vendredi 24 avril 2020

Sundered world - épisode 11

Gravité à la manque !


À Fort-Marteau, les aventuriers se préparent au départ car le Thane du Clan Cendre-Barbe à quelque mission périlleuse à leurs proposer.


















En effet, le temps de préparer l'invasion de Tu'narath, bastion des Aléïdes et de gérer la crise de Faragos, pays voisin, occupé actuellement par les mêmes tristes sires, le Thane souhaiterait que nos héros partent en mission d'espionnage au cœur du pays ennemi.
Après d'habiles tractations pécuniaires menées par Léoric, finalement soutenu par Derkeethus, l'affaire est entendue. Ce sera 20 pièces d'or chacun (prix d'un matériel d'aventuriers classique, prix du marché, état neuf, garantie jusqu'à la première utilisation) et quelques herbes médicinales propres à constituer des composants de soins.

Uriel porte pour traduction, le parchemin trouvé dans la forêt de cristaux dans un cabinet thaumaturgique.
En entendant, fort de leurs nouveaux deniers, ils partent faire des emplettes dans les boutique de la ville. Bandages, potions, sparadraps et seringues d'EPO, tout y passe dans la limite de leurs, finalement, maigres moyens. Ils s'aperçoivent en fait que la même somme qui leur permettrait d'acheter un joli petit cottage pour y vivre pépouze, leurs permet à peine d'acheter le tout venant de l'explorateur, au grand dam d'un Chevalier Noir en quête d'âmes et de richesses.


Après une nuit de repos, ils vont chercher le résultat de la traduction.
Le parchemin est un sort de Cage qui est confié à Nardole.
Ensuite ils rejoignent l'Astroport où les attend le Capitaine Williams avec qui ils se sont entendus. Il les conduiera à Chaînelieu, payé par le Thane. Après avoir chargé son vaisseau élémentaire de quelques noyaux à faire recharger - car il faut bien faire prospérer la nouvelle entreprise -, nos héros partent dans les cieux.
Le Reptilien ne semblent pas à l'aise, souffrant depuis peu de vertiges. Séquelle du pacte passé au seuil du Sombre Portail du Royaume des Morts, lors de son décès à l'épisode précédent.

Pendant ces quelques jours de voyage dans l'Astral, chacun s'occupe de son côté.
Derkeethus apprend les rudiments de la voile.
Uriel se confectionne un masque lui permettant de prendre l'aspect d'un Aléïde.
Nardole observe et furette discrètement partout, curieux de tout, et émerveillé tout autant, découvrant ainsi l'utilisation d'une carte et d'une boussole astrales.
Et Léoric s'astique la dragonne...


Jusqu'à ce que le bateau croise la route d'un Behemoth, terrible créature gigantesque dont la queue disparaît dans d'autres plans.
Apprenant que le mystérieux associé du Capitaine Williams qui ne quitte jamais sa cabine est un passionné de ce genre d’événement, Nardole court le chercher, se disant que voilà un spectacle à ne pas manquer. Il se retrouve bientôt nez-à-groin avec Boristoff, l’hippopotame humanoïde, qui le reconnaissant, le traite de voleur et l'engueule. Le Nomade choqué, déçu et quelque peu effrayé l'informe rapidement et se taille en vitesse.


Un fois revenu, sur le pont, Boristoff sur ces talons fait scandale, Nardole lui répond de façon cinglante avec des arrières pensées meurtrières tandis que ses amis tentent d'arrondir les angles. Le Capitaine Williams s'en mêle et apprend ainsi la véritable identité de son associé à la triste réputation dans le milieu des affaires. Ce dernier ayant utilisé un faux nom lors de la signature du contrat. Boristoff, mécontent de la tournure de la discussion, mais s'estimant lésé par la faillite de sa concession sur Runn-Khasai, exige que ses prétendus débiteurs lui content, durant le voyage, leurs aventures sur l'îlot.
Nardole répond à ses camarades qu'il peut toujours aller se pendre dans l'Astral au bout d'une gigantesque poêle qui lui permettra de se faire cuire des œufs, avant qu'il ne parle à cette énergumène sans éducation.
Bref, le voyage se passe.

Quand un matin, nos voyageurs aperçoivent au moins une dizaine de formes humanoïdes, volant dans leur direction, propulsées par d'immenses ailes.
Chacun se prépare au pire en espérant le meilleur.
Mais, raté, les hommes-rapaces attaquent immédiatement. Juste le temps d'une salve de flèches ou de distorsion du tissu de la réalité, et les créatures sont au dessus de pont.
Léoric hurle : "Décapitation !" et s'engage au combat.
Le Capitaine Williams crie à son équipage : "Arakokra !" et c'est la panique, les hommes n'ayant visiblement que très peu de compétences martiales et un équipement de combat des plus sommaire, si ce n'est 4 scorpions montés sur pivot, fixés sur le pont du navire.
Uriel tente, tout en féraillant avec son bestiau, de motiver les astro-marins à s'organiser et utiliser les arbalètes géantes. Mais le succès est mitigé alors que les Arakokras utilisent une stratégie atavique et que Uriel et Derkeethus se retrouvent, une nouvelle fois, emportés dans les airs dans les serres de leurs adversaires.


