Nous continuons plus ou moins au pif, enchainant nuits glaciales, rencontres avec une faune étrange jusqu'à apercevoir un indigène poursuivi par un ours blanc. Après un sauvetage farfelu mettant en jeu la chouette puis un aigle, un mur de flamme et une mise à mort à l'épée lourde, Güil traduit les remerciements de l'autochtone avec force métaphores culinaires - notre interprète ayant retenu de son éducation par les pecnots du coin seulement la partie cuisine. Bref... le rescapé nous livre enfin quelques informations utiles, à savoir l'emplacement de l'iceberg recherché : le Oyavigatod et le fait qu'il soit lié à la "vieille mort blanche", un dragon de glace à n'en pas douter. Nous suivons les indications et après quelques jours de navigations, nous arrivons face à une immense construction de glace abritant un port et surmontée par un plateau entouré de pics glacés de 60 m de hauteur. Nous nous infiltrons et arrivons à un village juché sur le plateau. Rapidement nous nous faisons remarquer, ayant globalement la discrétion d'un pitbull dans un jardin d'enfants.
Finalement, nous avons droit à un duel entre leur meilleur guerrier et le notre. Brak, plie sans trop de difficulté l'inuit (mais pas trop vite non plus) ce qui nous donnera droit à une nuit sur place et toutes les explications désirées de la part du marabout local.
Jessica Sans-souci - journal de bord n°256
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