Otages !
Nous voilà dans l'urgence après l'attaque du vigile fantôme. Mais avant de quitter l'étable, Karl va jeter un coup d'œil à la porte du fond par acquis de conscience. Mais à part deux paillasses, elle est vide.
Nous nous replions donc vers la maison, le détecteur à ombrelle tournant comme un petit fifou dans cette direction, confirmant que le Vif-Acier que nous recherchons s'y trouve. Nous laissons la dépendance pour nous diriger directement vers le corps principal du bâtiment. La porte, surprenamment, n'est pas verrouillée et nous entrons, Karl prenant en toute discrétion la tête de notre équipée.
Nous traversons la cuisine, poursuivons par la buanderie où nous butons contre le cadavre d'une femme, encombrant le bas des escaliers menant aux étages. Clairement, quand le petit personnel se retrouve occis à l'arme blanche, c'est qu'il y a embrouille dans la bicoque.
Karl s'engage d'un pas léger dans l'escalier. À la première porte, il perçoit des chuchotements, des voix de femmes apeurées. Il nous fait signe de monter tout en n'insistant pas à cet huis, préférant poursuivre dans le couloir de gauche. Nous visitons une paire de chambres vides avant de choisir de redescendre dans la pièce centrale au rez-de-chaussée de la maisonnée.
Nous pénétrons dans une vaste salle à manger, richement décorée, dont le portrait de famille traditionnel surplombe une cheminée de belle dimension. Mais, faute de goût, problème d'intendance, 10 cadavres jonchent le sol ! Visiblement des gardes du corps de la famille Gralhund. C'est alors que nous remarquons deux Zentarims qui nous foncent ostensiblement dessus, masses d'arme armées au dessus de leur tête.
Arnulf en stoppe définitivement un tandis que Karl blesse l'autre avant que je ne lui offre un aller simple pour le paradis de son choix.
Nous entendons à présent des bruits de lutte descendant d'un nouvel escalier. Arnulf et Nulfnir prenne le leadership et nous débarquons au milieu d'un combat entre 6 gardes privés et 3 Zentarims.
Ne suivant pas mon conseil d'attendre qu'ils s'entretuent et de finir les survivants affaiblis, mes camarades choisissent d'attaquer tout le monde. Karl flèche pendant que les autres ferraillent.
Tandis qu'une voix féminine se fait entendre dans une pièce adjacente, je repère le mercenaire au visage brûlé tenter d'enfoncer une porte. Je fonce sur lui dans l'intention de profiter de la surprise pour l'écraser contre une paroi mais... je le rate et m'écrase toute seule contre la porte qui semble calée par derrière.
Karl qui a repéré mon mouvement flèche le voleur de la pierre de Golor.
Soudain venant de la pièce adjacente apparaît Yalah Gralhund en armure complète accompagnée d'un demi-orc muni d'une armure lourde et d'un bec-de-lièvre.
Me voilà bien amochée à la merci du gredin. Pendant que Karl continue de le larder de ses traits, j'arrive à lui placer deux projectiles magiques, le tout ayant raison de ses forces vitales.Nulfnir me soigne. Arnulf fouille le vaurien.
Lady Gralhund nous remercie car voilà 4 jours qu'elle était prisonnière des Zentarims. Elle nous interroge sur notre présence inopinée tout autant qu'incongrue. Karl lui rétorque que nous étions sur la piste du voleur au visage cramé sans faire mention de notre recherche du Vif-Acier. Il demande à voir l'endroit où s'était établi notre bandit.
Alors qu'ils descendent, Lady Yalah me demande de libérer son mari, barricadé dans la pièce dont le mécréant voulait enfoncer l'huis. A peine libéré, Lord Gralhund se précipite sur le cadavre de son ravisseur. Je lui demande innocemment si je peux l'aider dans ses recherches. Il me rétorque vouloir récupérer un bien personnel que le bandit lui a dérobé et me fait la rapide description de la pierre de Golor, clef pour s'emparer du trésor de Neverember.
A suivre
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