Sur le pont, les marins finissent par avoir une certaine cohérence.
Le Capitaine Williams embroche du volatile avec ces deux lance-harpons portatifs.
Nardole et Léoric ferraillent toujours malgré, maintenant de nombreuses blessures.
Le Reptilien, instinctivement, arrive à s'accrocher au bastingage avec sa queue, juste avant que son ravisseur l'emporte au dessus de l'Astral, mettant à mal son appendice caudal.
Mais Uriel lui est déjà au delà du bord du navire. Nardole, fort de son expérience précédente, transplane sur Uriel, puis fait de même, les ramenant sur le pont du bateau.
Les quelques Arakokra survivant déguerpissent, jugeant probablement que le repas est trop cher payé.

Les aventuriers tentent de se soigner et le Nomade finira avec un joli pansement au pouce, tendrement effectué par un Uriel très doué dans la dissimulation de ses talents médicaux.

Au 10ème jour, après plusieurs jours de repos, ils aperçoivent une ligne semblant couper l'Astral en deux. À mesure qu'ils s'approchent, ils réalisent qu'il s'agit d'une monstrueuse chaîne reliant une île et un au-delà hors de portée de leur vue.

Les voici à Chainelieu où les dépose le Capitaine Williams en leur donnant rendez-vous dans une semaine.
Il y rencontre Klaterrö qui les accueille joyeusement avec du boire et du manger, quelques conseils lorsqu'il apprend leur but et une opportune vente de matériel d'escalade salutaire.


Sur la place du village est ancré un énorme maillon dont les petits frères montent verticalement dans les cieux, s'évanouissant dans l'Astral.
Klaterrö leur souhaite une bonne ascension et s'en va avertir de libérer la place pendant quelques jours en cas de chute de corps inopinée.
Derkeethus, le museau en l'air, déglutit péniblement et la grimpette commence.
Les minutes puis les heures s’égrainent et nos héros encordés voient, pour ceux qui osent regarder, s’éloigner le plancher des vaches.
Mais alors que leur muscle s'échauffent, Léoric décrochent !
Uriel le voit brièvement passer devant lui et, emporté par le poids, dévissent lui aussi.
Derkheetus aperçoit furtivement ses deux compagnons chuter et décide de suivre le mouvement.
Nardole embrasse son maillon comme s'il allait essuyer une tempête et arrive à stopper ces compagnons au prix d'une blessure à l’épaule.

La troupe s'accroche, la troupe repart. Le rythme musculaire commence à être pris mais soudain, un élancement dans le bras et c'est au tour de Nardole de tomber, immédiatement retenu par Derkeethus qui blesse, se faisant, une nouvelle fois sa queue qui commence à être molle et allongée.
L'ascension reprend, les aventuriers n'avancent maintenant que par la volonté. Au dessus d'eux, la chaîne disparaît dans un nuage et d'étranges fils en part vers d'autres points de la nuée.
Finalement ils découvrent que des racines relient de petits îlots à la chaîne dont le sommet est encore indistinct.
Épuisés, ils décident de mettre pied à terre sur l'un d'eux. Ils montent le camp, assigne les tours de garde et s'écroulent, les muscles douloureux.

Pendant la nuit, alors que Léoric observe les nuages, il se rend compte que l'un d'eux le regarde étrangement. Il réalise soudain qu'il est sous le regard du Hibou-Monde, dont la masse occulte le ciel, le fait se confondre aux nébulosités astrales.
Il tente de se déplacer doucement et immédiatement le regard immense le suit.
Il se fige, hésitant, puis du bout du pied arrive à réveiller Uriel.
Celui-ci prend la mesure entière de la situation, récupère précautionneusement le masque d'Ombra, dit à Léoric de ne pas bouger et disparaît...
Les minutes passent...


L'oiseau semble craintif et curieux mais non agressif. Soudain au loin, une autre masse gigantesque approche, un autre Hibou-Monde apparaît -ce qui est impossible puisqu'il n'en existe qu'un, tout le monde le sait- les plumes libérant de petites étoiles dans l'Astral.
Celui qui fixait Léoric s'en désintéresse soudain, déploie des ailes s'étendant jusqu'à l'horizon et s'envole sous les yeux ébahis et la bouche écarquillée de nos explorateurs hésitant entre rêve et réalité.

Le lendemain, ils repartent à l'assaut de Tu'narath et voit grossir au dessus d'eux une île en forme d’acarien avec une tête humanoïde.


Finalement, ils mettent le pied sur la patrie des Aléïdes, réalisant de même qu'ils sont sur le gigantesque cadavre d'un Dieu à 6 bras, gangrené de constructions et dont le bas du corps semblent prisonnier d'un cocon.

A suivre

5 commentaires: