obligatoirement ténébreuses vers un humain emprisonné au centre, dans lequel Nardole reconnaît le Maître du Katana.

A suivre

2 commentaires:

  1. On a bien senti au cours de la partie que Nardole était un peu chafouin de sa sieste écourtée.Du coup, j'ai eu des sensations d'un certain ranger qui se barrait tout le temps tout seul de son côté. :D

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  2. Peut-être ? Ou trop de café ? Ou trop de longueurs ?

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