samedi 8 février 2025

La Brigade Chimérique (Icons system) - Le Planétaire de la Mort

Prologue

De retour de Mars, l'Escadron Étrange rencontre en urgence le Nyctalope, patron du C.I.D., pour l'informer du danger menaçant la Terre.

À peine rentré chez lui, un clochard se présente à la porte de Félix. Hébété, voire possédé, il lui tend son précieux médaillon égyptien perdu lors de l'épisode du dirigeable de Mabuse. Un fois remis, le sans-abri s'éloigne se demandant bien ce qu'il fait là et ce qui lui est arrivé ces derniers jours.

Ozie retrouve la maison que lui a légué son père, ainsi que Lothar, son serviteur et parrain.

Quand a Aymeric de Saint Sernin, qu'elle surprise en rentrant à son hangar que d'être accueilli par sa fiancée, Jessica Jane, qu'il croyait perdue sur Mars ou dans quelque sombre espace lointain. Après lui avoir sauté au cou au comble de la joie de retrouver son homme sain et sauf, elle explique n'avoir jamais quitté la Terre. Suite à la translocation du Pr Charpentier, elle et son équipe se sont retrouvés en suspension au dessus des eaux du Détroit de Gilbraltar. Ensuite, elle fait le serment de se tenir à tout jamais loin du genre d'aventures qui anime la vie de son fiancé.

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2 mois plus tard - janvier 1936

Alors qu'Albert Roche, le Premier Soldat de France, rentre chez lui après avoir commis quelques achats afin de remplacer son grappin,et effectuer quelques rapiéçages sur sa tenue, sa logeuse lui tend un colis.

Pendant ce temps, Félix Dufaux, Le Pharaon Blanc termine son petit déjeuner se préparant à partir pour le Louvre lorsque quelques coups secs retentissent à sa porte. Un préposé des Postes et Télécommunication lui remet un colis.

Aymeric de Saint Sernin, La Vérité, bricole dans son hangar, lorsqu'un bruit au carreau le fait se retourner. Jessica Jane, souriante et plus belle que jamais lui remet un colis qu'elle vient juste de réceptionner et s'en va après avoir déposé sur sa joue un tendre baiser.

Quant à moi, François de Vaucansson, Ozie pour mes camarades, suis occupé à la lecture des journaux du matin afin de connaître les évolutions des marchés financiers durant mon absence. Les gros titres font état du projet Atlantropa consistant en un gigantesque barrage au niveau du Détroit de Gibraltar qui asséchera une partie de la Méditerranée libérant ainsi de nouvelles terres. Je lis aussi une annonce sur une conférence donnée à 13 h par Robert Darvel : « les portes noires de la planète Mars » dont j'ai reçu une invitation. Lotar entre dans la pièce et me remet un colis.


Dans le colis, je trouve un petit planétaire. Sur son socle, 4 noms sont gravés : Dufaux, De Vaucasson, De Saint Sernin, Roche. Au dessous, un message : 4 planètes, 4 sacrifices, 4 heures. À vous de les sauver. Votre futur ami A.

Sur le soleil, je peux lire : "Retrouvez-moi au milieu dans le ventre de Paris".

Sur la planète Vénus je remarque de tout petits trous semblant être des lettres à l’envers. Je prends un lampe et un message est projeté sur le mur à travers les orifices.

Lotar me signale que j'ai un appel d'Aymeric de Saint Sernin.  Il me dit avoir reçu le même colis mais pour lui, c'est la planète Mars qui est percée de trous. Je lui indique comment projeter le message. Il me fixe un rendez-vous au Café du Radium à côté de la Sorbonne. Je lui propose d'aller chercher Albert Roche alors qu'il prendra Félix Dufaux sur le chemin, nos deux camarades n'ayant pas les finances nécessaires pour avoir un téléphone à domicile.

Nos deux amis ont reçu les mêmes planétaires, même plaques, même message sur le Soleil mais planètes différentes en ce qui concerne les trous et les messages.

Félix Dufaux reconnaît ces textes. Ils sont du poète Arthur Rimbaud mais semblent porter des altérations. Nous nous dirigeons vers la Sorbonne toute proche pour interroger une spécialiste de la question littéraire. Après avoir compulsé les œuvres originales, elle nous signale plusieurs mots modifiés, écrits en majuscule.


Sur la Terre : Soir, Vieille Ville, Patient, Nord, Vignes, Auberge Verte

Sur Vénus : Feuille, Loupe

Sur Mars : Buffet, Porte Noire

Sur Mercure : Populace, Forgeron, Bonnet Rouge

Albert Roche pense que la "Vieille Ville" fait référence à Montmartre. Il se trouve que deux bistrots nommés l'Auberge Verte et la Vieille Ville y ont pignon sur rue.

C'est alors que discutant de cet espèce de jeu de piste nous nous rendons comte que les planétariums étaient enrobés dans la même page de journal.

Devant l'urgence de l'ultimatum Albert Roche décide de se rendre immédiatement à Montmartre. Je me propose de l'accompagner.

Pendant ce temps La Vérité et Félix Dufaux compulsent les journaux à la bibliothèque de la Sorbonne. Ils trouvent le journal qui accompagnait le planétaire et remarquent que sa texture est différente. Ils repèrent également dans les pubs émaillant la page les deux bistrots montmartrois ainsi qu'une illustration de  la Vénus de Modigliani qui attire leur curiosité. À l'aide d'une loupe ils découvrent en lettre minuscule un tatouage sur le bras de la Vénus, une adresse :  2 rue de la Gaieté. Ils s'y rendent sans attendre.

Nous arrivons avec Albert Roche dans la rue Montmartre ou se situe le bistrot de l'Auberge Verte. Nous entrons et le Premier Soldat de France commande bien inutilement à boire dans un but visible de socialisation avec le patron qui est ravi d'avoir des célébrités dans son échoppe. Albert Roche apprend que l'établissement propose des spectacles d'effeuillage burlesque le jeudi. Cela semble profondément intéresser mon camarade sans que je ne comprenne vraiment pourquoi. Il interroge les habitués sur la localisation de la jeune femme produisant le spectacle mais sans succès.

