jeudi 26 mars 2020

Sundered world - épisode 2

Au cœur de la tempête 

Nous retrouvons nos aventuriers à flanc de montagne, peinant sous les bourrasques de vent. Ils arrivent enfin au pied de l'immense machine qui creuse d'un rayon de feu les paroi du Pic-Tonnerre, la Station Écutempête.














Un nain de garde les invective et Nardole raconte brièvement leur épopée. Le vigile les laisse entrer. Il se nomme Golong et les conduit à travers un labyrinthe d'étroits passages entre tuyaux et machineries. Ici, le moindre espace semble mangé par des conduits, des câbles. L'air vrombit en permanence et les bruits mécaniques sont omniprésents.


Chacun est heureux d'être au sec, un peu de la chaleur émise par le foret de feu chauffant l'atmosphère. Ils finissent par rencontrer la chef de la Station, Béorine Œil-de-Cuivre à qui ils racontent une nouvelle fois leur histoire. Étant en mission pour le Tran du clan Cendre-Barbe de Port-Marteau, la naine se voit contrainte de les héberger, son clan étant lié à celui du Tran. Un nain à la main coupée les conduit jusqu’à leur appartement, une modeste pièce métallique puis les amène à la cantine assez exiguë elle aussi.
La chef les rejoint pour un échange plus précis sur leur présence ici et leur projet. Mais pendant la discussion, Chalkonna, un nain bardé d'équipement technologique,  vient l'alerter sur le comportement étrange du nain de garde. Les aventuriers y voit immédiatement un signe de la présence de l'Aléïde à bord et mettent en garde la responsable de la Station.


Nardole demande d'être conduit à l'endroit où Golong errait indûment. Tout le monde se retrouve dans le hangar où se trouve un esquif des airs. Le Nomade s'assoit, surprenamment retire son bonnet qu'il se met à triturer entre ses doigts et il voit les images fantomatiques du passé apparaître en ce lieu.  
Il voit Golong dans un coin, apathique, il voit l'Aléïde fureter, observer les attaches et cordages, monter et descendre du navire. Puis il s'approche du garde, lui touche l'arrière de la tête et tous deux partent dans un coursive. 
À la fin de cette vision, Nardole s'évanouit sous l'œil consterné de ses camarades. Derkeethus active ses sens reptiliens, agite sa langue en tout sens et confirme à Béorine que l'Aléïde est bien dans leur mur. Après quoi Léoric et le lézard tente de secouer Nardole pour le réveiller mais en vain. La chef leurs conseille d'aller prendre du repos et de voir demain si le Nomade finit par se réveiller. Un repos plus tard, Nardole s'extirpe du sommeil en sursaut et invective le premier collègue à portée, lui racontant dans un désordre le plus total ce qu'il a vu. Comme ses camarades l'avait conjecturé, il semblait clair que l'Aléïde projette de dérober l'esquif nain. Le Nomade prend, d'un pas fébrile et résolu, la décision d'aller prévenir, sans plus attendre, la chef. Et alors que Derkhitus et Léoric lui emboîtent le pas, Uriel enfile un de ses masques et se transforme, son visage comme brouillé, sa silhouette indistincte, il se glisse le long de la coursive, disparaissant soudainement dans les ombres en direction du hangar.

Le petit homme suivit de ses deux compères, raconte plus posément à Béorine ses visions et, alors qu'ils imaginent leurs possibilités de coincer le gredin... ALERTE !
Un cri retentit, l'ennemi a été repéré dans le hangar. Tout le monde se précipite pour découvrir un
grand noir et deux gardes figés dans une sorte de transe. Nardole, ayant beaucoup voyagé avec Uriel, le reconnaît immédiatement sous une autre de ses formes. Il l'invective et ce dernier retire son masque et redevient tel lui-même, leur indique la direction du fuyard.

L'équipée se lance à sa poursuite, Derkeethus en tête, toute langue bifide dehors, humant l'odeur de l'adversaire laissée par les gouttes de sang qui perlent des blessures infligées par Uriel. Le reptilien, flaire le danger juste à temps pour voir l'embuscade de l'Aléïde caché au plafond. Alors que l'ennemi leur tombe dessus, Léoric le reçoit d'un coup de sa hache mettant ainsi définitivement fin à toute discussion. Nardole fouille le cadavre sans rien trouver de signifiant quant à la cargaison volée. Mais le Chevalier Noir découvre des fibres violettes d'un sac coincées dans les pièces d'armure du défunt. Logiquement, les aventuriers retournent à l'esquif pour le contrôler. Ils trouvent effectivement une besace emplit de matériel d'escalade. Il est clair que le but de l'Aléïde était de rejoindre le sommet. Nos héros en arrivent à la conclusion qu'il va leur falloir suivre le même chemin sous l'œil incrédule, admiratif et attristé des nains. Car, soyons franc, les autochtones ne croit pas une seule seconde à la réussite de leur projet.

Ils les aident néanmoins, leur prodiguant tout le matériel nécessaire à cette folle ascension. Uriel se masque et se transforme en une créature noirâtre, tout en muscles secs et en griffes, ne s'exprimant que par borborygmes. Léoric en tête, l'équipe s'encorde et entame la montée, s'accrochant à la paroi pour ne pas être emportée par les rafales terribles de vent. Soudain le premier de cordée décroche et chute avant d'être rattrapé par Uriel. L'ascension reprend jusqu'à se retrouver dans l'œil du cyclone et sous celui, bien plus terrible, d'Hysvearulharthurir, le Dragon des Tempêtes.

Alors que le fracas des bourrasques n'est plus, les alpinistes se retrouvent sidérés par la vue de la gigantesque créature et Léoric l'interpelle humblement. La tempête elle-même semble lui répondre d'un grondement sourd : "AU SOMMET.".
Les aventuriers rejoignent donc le faîte, plateau encombré de toutes les possessions du dragon, montagne de richesses sur la montagne.


Alors Hysvearulharthurir se pose dans un fracas de roches, juste au dessus d'eux, son immense ventre les surplombant. Il tord alors son cou serpentiforme, tourne sa tête démesurée vers eux et l'orage semble leur demander : "QUELLE OFFRANDE ?".

Uriel regarde brièvement Nardole qui acquiesce, et sort l'objet étrange, l'orbe enchâssée dans le cube mouvant. L'immense tête s'approche jusqu'à effleurer l'artefact, les naseaux énormes hument, puis le dragon retire vivement sa tête comme quelqu'un importuné par une odeur. Il déclare nous laisser ce cadeau, satisfait de savoir que cette objet de légende existe. Les aventuriers tente d'en savoir plus mais la tempête refuse de leur livrer la moindre réponse.
Uriel soutenu par Nardole tente alors de plaider leur cause et la possibilité de récupérer les 5 noyaux élémentaires. Hysvearulharthurir vient sentir un des 4 morceaux de la nef pirates qui gisent sur sa colline d'or et de pierres précieuses et exige des deux interlocuteurs un présent parmi leurs objets les plus précieux.

Nardole se fige puis, les mains tremblantes, il retire son bonnet, une larme point au coin de ses yeux, et, les épaules voûtées, il coince son couvre-chef parmi les richesses du Dragon des tempêtes.
Uriel détache solennellement son masque de bois qu'il porte au côtés et vient le rajouter au trésor. Hysvearulharthurir vient renifler longuement le bonnet et acquiesce d'un signe profond de tête, puis il renifle le masque et montre son approbation.


Les aventuriers à la fois sous le charme et terrifiés, récupèrent les noyaux et repartent en direction de la Station naine. Il leur faut à présent trouver un moyen de rentrer chez eux...

A suivre.

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