samedi 30 janvier 2021

Warlock / Warhammer - La Récompense des Ripoux.

 Nos aventuriers finissent leur apprentissage de soldats au Guet d'Ubershreik dirigé de façon plutôt curieuse par le sergent Rudi Klupemklug.

Une dernière ronde de nuit ensemble, et il a décidé qu'ils seront prêt à prendre seul leur service.

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Le sergent Rudi Klupemklug arrive à la caserne aussi frais qu'un gardon. Il ne semble jamais accuser la fatigue (cette dernière craignant sûrement de se prendre une amende) et être d'une humeur égale quelque soit le moment du jour ou de la nuit.

La ronde commence par un nouveau tour de ville mais avec conseils et avertissements nocturnes.

 

Un marchand est pris à parti par des dockers pour un paiement non acquitté. Rudi est là ! Un coup d’œil au marchand et celui-ci accepte de se faire racketter sans attendre.

Soudain "Au feu !". Siegfried et Harmut se précipitent. Une maison au bord du fleuve est en flamme. Le premier étage s'embrase alors qu'un homme y appelle à l'aide. Les deux agents cherchent de quoi amortir sa chute. Hademar fouille les abords dans l'espoir d'un filet de pêche et Stephan tente en vain d'organiser une chaîne humaine à partir du fleuve pour circonscrire l'incendie. Mais il fait preuve d'autant d'autorité et de commandement qu'une chaussette. D'autant plus que le sergent Rudi, bien calé en face du désastre, une bière à la pogne emprunté au bistrot du coin, appelle ses agents au calme et à rester en retrait, n'étant pas la Brigade du Feu.

 

Harmut et Siegfried encouragent l'homme à sauter dans une charrette emplie de sacs divers. L'homme s'exécute en hurlant "Ok ! Mais vous vous démerderez avec la femme coincée à l'intérieur !" au grand désarroi des deux agents municipaux qui paniquent légèrement.

Du coup Siegfried rentre tête baissée dans la maison tandis qu'Harmut enjoint un Stephan débordé à lui trouver de l'eau dans la rivière à deux pas. Car, épaulé d'Hademar, ils n'ont pas renoncé à contrôler la populace prise de panique et courant comme des canards sans tête.

Siegfried grimpe par la façade directement au premier étage, la hallebarde en bandoulière, avec une agilité étonnante. Il y trouve une femelle coincée partiellement sous des  gravats. Il la libère à l'aide du manche de sa lance dressée et... tentant de s'échapper au plus vite, elle prend feu connement à quelques bois enflammés. C'est la merde et Siegfried ne sait que faire.

Dehors, finalement, les citoyens mitoyens, craignant pour leur logis, s'organisent sous les directives enfin entendues d'un Hademar survolté et d'un Stephan résigné à simplement donner l'exemple du passage de seau car ignoré lamentablement par les pégus. Harmut rejoint la chaîne.

Siegfried éteint les vêtements de la rombière et  devant son hésitation faire un saut dans le vide en direction de la charrette accueillante située 3 mètres plus bas, la pousse sans ménagement ni accord préalable ! Puis, réajustant sa hallebarde, entame la redescente, se vautre et tombe dans la carriole au côté de la femelle prostrée d’hébétude.

Enfin la Brigade du feu arrive, par un curieux hasard, toujours en retard. Ils remercient les vaillants soldats du Guet Municipal pour avoir fait l'essentiel du travail. Sur ce Rudi se lève visiblement soulagé et déclare la reprise de la ronde. 

Cette dernière se termine paisiblement alors que le soleil pointe à l'horizon. Le Sergent les quitte confiant de son équipe après quelques ultimes recommandations notamment en ce qui concerne les "amendes spéciales" et leur partage dans l'équipe.

Le lendemain, c'est la première ronde en solo pour nos compères. Ils suivent le parcours classique dans une nuit surprenamment calme et récupère pour 3 pièces d'argent de "Rudi Tax".

8 heures du matin la ronde prend fin avec le rapport que doit faire Stephan au sergent Klupemklug. Ses camarades sont un peu inquiets et chacun lui donne quelques conseils divers, de "Ne lui donne pas tout le pognon !" à "Reste vigilant !". Il leur répond par un "Faites moi confiance." laconique, un sourire au lèvres.

Il retrouve son supérieur en train de parler discrètement à un des dockers vu lors d'une ronde précédente. Stephan choisit de lui donner l'intégralité des 3 pièces d'argent afin de tester le terrain du requin qui lui fait face. Rudi demande des précisions sur les encaissements. Réfléchis comme s'il confrontait les informations avec quelques données mentales. Puis le sergent pointe du doigt des soldats Altdorfer groupés plus loin qui sont à la poursuite de Stephan. Et il fait tranquillement comprendre à son subalterne qu'il peut compter sur son entière discrétion tant que cette dernière est partagée. Stephan est inquiet et émerveillé. Extorqueur à grande échelle, visiblement détenteur d'un réseau d'informateurs et maître-chanteur, le tout en arborant le visage respectable et rassurant de la loi, vraiment chapeau.

Le lendemain soir, il rejoint ses collègues et leur fait un compte-rendu, les prévenant de bien se méfier du sergent. Hademar leur apprend alors qu'il n'a jamais pu rendre son rapport au Capitaine Pfeiffer. Il fut intercepté par Rudi puis réprimandé par la Capitaine pour avoir voulu enfreindre la chaîne de commandement. Le sergent ayant l'air d'avoir toute la confiance de sa supérieur.

Alors qu'ils avancent dans les rues tout en devisant, ils butent sur un enfant en haillons qui les interpelle. Son père a disparu. Il vit avec sa mère sous les ponts dans l'espèce de bidon-ville qui s'accrochent désespérément aux énormes piliers des ponts nains. Il s'est échappé de sa maison contre l'avis de sa mère pour aller chercher de l'aide auprès du Guet.

Stephan exprime que s'enfuir contre l'avis d'un responsable légal peut être sanctionné d'une amende "spéciale".

Les autres flairent un piège malgré les remugles affreux que dégage le garçon. Mais finalement, il le pense clean si ce n'est la pellicule de crasse qui le recouvre.


Du coup l'équipe le suit jusqu'à sa ZAD de dessous le pont. Ils y rencontrent la maman qui est visiblement gênée de leur présence. Son mari a disparu il y 3 jours après être allé pisser.

La famille Pedvogel : le père Reikert - disparu, la mère Maglyn - reprenant espoir à la vue des agents de la Maréchaussée, le fils Eugène - excité comme un pou de voir de fiers soldats de la ville l'accompagner dans sa quête paternelle.

L'équipe : Stephan, Harmut, Hademar et Siegfried - pas super motivés pour aller enquêter sur les cagoinces du quartier des clodos et pas super convaincus de la gloire à retirer de cette mission et moins encore en ce qui concerne le pognon. 

Mais bref, Eugène amène la compagnie à l'endroit où son père a l'habitude d'uriner dans l'eau. Mais la piste est froide ! Alors l'un de nos vaillants soldats municipaux, visiblement inspiré par l'enquête, émet l'hypothèse "qu'il a pu avoir envie de chier !". Branle bas de combat vers le lieu où le père versait ses colombins dans la rivière et là !... Siegfried remarque un barque fracassée, avec des marques de griffes sur la coque et une partie du bois fusionné avec la pierre. Les érudits de l'équipe évoquent du crachat de Troll ! Donc un Troll à l'autre bout du crachat qui déambulerait dans la ville.

Les quatre compagnons retournent auprès de la mère. Harmut et Siegfried voulant poursuivre le Troll impie et Hademar et Stephan préférant filer l'affaire à un autre service, en digne élève du sergent Rudi. Hademar, Harmut et Siegfried beurrent la raie à la maman et au petit Eugène avec des "il faut garder espoir..." et des "on va mener un enquête sérieuse sur le sujet..." ou encore "on va sûrement le retrouver. Il a dû être emporté par la rivière. Il est plus en aval. Il lui faut du temps pour rentrer à pied peut-être ?".

Stephan, resté à l'écart, laisse finir la discussion puis indique discrètement à ses compères qu'ils peuvent sortir et qu'il s'occupe personnellement de l'amende "spéciale".

[Spoiler Alert - Aparté avec le MJ - Stephan et la famille Pedvogel]

Il sort peu après en leur expliquant que Maglyn est tellement pauvre qu'il n'y avait rien à glané mais qu'il leurs a filé un avertissement pour une amende de 1 pièce d'argent en cas de récidive.

Ses camarades trouvent l'amende un peu disproportionné et Stephan se dit qu'il faut qu'il révise sa gamme de prix.

Tout en rentrant au Bastion, nos soldats du pavé se souviennent que Rudi avait parlé de disparition au bord de la Teufel. Puis Siegfried va faire son rapport. Harmut et Hademar l'attendent à la sortie pour s'assurer qu'il n'a pas dit de conneries alors que Stephan va se coucher.