La Vérité et Félix Dufaux sont devant une mansarde d'un étage au 2 rue de la Gaieté. Il s'agit d'un ancien petit entrepôt où habite Clara Lindman artiste peintre. Après une tentative d’intrusion ratée, ils finissent par enfoncer la porte d'entrée. Dans un premier temps ils ne voient personne, seulement des tableaux posés au sol contre les murs. Mais pénétrant dans le pièce suivante, ils découvrent une baignoire remplie d'eau, une femme en nuisette gisant à l'intérieur, endormie. Au dessus d'elle, un lourd couvercle en fer et cuivre recouvert de pointes mortelles relié à un mécanisme déclenchant sa chute.

Albert Roche m’entraîne de l'autre côté de la rue et nous découvrons l'Auberge de la Vieille Ville. Suite aux investigations d'usage nous apprenons que tout les jeudis se produit le docteur Maelström qui contrairement à ce que pourrait laisser entendre son titre n'est pas médecin mais plutôt prestidigitateur/illusionniste. Albert Roche repère un habitué des deux bistrots et se renseigne auprès de lui sur l'adresse présumée de la danseuse de l'Auberge Verte qui semble tenir à cœur du Premier Soldat de France. Ce que je trouve toujours étrange au vu de l'état électriquement gazeux de mon camarade. Peut-être un réflexe atavique de sa condition humaine antérieure ?


Cela nous conduit néanmoins sur une autre piste. celle du Docteur Grenier, médecin du quartier. Nous nous rendons avec célérité à son officine et Albert Roche interroge les patients. Cependant, mon regard est attiré par une bizarrerie dans le jardin. Je franchis les portes vitrées et constate au milieu de la pelouse un rectangle de terre retournée de la taille de ceux que l'on pourrait trouver dans une cimetière. Je hèle mon camarade et file chercher une pelle dans un appentis non loin. Albert Roche commence déjà à creuser à la main lorsque je prends le relais avec l'outil approprié. Nous dégageons rapidement un cercueil dans lequel nous entendons quelqu'un appelant au secours.

Félix Dufaux active son mystérieux pendentif, cédant la place au Pharaon Blanc qui use de ses pouvoirs de télékinésie afin de déplacer le piège mortel en lieu sur pendant que la Vérité extirpe la demoiselle peu vêtue de son bain. Demoiselle étrangement endormie très certainement par des moyens chimiques. Ils la réveillent grâce à quelques sels. Elle leur révèle peu de chose. Une ombre derrière elle alors qu'elle était concentrée sur son travail. Quelque chose qui lui recouvre le nez et la bouche. L'inconscience. Félix Dufaux se met en quête d'un moyen téléphonique afin d'assurer des soins et secours pour la demoiselle.

J'arrache le couvercle du catafalque pour révéler Émile Cousin, cheminot. Sans perdre de temps, car le délai de 4 heures touche bientôt à sa fin, Albert Roche embarque l'employé de la SNCF dans un taxi, direction la conférence de Robert Darvel où nous avons donné rendez-vous à nos camarades et où nous soupçonnons la résolution d'une troisième partie de l'énigme. L’honnête travailleur nous raconte une histoire comparable à celle de Mlle Lindman. Mais des embouteillages incongrus au vu de la fluidité de la circulation bien connue à Paris nous oblige à quitter l'automobile. Je demande au chauffeur de ramener le pauvre homme chez lui et nous partons au pas de course en direction de la Maison de la Mutualité, lieu de la conférence.

Arrivé sur place nous rencontrons brièvement Mr Robert Darvel, apprenons que l'organisateur se nomme Guy Buffet mais qu'il est sorti chercher une collation pour Mr Darvel . Nous pénétrons dans la salle de conférence où je repère un membre du C.I.D. au premier rang, en son exact milieu. Ne repérant aucune menace dans les cintres, je monte sur la scène et vais promptement derrière le rideau. Là, je ressens une mystérieuse vibration. Cherchant son origine, je reviens sur scène, informe mon collègue qui m'indique que les piliers encadrant l'estrade en sont la cause. Au pied des piliers de devant je découvre d'étranges boîtiers. J'en retire un avec beaucoup d'effort alors qu'une fois ceci fait, il n'offre plus de résistance si je le remet en place. Je fais de même avec le deuxième, Albert Roche n'arrivant pas à le désolidariser de son socle. Je garde précieusement ces dispositifs alors que nous découvrons étonnés que l'eau qui emplissait le verre sur la table de conférence s'est transformé en sable.

C'est à ce moment que la Vérité et Félix Dufaux font irruption dans la salle. Nous échangeons très rapidement nos informations, inspectons les piliers sans rien trouver. Albert Roche et Félix Dufaux franchissent le rideau de l'arrière scène et descendent fouiller le dessous de scène.

Soudain, un cri déchirant provient des toilettes. J'accours devant une dame pipi apeurée. Juste le temps d'entrapercevoir des jambes de femme disparaissant soudainement derrière une paroi, un "crac" sec retentit faisant clairement penser à des os qui se brisent. Apparaît alors une créature simiesque, une sorte de Néandertalien dont les crocs dépassent de ses lèvres épaisses. Il tient une femme entre ses bras colossaux. Il la lâche sans ménagement aucun au sol et s’échappe au travers la fenêtre donnant sur la rue. Je me porte au côté de la dame encore vivante dont la colonne vertébrale fait un angle inhabituel. Je tente de la soulager du mieux possible mais il me semble que ses gémissements sont un peu trop appuyés et qu'elle ne fasse que bien peu preuve de retenue et de résilience par rapport à son état. Il me semble mieux comprendre les commentaires des membres de l'Escadron Étrange lorsqu'ils confient leur réflexion sur la fragilité de la gente féminine et leur manque de robustesse face au situations difficiles et aux émotions fortes.


