samedi 20 mai 2023

Black Sword Hack - La citadelle de Samin Toras

 

Gabrielle continue sa progression en sous-sol, en aveugle (en plus d’être muette). Elle tâtonne et repère un couloir mais qui s’avère être une impasse. Elle continue dans le couloir principal et commence à sentir une odeur métallique. Au bout de 10 m, le couloir bifurque à angle droit. L’odeur se précise et semble être celle du sang. Elle poursuit son chemin. Et à la faveur d’une très faible lumière, elle bute contre la margelle d’un bassin emplit d’un liquide rouge et poisseux. Elle décide d’en faire le tour. Il est circulaire et pas très grand. Soudain, elle a une vision : deux paires de mains munis de protections rouges l’attrapent et la plongent de force dans le bassin. Les deux gardes l’oblige à se mettre à genoux dans le bassin. Un homme encapuchonné s’approche avec un couteau, ses bras sont couverts de textes tatoués. L’homme lui ouvre la gorge puis plonge son couteau dans la poitrine qui s’avère être celle d’un ado.

dans
La Citadelle de Samin Toras

Sven et moi montons à l’étage alors que derrière nous retentit le craquement d’une porte sous la pression des deux Golgoths. Un palier, une pièce d’étude avec des tas de papiers en fouillis, plus loin l’escalier reprend. J’inspecte les papiers alors que Svën regarde si y a pas un gars qui se cache. Je trouve un livre manuscrit avec écrit dessus J…O…U…R…N…A…L. Les dernières pages sont maculées de sang et il est écrit « Qu’ai-je fais. Je suis maudit ! »
Au rez-de-chaussée, la porte cède.

On se prépare à recevoir les deux montagnes de muscles. Svën jette un meuble sur la gueule du premier venu puis pare son attaque. Moi, je prends l’attaque dans la mouille puis invoque l’Esprit du feu pour qu’il crame mon adversaire. Svën se défend joliment. Je demande au feu d’enflammer celui de Svën qui se racornit dans une flaque de sang sombre et visqueux.
Deux nouveaux connards s’encadrent dans la porte. Le feu se propage doucement aux papiers alentours. Les sbires foncent sans aucune conscience de la chaleur ou du danger. Svën berserke et j’enflamme les nouveaux tout en se rapprochant de l’escalier qui monte alors que Svën entend des pas qui descendent.

Gabrielle arrive à une porte en bois qu’elle ouvre. Elle bute sur des claies, des étagères, des choses tombent au sol. Elle saccage le cellier, récupère une bouteille de vin et décide de remonter. Elle ressort et assiste à la longue file des Golgoths qui sortent d’une porte pour pénétrer dans la tour. Y en a au moins vingt qui font la queue pour monter dans la cour. Elle en profite pour se faufiler vers une porte en métal dans la cour.


Svën se retourne et va à la rencontre d’un garde qui descend. Je fais cracher une langue de feu dans le couloir qui descend et qui vomit des gardes à la suite. Svën et moi sommes dos-à-dos. La pièce flambe ainsi que quelques gardes qui arrivent. Derrière moi, j’entends le bruit d’un corps qui tombe. Svën est à terre. J’invoque le Lynx et lui demande d’attaquer ceux qui montent et me retourne vers ceux qui descendent. Je réussis mes esquives mais rate trop souvent mes attaques et finis par prendre gras en plus d’être maudit. Ils m’en mettent plein la mouille et je tombe.

Dans la cour, Gabrielle se rend compte que les vingt gardes qui faisaient la queue se sont arrêtés de progresser.
Elle ouvre la porte de la cour et se retrouve nez-à-nez avec des ados au regard exalté, en toge, aussi pressés d’être digne de se faire trancher la gorge qu’un jeune député LR de toucher son pot-de-vin.
Elle franchit une autre porte, elle voit une cinquantaine de gardes zombies. La pièce en contenait le double à l’origine. Elle repart dans l’autre sens.

Dans la cour, les gardes font demi-tour de façon synchrone et ils rentrent dans la salle qui les accueillait précédemment.
Elle se faufile vers la tour, pénètre dans la cuisine alors que les flamèches s’éteignent. Des seaux vides ont été abandonnés au sol. A l’étage la pièce finit de fumer. Elle monte l’escalier et au palier suivant constate que deux gardes se tiennent devant une porte.
Cet étage est coupé à moitié par une paroi.
Elle dégaine son arbalète lourde et vise la tronche d’un des mastards et le perce. Les deux réagissent alors qu’elle continue à les flécher. Alors que les deux s’approchent, elle tranche les jarrets du premier qui tombe. L’autre arrive et lève sa hache. Elle manque son esquive et se prend le coup de hache mais riposte en lui faisant une belle estafilade. Ça ferraille et Gabrielle se prend des blessures. Elle riposte au poing et traverse la poitrine du colosse, écrasant une petite lueur sous sa plaque pectorale. Il s’agit d’un cristal bleu lumineux maintenu par un dispositif en bois.
Elle ouvre la porte.
Derrière un gars assis, tout tatoué, un chien tout en bec à ses côtés et devant lui les corps inanimés de Svën et Didier.

A suivre