Le sergent ne semble avoir que faire du problème Troll.

Le lendemain, jour de repos, nos aventuriers sont convoqués à 16h pour une cérémonie protocolaire au Bastion. Impossible d'y couper.

Ils assistent plus ou moins surpris mais presque unanimement dégoûtés (Stephan ne pouvant s'empêcher un soupçon d'admiration) à la décoration du sergent Rudi Klupemklug pour faits d'armes et conduite exemplaire, après s'être octroyé la totalité des exploits de nos compères ces derniers jours. Il reçoit une médaille et une belle bourse à l'issue d'un discours de la Capitaine Pfeiffer où elle renouvelle publiquement sa confiance dans son subordonné.

Stephan s'en va féliciter Rudi en termes ambiguës tandis que ces camarades s'en retournent,  l'humeur aigre, profiter de leur journée de repos.

samedi 16 janvier 2021

Warlock / Warhammer - Les Tontons Guetteurs



Après avoir été pris, malgré eux, dans une bagarre générale sur la Martkplaz d’Ubersreik, nos aventuriers se retrouvent dans les geôles de la ville.

Pour éviter le bagne, une seule option leur est imposée par le juge : faire parti du Guet municipal pour trois ans. Ubersreik étant en manque cruel d’effectifs et recrutant par tous les moyens visiblement.

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1er jour

Nos compagnons d'infortune s’en vont prendre leur fonction pour la première fois en ce beau jour de printemps. Nous sommes Bezahltag (jour de paye - calendrier impérial) et mais ils n’en profiteront pas puisqu’ils apprennent à leur grande déception que durant trois ans, il ne leur est offert que le gîte et le couvert au sein de l’Hôtel du Guet.

Rudi Klupemklug
 
Ils y retrouvent le sergent Rudi Klupemklug, leur instructeur, qui leurs remet des brassards affirmant leur autorité officielle sauf Hademar qui préfère le tabar.

Puis le Rudi les amène à travers les rues et ruelles de la ville, leurs contant anecdotes croustillantes et histoires locales , les mettant, pour cette première ronde, en garde contre le quartier situé juste en dessous de celui du Bastion, repaire de la pire lie de la ville.

Stephan tique un peu, car c’est son quartier d’enfance.

 

Puis après une invitation au restaurant par leur guide, ils font le tour des docks.


Soudain Hademar repère un aigrefin qui tire les poches d’un docker occupé à remorquer un lourd filet de pêche.

Hademar Raupach  Von Mayenburg





« Halte maraud ! » et la course poursuite s’engage entre l’aigrefin et Hademar ; Harmut et Siegfried lui emboîtant le pas de course.

Stephan, lui, préfère éviter la ruée et reste auprès de l’instructeur pour apprendre les ficelles. Il s’approche des dockers pour les rassurer mais aussi pour les tancer pour leur négligence boursière.

Du côté des poursuivants, l’issue est incertaines car le bandit est preste. Il finit par grimper sur les toits d'un entrepôt et les sème. Ils décident de faire le tour du bâtiment avec l’espoir de reprendre la traque.

Un témoin leur indique un estaminet temporaire où le gredin se serait réfugié. Siegfried y repère le malandrin et la poursuite reprend mais se termine rapidement quand Siegfried, épaulé d’Harmut, lui saute sur le paletot, le plaquant au sol pendant qu’Hademar appelle au calme les consommateurs présents.

Siegfried Heldenhammer
 

Le voleur a vers les 14 ~ 15 ans, affiche une hygiène déplorable et se prénomme Vilm. Hademar lui confisque la bourse puis il lui propose de le relâcher tant qu’il ouvre yeux et oreilles pour lui. Il conclue le contrat tacite en lui donnant quelques pièces de sa propre bourse et le laisse filer.

Alors que Rudi et Stephan s’apprêtent à prendre congé des dockers en leur promettant de leurs nouvelles, leurs trois collègues reviennent. Le sergent récupère la bourse, contrôle son contenu et puis, réprimandant une nouvelle fois le docker pour sa négligence, lui inflige une amende immédiate de 8 pistoles d’argent (la moitié de la richesse de la victime) !

Justice rendue, le groupe s'éloigne et le sergent offre 1 pa à chacun de ses élèves. Stephan se sent en confiance avec un tel professeur.