Albert Roche et Félix Dufaux sortent précipitamment des coulisses. Albert Roche se rue vers les toilettes. La Vérité sort de la salle de conférence et
 réquisitionne une bicyclette, sous les mises en garde étonnés de son propriétaire quant à la fragilité de son engin, et s'apprête à rejoindre la place de la Bastille, dernier lieu présumé du quatrième meurtre potentiel.

C'est à ce moment que Félix Dufaux rejoint également la rue pour assister à l'échappée de l'être primitif qui grimpe maladroitement une façade d'immeuble semblant vouloir poursuivre le justicier cycliste.

Voyant cela, le vaillant vélocipèdiste sur son vélo volé s’arrête au milieu de l’avenue et s’apprête à recevoir l’être simiesque au Raygun.

Aux mêmes instants, je trouve un portefeuille dans les lambeaux d’habits qui jonchent les toilettes puis communique rapidement avec Le Premier Soldat de France et sort à la poursuite du singeoïde laissant au bon soin du héros de la première guerre mondiale la geignarde étalée sur le sol.

La Vérité tire sur son poursuivant et le touche au bras sans pour autant arrêter sa course. Félix Dufaux cède sa place au Pharaon Blanc alors qu'Albert Roche finit de s’occuper de la blessée attendant l’arrivée des secours.

Je saute par la fenêtre dans la rue, et repère le quadrumane qui se rapproche dangereusement de la Vérité. Je fonce dans leur direction avec toute la vélocité de mes jambes mécaniques. La Vérité tire à nouveau et troue la jambe du simiesque adversaire alors que le Pharaon Blanc use de sa télékinésie pour balancer un morceau de gouttière sur le néandertalien.


La Vérité plonge au sol car le gorille est à 1m50 de lui alors que la gouttière va s'écraser non loin sur le vélo d'emprunt. J'arrive à cet instant, lancé à pleine vitesse et décoche un uppercut à la créature lui brisant la mâchoire. La bestiole s’écrase au sol inconscient.

Cela fait, je sors le portefeuille trouvé. Dedans un télégramme adressé à René Sorel 15 rue des acacias, Gavarnie. Albert Roche nous rejoint.

Puis je soulève le néandertalien tandis qu'un stratogyre du C.I.D se pose à proximité. Le Niyctalope en sort et nous lui demandons de nous déposer à la place de la Bastille. Je charge l'anthropoïde et nous exposons rapidement au chef du C.I.D. la situation.

Un fois arrivés, nous repérons la pharmacie André Forgeron.

A suivre

Cet épisode vous a été offert par la crème Ramay


samedi 11 janvier 2025

La Brigade Chimérique (Icons system) - La Dernière Guerre de Mars

Résumé de l'Épisode précédent

Sur Mars, Xorn,mère des Erloors, demande l'aide de l'Escadron étrange. Elle a perdu contact avec l'une de ses tanières et craint quelque drame, alors que dans le ciel martien, le soleil est voilé par un ombre sinistre. Les aventuriers acceptent et se mettent en route. Ils croisent, dans un village martien, 3 membres des Requins du Ciel, exilés sur Mars par les hommes du Dr Mabuse. Puis ils traversent une jungle, un désert pour atteindre la tanière dévastée où la mort a frappé tous les occupants. Suivant d'étranges traces, ils arrivent devant un cratère où couvent des œufs. Soudain, un appel télépathique les saisit. Xorn, seule créature pouvant les renvoyer vers leur planète natale est en danger.


Nous nous élançons au pas de course pour le retour de nuit. Nous ressentons tous une vibration dérangeante dans l’air.

4 h plus tard, je suis, ainsi que mes camardes Félix Dufaux et le professeur Charpentier, hors d’haleine. Seuls Albert et Ozie semblent ne pas ressentir une quelconque fatigue.

Ces derniers décident de partir en éclaireur. Une fois entrée dans la jungle, ils tombent dans un piège qui s'ouvre soudain sous leurs pieds. Ils se réceptionnent de la chute sans effort ni dégâts. Le trou est en forme d'entonnoir avec au fond des pierres tranchantes. Ils perçoivent au dehors des sortes de bruits de pas. Ozie aide Albert à sortir. Celui-ci assiste surpris à la reptation de lianes qui s'avancent vers lui en rebondissant au sol. Ozie sort par ces propres moyens. Les deux fuient in extremis plutôt que d'affronter inutilement cette végétation mortelle.

Nous progressons loin derrière aux limites de nos forces poursuivit par le vrombissement, sorte de staccato qui se raproche derrière nous.

Albert et Ozie arrivent au village et décident de se rendre directement à l’antre de Xorn. Une demoiselle du village les interpelle. Albert choisit de se dérouter.

Dans sa tente, Marek est sur la brèche. Soudain, des silhouettes se détachent sur colline, vaguement humanoïdes et de taille humaine. Finalement ils perçoivent au loin des genres d'insectes qui rodent se tenant debout sur leurs pattes arrières.

Ozie et Albert prennent congé de Marek qui, proférant des discours racistes au sujet des Erloors, refuse de joindre ses forces avec celles de Xorn. Les deux aventuriers se rendent à la grotte de cette dernière.

Félix, le professeur et votre serviteur arrivons enfin à proximité du village. À l'horizon, je vois deux silhouette me faisant penser à mes deux camarades. Je lance un appel avec peu d'espoir d'être entendu.

Albert entend un cri derrière lui et Ozie rien. Ils continuent.

Arrivés à proximité de la tanière, ils perçoivent des bruits, des déplacements de cailloux, des coups sourds. L'entrée de la caverne est obstruée avec des éboulis. Albert grimpe le tas de rochers et capte la pensée de Xorn. Il dialogue sur une possible alliance avec les martiens du village. Xorn lui communique une vision de la planète et lui indique que ses enfants meurent de partout. Elle est prête à accueillir les martiens à peau blême dans sa tanière. Peut-être le dernier bastion de la survie ?

Alors que nous sommes en train de monter péniblement vers la grotte, nous croisons Albert et Ozie qui en redescendent. Après un court instant de retrouvaille et quelques explications, nous retournons au village.