Ainsi la journée se termine tranquillement. Harmut et Siegfried, étrangers à la ville, rentrent à l’Hôtel du Guet pour manger et dormir. Stephan et Hademar mangent avec eux puis regagnent leur logis respectif.

 

2ème jour

Le lendemain, le tour de ville continue. Dawihafen, le quartier nain, puis Morgenseite, le quartier noble en passant par le quartier des marchands puis des artisans.

La journée se passe calmement jusqu’en fin d’après-midi, quand, alors que nos agents de terrain sont sur le retour, ils entendent une voix qui les hèle.

Il s’agit d’un marchand désemparé et encerclé par quelques traînes-savates qui l’ont pris à parti. Rudi enjoint ses troupes à agir. Nos aventuriers se rapprochent rapidement du groupe dont les protagonistes semblent bien surpris mais ne s’enfuient pas pour autant.

Le sergent s’adresse immédiatement à un vaurien qui explique que le marchand doit s’acquitter de « frais de chargement ». Notre gardien de la paix regarde sévèrement l’ensemble de l’assistance et enjoint le marchand ET les aigrefins à RÉGLER LEUR DETTES sans attendre, puis il s'en va. Stephan est aux anges face à cette maîtrise du truandage en sous-entendu et du respect pour les petites professions de rue.

Content de sa journée, notre groupe de vaillants défenseurs de la loi s’éloigne alors que les cris du marchand en train de se faire tabasser s'estompent dans le lointain.

Le soir venu, ils décident de manger en ville plutôt qu’au Bastion afin


d’espérer glaner quelques informations sur l’affaire du tueur dela Marktplaz. Ils y retournent donc pour s’installer à l’auberge du Cochon qui Explose. Stephan tente d’arrondir sa journée en tirant une bourse ou deux mais en vain. Son doigté lui fait défaut ce soir et il songe à nouveau au Sergent, à sa méthode si particulière et peaufinée pour mettre de la saucisse dans la choucroute.

Pendant ce temps ses camarades ont appris qu’une troupe locale : Le Théâtre des Variétés avait un désir de vengeance contre la troupe itinérante de La Merveilleuse Cavalcade de Betse Woodster dont le cracheur de feu fut occis.

 

3ème jour

Nos agents du guet municipal sont appelés à l’aide pour du grabuge dans un taverne miteuse de Teübrucke, le quartier des docks. Rudi amène son équipe au pas de course vers le lieu de l’infraction pour découvrir une Gröss Bagär. Des soldats Aldorfers en sont venus aux mains contre des soldats du guet, les deux camps étant soutenu dans la distribution gratuite de gnons par des civils toujours prêts à donner la main.

Les aventuriers remarquent que sept soldats d’Aldorf ont les poings entourés de bandage et s’encouragent mutuellement au pugilat.

L’instructeur, lui, encourage ses élèves à attendre la fin de la bagarre et puis de réprimander et de verbaliser les morceaux survivants.

Hademar tente néanmoins un appel au calme. Il arrive assez bien à attirer l’attention de 2 des 7 soldats d’Aldorf aux poings bandés qui s’approchent de lui avec d’autres intentions que de se rendre à la raison et au guet municipal.

Hademar répond par la matraque réglementaire sur leurs crânes vides. Une étrange lueur salace éclaire leurs yeux, ce qui fait immédiatement songer à la prise d’un quelconque stupéfiant.

Stephan, toujours en apprentissage auprès du Sergent, attend avec lui à l’extérieur, appuyé contre le lambris de la porte d’entrée, que la bagarre prenne fin faute de combattants.

Stephan Breitweiser
 

Harmut et Siegfried eux, viennent immédiatement en renfort auprès du noble de la bande dont le tabar ne fait pas un tabac.

Harmut Schöler
 

Dans l’auberge, ça houspille, ça brise le mobilier, ça se chiffonne comme une bande de forains en quête du même emplacement. Hademar et Harmut prenne un soldat en tenaille et lui en mettent plein la mouille en alternance.

La bataille traîne en longueur, s’essouffle un peu quand Hademar réitère son appel au calme et à la pacification.

La rixe s’arrête. Tous les belligérants ayant eu leur dose semble-t-il ?

Rudi fait alors son entrée, Stephan sur les talons. Il félicite Hademar pour son esprit d’initiative et sa fermeté. Puis il confie à Siegfried la prise des identités pendant qu’il se fait offrir une chopine par le tavernier qui verse une larme sur l’état de son bar.

Hademar ne lâche pas du regard les soldats d’Altdorf aux mains bandés car visiblement leur action était préméditée et sans but précis.


Fin de la ronde et la troupe rentre au Bastion. Demain jour de repos. Ils doivent retrouver le sergent après-demain,
Wellentag - jour du travail et premier jour de la semaine de 8 jours - à 20h, pour leur première et seule ronde de nuit avec leur instructeur, ce dernier les trouvant fort dégourdis. Surtout le petit Hademar. Un noble instruit ça fait toujours un futur bon officier !

Le groupe repasse par la Marktplaz ou aucun spectacle ne se produit, mange au Bastion puis chacun rejoint son huis.

 

Jour de Repos

Harmut, le chasseur de prime s’en va consulter les avis de recherche, accompagné de Siegfried. Il trouve une mise à prix intéressante à 200 Pièces d’Or pour Anna Bauhman, une chasseuse de sorcières dévoyée.

Stephan fait sont office en délestant quelques citadins de 18 sous de cuivre. Les affaires ne marchent pas bien fort en ce moment pour un honnête pickpocket. Il pense avoir beaucoup à apprendre du Sergent Rudi et une carrière envisageable au sein du guet.

Hademar se rend au Bastion. Il souhaite rencontrer la Capitaine Pfeiffer afin de lui remettre un rapport écrit quand aux agissements des soldats d’Altdorf aux mains bandées, ne faisant qu’une confiance relative à son instructeur pour informer ses supérieurs.

Mais alors qu’il arrive aux abords de la caserne, un soldat au visage tuméfié l’interpelle et lui propose de discuter autour d’un verre au Seau et à la Serpillère. Un fois attablé, il découvre qu'il s’agit justement d’un de ses Aldorfiens agressifs qui tente de le recruter dans son club secret « Le Cercle (de la Chair Immaculée) » qui organise des combats clandestins et illégaux.

Le noble élude, prend congé et un rendez-vous des plus urgents auprès de la Capitaine après 19h.


 


samedi 2 janvier 2021

Warlock / Warhammer - Au Marché de Brive-La-Gaillarde

L'aventure commence au sein du Glorieux Empire, anciennement fondé par Sigmar et dirigé actuellement par Karlz Frantz Ier.

Tout débuta pour Harmut Schöler (chasseur de primes), Siegfried Heldenhammer (soldat rural), Stephan Breitweiser (hors-la-loi) et Hademar Raupach Von Mayenbirg (noble) sur la Marktplace d'Ubersreik.

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C’est jour de marché sur la Marktplatz d’Ubershriek et nos aventuriers comptent bien compléter leur maigre équipement.

Pendant que ses camarades inspectent les étals à la recherche de la bonne affaire, Stephan Breitweiser déleste quelques bourses afin, déjà, de compléter ses finances. Puis il s’en va assister à une représentation d’un groupe de saltimbanques, où il a repéré une jeune noble et sa duègne. Mais la foule est mouvante et l’entreprise risquée. Il préfère abandonner que de provoquer le scandale au milieu de cette foule dense.

Ensuite, après avoir acheter une fronde et quelques billes de pierre, il aide Siegfried Heldenhammer dans la délicate entreprise du négoce ce qui permet à son camarade d’obtenir l’armure en cuir qu’il désirait et à Stephan de se faire, en douce, une petite commission.

Soudain, il repère un mouvement de foule débutant des abords de la représentation du spectacle vivant. L’échauffourée s’étend rapidement et voilà Harmut, Siegfried et Hademar pris dans la bagarre générale, tentant avec plus ou moins de succès d’éviter les bourre-pifs qui volent dangereusement bas aujourd’hui.

Les insanités échangées entre Aldorfers et Uberskreikers, deux familles politiques rivales de la ville, fusent au rythme des cris, et du bruit creux de coups dans la face.


Seul Stephan , qui a vu arriver la bourrasque de gnons potentiels, parvient à se tenir à l’écart ou à esquiver, tout en essayant de repérer la jeune noble.

Tout à coup, du côté des acteurs, le cracheur de feu repousse les enragés avec sa capacité spéciale, mais, est stoppé net par une flèche qui lui traverse la gorge.

Un meurtre ! L’emploi violent des armes dans une ville de l’Empire ! Voilà qui ne manquerait pas d’être choquant si nos aventuriers avaient l’opportunité de pouvoir s’en soucier. Cependant Siegfried repère sur un toit un individu habillé de sombre, un de ses yeux vitreux, mort, et une longue sarbacane en bouche, avant qu'il ne disparaisse.

La guet de jour est visiblement débordé par la rixe.

Alors que le noble Raupach Von Mayenburg se houspille avec un cul-terreux dans une bouillie de tourtes, dernier vestige d’un étal de délices culinaires, Stephan finit par débusquer sa noble, cachée derrière une charrette. Mais trois malandrins l’ont vu aussi et s’approchent le gourdin en main (sans aucune allusion sexuelle!). Il traverse la place en se faufilant au milieu des belligérants pour arriver dans le dos des ruffians, dégaine son épée et la plaçant sous la gorge de l’un deux, leurs intime de se barrer fissa. Deux s’exécutent, le troisième fait le têtu mais une passe d’arme et le voilà sans gourdin et les jambes à son cou.

De son côté, Hademar en a bien marre de patauger dans la tourte jusqu’au crâne et décide de tirer l’épée pour mettre fin à une plaisanterie qui n’a que trop duré.


Soudain, des explosions éclatent et une rousse armée d’une pétoire à répétition et montée sur un étal, invective la foule.

« Rendez-vous ! La place est cernée ! N’opposez pas de résistance ! »

Stephan questionne rapidement la jeune noble sur son état et lui donne son nom. Puis, elle et son accompagnatrice se relèvent et se dirigent vers la maréchaussée.

Effectivement, une nasse se referme sur la Marktplatz empêchant quiconque de s’enfuir. Nos aventuriers se rendent même si Stephan cherche à se dérober mais abandonne l’idée face à l’efficacité du dispositif policier.

Et voilà notre quatuor dans les geôles de la police d’Ubersreik entre artistes de foire, mimes et clodos divers et variés. Ça sent la tourte avariée, surtout en ce qui concerne le noble de l’équipe.


Puis la police vient chercher la bande, et la conduit menottée jusqu’à l’Hôtel de Ville où le juge Melierte, en charge de l’affaire, leurs lit les charges qui pèsent contre eux :

- Dégradation de biens publics et privés.

- Incitation à l’émeute, au chaos et à l’anarchie.

- Meurtre !!

Intervient alors de façon inattendue, une jeune avocate du nom de Osanna Winnandus payée, pour les défendre, par la famille Karstad, riche marchand à laquelle appartient la jeune noble que Stephan a secouru.

Globalement, les aventuriers se sont fait piéger. Une force inconnue et invisible tente de leur faire porter un lourd chapeau.

Afin d’échapper au bagne et à l’infamie, leur avocate leurs propose le meilleur deal possible. Plaider non coupable pour le meurtre, dont les charges ne tiennent à l’évidence pas, et plaider la contrition pour la bagarre.

Du coup accepter de travailler au guet municipal pendant maximum 3 ans, sorte de travaux d’intérêt général pour les dégâts occasionnés pendant la bagarre.

Stephan est dégoutté ! Pour une fois qu’il évite la bagarre et sauve une


riche, bing ! C’est la galère !

Osanna leur laisse ensuite ses coordonnées en disant qu’elle va continuer de travailler sur le dossier afin de réduire encore la peine, tant que possible.

Puis deux agents les raccompagne au poste de police, sous les quolibets d’habitants de la ville. Effectivement, le guet municipal étant à ce point exsangue de miliciens, la ville s’est démerdée pour organiser une sorte de recrutement de force avec les prisonniers de droit commun. Ainsi les habitants se moquent sans vergogne de leur voisin contraint de travailler dans la police (« Tiens Roger, t’es dans la police maintenant?! »)

Au poste de police, nos 4 nouveaux agents sont reçus par Andrea Pfeiffer, la rousse qui mit fin à la bagarre de la Markplatz.

Elle confie le groupe à la vigilance de Rudy Klumpenklug, leur agent de probation.

Il leur explique les bases, discute équipement puis leur donne rendez-vous le soir dans une taverne, le Corbeau Enroué.

Une fois seul, Siegfried explique ce qu’il a vu sur les toits pendant l‘émeute du marché. Il n’avait rien dit avant de crainte que cela porte préjudice au groupe.

Le soir venu, au Corbeau Enroué, Rudy les attend dans une alcôve. Il leur explique qu’ils ont la partie la plus pourrie de la ville à surveiller. Les docks et le Bastion. Il va les accompagner les prochains jours pour leur montrer les ficelles.

La soirée se termine alors que leur garde-chiourme leur donne rendez-vous le lendemain matin au poste de douane.