Nous entamons des discussions pour convaincre tout le monde d’aller se protéger dans les grottes. C'est alors que des objets volants non identifiés commencent à  tomber sur les collines. C’est la fuite vers le refuge offert par Xorn alors qu'une pluie de météorites s’écrase alentour pulvérisant les baraques martiennes. Je pars avec Ozie plus quelques villageois et nous filons vers le dispensaire où s'étaient abrités préventivement femmes, enfants, vieillards et Charpentier.

Pendant ce temps, Albert et Félix amènent les autres villageois vers les grottes. Mais des œufs tombés libèrent sur leur chemin de menaçantes silhouettes d’insectoïdes. Puis un énorme insecte quadrupède descend vers eux. Il crache du plasma qui napalmise plusieurs villageois.

Accompagné d'Ozie, je conduis la troupe des indigents vers le village  que nous sommes obligés de traverser. Marek, Mass et Georges (ou Michel...?) leur montrent des insectes qui descendent des collines de partout. D'un trou au centre du village sort le même insecte-cracheur qui s'est dressé sur le chemin d'Albert et Félix.


Sur le chemin de l'abri offert par Xorn, Albert tente un croque-en-jambe avec son grappin sur l'espèce d’acarien géant qui lui barre la route. Il l’électrise mais l’insecte, insensible à ses attaques, le touche d'un de ses glaviots et le fluide plasmatique perce légèrement son armure.

Au village, les insectes viennent à notre rencontre. Ozie pose le vieillard qu'il portait sur ses épaules et nous nous apprêtons à affronter la horde avec Marek. Les insectes nous sautent dessus. C’est le combat au corps à corps et ils sont résistants les salauds !

Félix, de son côté, s'acharne à éteindre deux villageois et tente de les sauver.

Je lutte au côté d'Ozie et de Marek contre la vermine d'outre-espace mais mon Raygun est bien peu efficace. Par contre, usant de son étrange art martial indien, Ozie décapite ses adversaires. Soudain Marek crie « plongez ! », se prend une coup mais reste concentré. Alors un éventail de feu sort de ses doigts et il carbonise nos assaillants. Nous en profitons pour effectuer un replis circonspect tout autant que stratégique.

Au même moment Albert contourne la créature cracheuse de feu qui lui faisait face tout en continuant à l’électrifier. Son foyer buccal s’éteint alors, mais elle se met à foncer droit devant. Félix qui se fait heurter et piétiner.

Marek continue à produire des vagues de feu ce qui nous permet de sortir du marais. Mass caillasse, avec d'énorme blocs de pierre les insectes, protégeant ainsi  son leader. Mais petit à petit le cercle des bestioles se referme sur le marais.

Albert arrive à récupérer un Félix inconscient.

La pluie de météorites s’est clairsemée. Marek et Mass attaquent un insecte cracheur alors que 50 autres apparaissent sur les collines.

Les premiers groupes des villageois grimpent l'éboulis et pénètrent dans les grottes sous les gestes d’encouragement des Erloors.

Au milieu du village, Pierre ? George ? appelle au secours avec quelques habitants attirant l’attention des insectes alentour qui se jettent dessus, les submergent et les massacrent.

À ce spectacle, Marek devient fou, il s’enflamme littéralement, épaulé de Mass qui se bat bon gré mal gré contre les bestioles. Une lumière intense et le marais est vitrifié ainsi que les bordures des collines. Tout à disparu, alliés comme adversaires.

Tous les vivants sont entrés dans les grottes qui se referment, alors que déjà les insectes se regroupent comme pour un conciliabule.

Xorn parle et nous demande de suivre deux Erloors. Je me retrouve avec mes compagnons dans une énorme grotte. Le sol est couvert d'une gelée pleine de vie. Devant nous trône un monstre difforme, une gigantesque Erloor de 6 m de haut. Sur sa face balafrée, 5 yeux nous observent alors qu'une orbite vide marque l'emplacement d'un 6ème aujourd'hui disparu. Dans son ventre distendu et veiné nous pouvons entrapercevoir un fœtus d'Erloor flottant dans son liquide amniotique.

Xorn confirme la fin, la chute proche, la dernière guerre de Mars qui a débuté et qui sera perdue. Elle nous intime de retourner sur notre monde natal afin de la protéger contre Druso la Planète Vivante.

Inquiet, je lui demande de me confirmer que ma fiancée, Jessica Jane, n'est pas présente sur la planète, ce qu'elle fait. Elle déplie un bras émacié, s’énuclée, nous tend son globe oculaire dégoulinant de fluides et nous remercie tristement pour notre aide.

Ozie prend respectueusement l’œil de Xorn. Nous plaçons tous une main sur le globe palpitant encore, mais arborant à présent un aspect cristallin et comme indiqué par la mère des Erloors, Ozie se concentre sur des images de la Terre.

Flash. Noir. Odeur florale. Nous apparaissons dans les Jardins du Luxembourg. Autour de nous les badauds sursautent avec un hoquet de surprise. Rapidement, 2 stratogyres du C.I.D. se profilent dans le ciel.

Un rendez-vous d'urgence est pris avec le nyctalope pour une cellule de crise.

Épilogue

Sur Mars, la grotte est jonchée de cadavres. La reine mortellement blessée gît contre une paroi et lentement seul trois yeux restant dans son visage se ferment.

Dans les Jardins du Luxembourg, un rai de lumière orangé soudaine illumine l'espace.

Sur un mur de la capitale, en lettre rouge « La grande nuit arrive ! »

A suivre

Cette aventure vous a été offerte par Torchon Radium



jeudi 19 décembre 2024

La brigade chimérique (Icons system) - Les Prisonniers de la Planète Mars

Résumé de l'Épisode précédent

L'attaque du Zeppelin Noir par l'Escadron Étrange est un échec. Non seulement Aymeric de Saint Sernin ne trouve pas sa fiancée Jessica Jane mais l'équipe est faite prisonnière par les séides de Mabuse. Ils sont envoyés de force sur la planète Mars à travers le portail alimenté au radium et grâce à l’œil de Xorn. Ils se retrouvent dans un grotte obscure alors que dans leur esprit résonne pour chacun une voix familière. Xorn, mère des Erloors, leur propose télépathiquement un marché en échange de leur retour sur Terre.


La fatigue disparaît rapidement et nos yeux s’habituent peu à peu à la noirceur qui nous enveloppe. Autour de nous évoluent des formes frêles de grandes tailles que nous identifions comme des Erloors.

Je questionne Xorn au sujet de ma fiancée, Jessica mais elle me répond ne pas la connaître. Elle projette dans l'esprit de Félix l’équipe précédente qui a traversé le portail et a eu des réactions malveillantes. Cela ne correspond pas à la Camomille au Radium.

La mère des Erloors nous communique la mission qu'elle attend de nous : aller dans une autre tanière sauver ses enfants car elle n'a plus de contact avec eux depuis quelques temps. C'est un voyage à la surface de 6 à 7 hauts soleils, ce qui semble correspondre à plusieurs heures de marche. Elle nous projette le paysage de notre destination.

Pour le moment, quid de la Camomille au Radium mais Charpentier nous précise qu'il n'a pas eu le temps de régler précisément les paramètres de leur voyage.

Après quelques tergiversations et de nombreuses sollicitations auprès de mes camarades, c’est enfin parti. L'inquiétude m'étreint quand au devenir de ma bien-aimée. Nous déambulons au sein de la caverne, éclairée par la faible lueur émanant d'Albert Roche, encadrés de trois Erloors. Nous arpentons des couloirs creusés dans la roche, débouchons sur une énorme pièce circulaire, poursuivons dans d'autres couloirs. Nous buttons sur deux cadavres qu'inspecte Ozie. Ils portent tous deux des tatouages des Requins du Ciel.

Félix, toujours en communication avec Xorn se renseigne plus avant sur la vie des Erloors. Il ne consomme pas de nourriture hormis 2 à 3 fois dans l’année lors d'une cérémonie. Il n'y a que des mâles sauf, parfois, un reproducteur ou deux par génération. Mis à l’écart, ils ne sont actifs sexuellement que lors d'une période précise favorisant l'autorégulation. Enfin, les Erloors craignent le soleil et ne sortent que la nuit ce qui explique pourquoi leur mère à besoin de notre équipe.

Nous débouchons sur le flanc de la montagne et dans le ciel, une lueur rouge nous accueille éclipsée partiellement par une ombre voilant le soleil. Cela fait resurgir le rêve auquel mes amis humains et moi fûmes victimes semblant annoncer quelques événements funestes.

Nous descendons de la montagne, Charpentier suivant discrètement en observateur zélé, dans un décor de collines de terre rouge. Le sol fait songer à nos causses. Au loin, nous repérons un creux qui abrite des huttes avec ce qui semble être des humains. Au milieu de ce village, un élément architectural gît, couché sur le sol. Nous devons traverser tout d'abord une sorte marais baigné d'un liquide huileux.

Bientôt nous distinguons les braseros enserrant le village. Des humains en pagne et aux gros cheveux clairs nous accueillent. Une grande statue cassée est couchée au milieu des habitations. Les autochtones parlent français. Ozie les salue et joue un coup de bluff, étonnant de la part d'un automate, en leur affirmant que Robert Darvel nous envoie. Aussitôt, les indigènes sont très amicaux et comme chargés d'espoir jusqu'à ce que déboule un gars en pantalon de treillis militaire. Il s'agit d'un Requin du Ciel du nom de Marek Dragovski accompagné de deux autres comparses. Un colosse Augustin Lenoir alias la Masse et un certain Pierre Georges ou Pierre Gérard, un malingre à la personnalité flou.

Je comprends au bout d'un moment que ce dernier dispose d'un camouflage aléatoire mémoriel et que c'est cette équipe qui a combattu les Erloors dans la grotte.

Marek tient des discours extrêmement racistes sur les Erloors. Les drôles ne m'inspirant aucune confiance, je presse le groupe de repartir sans attendre à la recherche de ma douce. Félix et Ozie emboîtent mon pas décidé et inquiet mais Albert reste pour dialoguer avec les louches individus.

Agacé par cette perte de temps, je reviens sur mes pas suivi de Félix et en profite pour discuter avec les autochtones qui nous mettent en garde lors de notre périple de la traversée des Terres Mortes après la jungle qui nous attend.

Pendant ce temps, Charpentier resté au côté d'Albert en profite pour se sustenter alors que le Premier Soldat de France, profitant de sa popularité pêche des informations. Enfin ils prennent congé en emportant du pique-nique.

Nous voilà en route à travers les clairières au milieu des collines puis se sera la jungle, et le désert des Terres Mortes.

La végétation de la jungle arbore des tons pastels aux sons discrets de bruits divers. Autour de nous, invisiblement ça rampe, ça volette… Nous repérons quelques animaux étranges comme ces sortes de colibris-madeleine à long filaments. Les larges feuilles des palmiers composant la canopée nous offrent un bruissement musical continue. Des vibrations souterraines discrètes parcourent le sol. Ozie tripote une palme caoutchouteuse tombée au sol et en tire des sons différents que ceux produit lorsqu'un oiseau-madeleine à filament frôle celles des arbres. Tout ici nous saisit par son étrangeté.

Après 2 heures de marche, le soleil entame son parcours vers le crépuscule. Nous butons sur un grand lac d’huile-pétrolifère qui nous bloque le passage. Ozie s’avance néanmoins dans liquide dense mais peu profond. Mes collègues et moi préférons faire le tour même si nous ne voyons pas précisément les contours de cette pièce d'eau pour en mesurer les contours.

Après un long temps de marche, nous ressentons une forte vibration du sol comme des pas lourds. Nous accélérons le rythme. Des bruissements assourdissants nous parviennent des palmiers alentours.

Ozie, au mileu du lac, du liquide au dessus de la taille, voit des remous s'écraser sur ses hanches. Un saurien de 20 m de haut débouche de la jungle et entame la traversée du plan aqueux. Ozie se presse d'éviter sa trajectoire. Tout à coup le reptile s'arrête surpris à la vue de l'automate et pousse un cris ultrasonique. Albert et Ozie, ressentent une furtive fatigue mais Charpentier, Félix et moi nous évanouissons sous cette explosion aigu alors que soudain la jungle fait silence.

Au bout d'un moment, Albert me réveille ainsi que mes deux infortunés camarades.

Au bout d’un quart d’heure, Ozie prend pieds sur la berge de l’autre côté. Il hôte ses vêtements, les essore et s'empare d'une palme qu'il agite en un rythme non naturel afin de se faire repérer. Il entend alors des gémissements. Il découvre une  créature végétale semblant tenter de tirer sur une partie d'elle-même enterrée. Ozie se remémorant la maxime d'un vieil artilleur "Mine inconnue, touche à ton cul !" rebrousse chemin.

30 mn plus tard, nous le rejoignons. Comme il se rhabille, il nous conte l'aventure du saurien hurleur. Je lui reproche son incurie auquel il me renvoie ma faiblesse humaine contrairement à lui et Albert. Énervé je ne trouve rien de pertinent à rétorquer à cette machine pensante. Nous allons reprendre la route mais à l'évocation de la plante gémissante par l'automate, la curiosité de Charpentier s'allume. Il pousse alors Félix à aller investiguer. La plante se referme alors sur l'infortuné naïf qui commence à se faire ronger par un acide végétal. Albert réagit en électrifiant le tout, ce que j'appuie par un tir de mon raygun sur la tige. La plante tombe, relâche son repas et acidifie encore un peu plus Félix.

Nous repartons enfin et atteignons l'orée de la jungle. Devant nous, les Terres Mortes, plaine désertique rocailleuse s'étendant à perte de vue. Nous filons en ligne droite vers le plateau que nous avait mentalement montré Xorn. Une verrue est plantée dessus : la tanière de ses enfants. Sur notre droite nous distinguons un cratère d’où émane une lumière verte.

Le soleil, rongé par une ombre inquiétante, est bas sur l’horizon. Au sol, nous voyons deux pistes se dirigeant respectivement vers la tanière et vers le cratère. Je distingue des sortes de traces d’insectes ou oiseaux, ou les deux, de grandes tailles. Elles montent vers la butte où nous nous dirigeons.

Nous grimpons le plateau et atteignons le dôme. L'entrée est plongée dans le noir. Nous y pénétrons pour trouver 2 corps d’Erloors dépecés à la sabraque. La descente s'amorce et nous traversons des pièces et  des couloirs jonchés de cadavres. Notre inspection nous fait affirmer que seule la mort règne à présent ici.

Nous ressortons et allons vers le cratère, nous repérant à la lumière verte qu'il émane, sous la voûte céleste seulemnt piquetée d'étoiles lointaines. Nous rampons jusqu'au bord des lèvres de l’excavation. Nous distinguons des protubérances ovoïdes qui semble être des œufs cassés tapissant l’intérieur. La lueur provient des œufs intacts collés à la paroi du cratère.


Je vais prendre du repos avec Félix et Charpentier tandis qu’Albert et Ozie, n'en ayant pas besoin, surveillent le creusé maléfique. Puis le Premier Soldat de France nous rejoint tandis que l'automate reste en surveillance.

Je rêves de Mars, de la tâche sombre qui grossit avec des bruits de bourdonnements, de cliquètements et avec la sensation très lointaine de Jessica Jane qui me supplie : « Revenez rapidement, la grande nuit est arrivée, vite vite nous sommes en danger ! ». J'entends le même fond sonore de cliquètements puis le rêve se coupe net.

Nous nous réveillons simultanément et mes deux camarades me révèlent qu'ils ont fait le même songe mais avec des voix différentes.

Aucun doute, Xorn est en danger impliquant un retour précipité sur nos pas. Mais plusieurs heures nous séparent de la seule créature pouvant nous renvoyer vers notre planète natale.

A suivre

Cette aventure vous a été offerte par Radiumelys


samedi 23 novembre 2024

La Brigade Chimérique (Icons system) - Piège en d'étranges cieux

Prologue

Jessica Jane, fiancée d'Aymeric de Saint Sernin alias la Vérité et membre émérite de l'Escadron Étrange, a disparu. Elle s'est embarquée au côté d'autres surhommes du Club de La Camomille au Radium dans la recherche et la récupération de l’Œil de Xorn et du portail vers Mars tombés au main des allemand stationnant dans leur Zeppelin Noir au dessus de Paris. Leur dernière position connue est un gymnase, 23 avenue de Clichy, dans les Batignolles. La Vérité appelle au rassemblement ses camarades et voilà l'Escadron Étrange devant la porte de la salle de sport.


Aymeric ne semble pas inquiet. Plutôt boudeur. Les surhommes s'échangent des informations car 
Félix, Aymeric et Albert ont fait le même rêve avec la lune noire et c’est angoissant.

Ils se présentent au gardien gymnase et Aymeric en bon romancier joue sur leur nouvelle célébrité. Dans la salle quelques joueurs s'adonnent à la pelote basque. Aymeric va discuter avec eux espérant pêcher des informations.

Profitant que les occupants sont occupés, Ozie s'en va fouiller une salle à l'arrière, rapidement rejoint par Aymeric. Mais rien d'intéressant de ce côté là.

Par contre Albert et Félix vont investiguer vers les casiers dans les vestiaires hommes. Deux bourgeois finissent de se changer et leur confirme que Messonier y avait un casier, le numéro 23. Or justement Félix Dufaut remarque que ce casier a le cadenas qui git par terre. Fut-il forcé ? Félix manipule son scarabée et la personnalité du Pharaon Blanc remplace la sienne. Il touche le casier puis le cadenas et le pouvoir de psychokinésie de l'ancien pharaon lui révèle des images passées. Visions de Messonier accompagné probablement des membres de la Camomille au Radium, un mécanisme au fond du casier actionnant un pan caché ouvrant sur un escalier. 

Félix place sa main en haut à gauche au fond du casier. Il s'engage dans l'escalier qui descend, suivit de ses collègues. Ils débouchent dans un pièce rappelant le style d'une station de métro. Dans ce repaire ils découvrent des cartes, des étagères contenant plusieurs uniformes différents (ouvrier, postier...) et surtout des sangles servant à suspendre 4 Jetpacks. Les plans sont ceux de Paris avec 3 points d’envol possibles vers le Zeppelin Noir ainsi qu'un plan technique d’un zeppelin avec éléments notés en rouge indiquant la trappe d’accès sous le ventre ainsi qu'une partie blindée cachée à l’arrière.


Ils ressortent en emportant les 4 Jetpacks et la notice d'utilisation jusqu'au hangar d'Aymeric. Ils passent quelques heures à s'entraîner au pilotage avec des succès variables et une heure de carburant consommé. Aymeric ayant pris l'ampleur de la situation est résolument inquiet pour le sort de sa bien-aimée aux mains honnis des allemands lubriques.

Ils décident alors de partir à l'abordage du zeppelin à l'un des points marqués dans Paris. La Vérité et Le Premier Soldat de France décollent et suivent une trajectoire parfaite. Ozie suit avec plus de difficulté mais Félix, quant à lui, zigzague et dévie de telle façon qu'il va vraisemblablement rater l'immense zeppelin.


Alors qu'ils s'approchent, ils découvrent effarés que le ballon est en fait entièrement métallique et recouvert d’une toile pour camoufler ce fait. Ozie et Albert ouvrent la trappe ventrale alors qu'Aymeric rejoint Félix qui galère, afin de l'aider. Malheureusement le vol de Félix est trop erratique et manque de faire chuter les deux aventuriers. Finalement, Félix arrive à corriger sa trajectoire mais son médaillon est arraché et chute vers les rues de la capitale.

A l’intérieur du Zeppelin se trouvent des caisses de matériel de réparation ou de nourriture.

Un couloir contiguë longe cette pièce avec un garde effectuant des rondes. Albert surgit et électrocute la sentinelle mais un autre garde était en poste au bout du couloir.

Aymeric lui tire dessus au raygun. Ozie se rue vers l’allemand blessé qui s'affaisse sur le volant de la porte métallique fermant le couloir et le neutralise. Cette écoutille semble d'un métal différent. De chaque côté du couloir une échelle permet de monter à l’étage.

La Vérité ouvre l'écoutille blindée et découvre derrière une stargate et deux personnes couchées à même le sol.

Ozie entre à son tour. Des câbles courent sur le sol.

Des renforts allemands potentiels se font entendre à l'étage. Albert  et Félix délestent de leur mitraillette les gardes teutons inconscients.

La Vérité découvrent au sol Messonnier et Charpentier, ligotés alors qu'Ozie cherche l'Œil de Xorn. Albert plombe le cul des soldats allemands qui tentent de descendre à l'échelle pendant que Félix essaie de maîtriser au mieux le recul de son arme. Les deux résistant reculent dans la pièce blindée afin de rejoindre leurs amis.

Soudain une onde vibratoire envahit le zeppelin et une grosse fatigue s'empare des héros sauf Félix qui ne ressent qu'un picotement.

Ozie se rapproche d'une sorte de tableau de commande, trouve connecté dessus l’œil de Xorn et l'arrache sous les cris de mise en garde de Charpentier.

Soudain quelqu'un ferme brutalement la porte laissant l'Escadron Étrange enfermé et de plus en plus harassé sauf Félix.

Un voix teutonne leur lance un ultimatum se vantant de l'efficacité de sa technologie anti-plasme qui ne leur laisse aucune chance. Les voilà donc prisonniers de l'ennemi qui entre et dont les soldats n'ont pas l'air d'en mener large à la vue d'Albert Roche. S'ensuit des discutions entre interrogatoire et auto-félicitation du commandant fridolin au monocle. 

Menacé, Charpentier répare la porte de Xorn puis les soldats exécutent Messonier.

Enfin, le commandant ordonne aux héros et à Charpentier de franchir le portail menant à Mars poussés par des soldats fébriles quant il s'agit du Premier Soldat de France..

Jessica Jane habilement
déguisée en Honoré Judor
Aymeric comprenant que sa fiancée a probablement subit le même sort passe le premier suivit sans hésitation par Ozie et Félix plus circonspect. Au moment de franchir la surface verticale liquide, Albert se retourne et invective ses ennemis naturels soudain pas rassurés. Il reviendra, ça va chier et ils peuvent d'ores et déjà commencer à creuser leur tombe.

Soudain le noir, des sons comme dans une caverne et une voix familière différente pour chacun d'eux arrivant directement dans leur tête.

Xorn mère des Erloors leur demande de l'aide en échange de leur retour sur Terre.

À suivre

samedi 9 novembre 2024

La Brigade Chimérique (Icons system) - L’Escadron Étrange contre Mabuse

Albert Roche s’approche d’un ennemi décédé et lui confisque son harpon à répétition alors que la radio intégrée à sa combinaison crache des ordres en allemand. Albert est énervé.



Aymeric se dirige vers le palais de la reine, au milieu d’un chaos de civils éplorés. Soudain il est pris dans un feu croisé venant d'on ne sait où ! Blessé et il tombe au sol.

Albert se dirige vers les coups de feu suivit de Félix.

La Vérité, encore conscient malgré sa blessure, repère un fridolin, tire à l’instinct et le touche alors que ses deux camarades le rejoignent.

Dans le Pélican qui a démarré, Ozie calcule un cap afin de surprendre le sous-marin stationné au-dessus de la cité puis ordonne aux frères Luissier de charger les tubes lance-torpilles.

Grâce à sa vision thermographique le Premier Soldat de France repère les fritz qui s’égaillent.

Alors que le Pélican se met en position d’attaque, un rayon fulgurant part du ventre du vaisseau ennemi vers la météorite, ainsi qu’une étrange sphère de 2 m de diamètre environ faisant penser à Ozie à une créature repliée sur elle-même.

Sous l'action du rayon la météorite semble s'élever et quitter son socle.


Aymeric rejoint la reine accompagnée de Théo Sérém qui vient de retirer le casque d’un schleu lardé de harpons.

Le Pélican fait feu sur le cul de l’adversaire et met dans le mille. L’appareil gite et perd de l’huile.

Dans la cité, des gouttes tombent sur les habitants, le dôme commence à prendre l’eau.

Le Pharaon Blanc indique une direction après avoir repéré des clapotis intriguant sur le sol. Il part dans une direction suivit par ses camarades. Ils repèrent au limite du champ énergétique des ennemis en tenue de camouflage, les rendant presque invisibles. Albert utilise sa mitraille-harpon et cloue l’un d’eux. Malgré tout, les 4 bochs franchissent la bulle et s’enfuient sur le fond des mers, le blessé traînant la patte.

Théo traduit à Aymeric les ordres vociférés par la radio allemande. Arrivé sur la place de la météorite, c’est l'échauffourée. Des bojarodiens blessés, la météorite ne repose plus sur le piédestal mais est en lévitation au dessus. Devant le piédestal, un colosse germanique dont l’un des bras est remplacé par une énorme pince de crabe. La Vérité lui tire dessus. Le teuton interpose sa pince et le rayon ricoche.

Ozie fait tirer à nouveau sur le navire portant les infames insignes du Dr Mabuse, le Sleipnir, qui a commencé à remonter. À nouveau le coup fait mouche.

Sous l’invective du Premier Soldant de France, Le Pharaon Blanc utilise sa télékinésie pour retirer le casque du fuyard blessé.

Aymeric, sur la place, continue à batailler contre le Krabmeister qui bondit vers lui pince en avant, percute le héros de l’Étrange Escadron qui faiblit, étourdit.

Le Pharaon fait revenir le casque vers Albert et alors que le commando allemand se noie non loin, le héros français commence à chanter à tue tête, dans la radio ennemi, La Marseillaise.

Le Krabmeister cogne durement sur La Vérité qui sombre dans l’inconscience.

Dans le Pélican, Ozie prend le temps d'ajuster la visée. Le tir touche un ballast comme le désirait l’automate et le Sleipnir glisse sur le côté en sombrant.

Le Krabmeister commence l’ascension du piédestal et donne des coups dans la machinerie qu'il contient.

Albert et Félix fonce vers la place.

Ozie tire la dernière torpille qui coupe le navire ennemi en deux.

Tandis que le crustacé teutonique continue sont travail de sape et que la météorite continue son ascension, Ozie demande à Lagarde de se mettre à l’abri et aux frères Luissier de lui ouvrir le sas. Ozie saute vers le météore.

Albert rejoint la place où des bouts de rouage chutent sous l’action du colosse allemand. La météorite branle et l’eau commence à se déverser sur la cité. Le crabe humain invective le Premier Soldat de France qui répond silencieusement par un éclair qui se dissipe sur la pince de l’adversaire. Son camarade possédé par un esprit égyptien balance un moellon sur le colosse allemand mais ce dernier semble inamovible.

Ozie s’oriente, franchit la bulle, chute sur l'astéroïde sans dégât.

Le Krabmeister poursuit la destruction massive de la mécanique contenue dans le piédestal.

Albert lance son grappin et entrave le schleu dans une tentative de le faire choir. Ozie ayant visualisé la scène se déroulant sous lui, saute pied en avant, sur la face du vilain alors que le Pharaon le mitraille de moellons et qu’Albert Roche le tire au sol. L’ennemi chute de 6m alors qu’Ozie amortit la sienne sur le corps du géant. L'automate se relève et usant de son art martial indien, assomme définitivement l’adversaire.

Albert, après un moment de flottement face à l’absence d’allemand à combattre, demande au Pharaon Blanc d’user de son pouvoir pour abaisser la météorite alors qu’il lance à nouveau son grappin afin de se hisser sur la pierre.

Ozie va constater les dégâts sur la machinerie du piédestal et estime qu’il faudra plusieurs heures de réparation qu’ils n’ont pas.

Aymeric revient à la conscience, prend la mesure des événements, retrouve son appareil photo miraculeusement intact. Albert et Félix sont à bout de force. René Duchamp rejoint Ozie. Ils conçoivent d’allier leurs efforts afin de stabiliser au plus vite la mécanique bojadorienne.

Ozie concentre l’énergie de son cœur à Zéro Énergie, une lumière bleutée émane de ses articulations et de ses yeux alors qu’un vrombissement léger se fait entendre, il effectue avec l’expertise de Duchamp un travail d’une rapidité et d’une concentration surhumaine.

Les engrenages suffisamment remis en place, l’Escadron Étrange aide les autochtones à vider l’eau de la bulle. Puis ils se réunissent avec la reine et debrieffe au sujet du Krabmeister, du bojadorien albinos, sosie de l’ami du député d’extrème-droite.

La reine décide de livrer le Krabmeister aux abysses et leur demande de garder le secret de la cité. Elle leur confie l’ancienne météorite. Ozie décide avec Albert Roche d’aller inspecter les restes du Sleipnir dont le seul morceau n’étant pas tombé au fond de l’abîme porte effectivement les sceaux de Mabuse, mais rien n'est récupérable.

Avant leur départ, une fête est organisée au cours le laquelle, fait extrêmement rare, la reine offre un danse qui ravit et met en émoi sexuel l’ensemble de l’assemblée.

Le récit officiel pour le C.I.D (après quelques remarques acides adressées à ce ladre de M. Guy) : Le sous-marin de Mabuze a attaqué, lançant un étrange rayon sur la météorite ce qui a annulé la bulle. L’eau a écrasé la cité qui a sombré dans l’abîme avec l’essentiel de la météorite. L’Escadron Étrange a mis à bas les forces du Dr Mabuze et récupéré les restes du météore qui a pu subir une altération dû au fait du rayon de l’ennemi ?

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Retour à Paris

Alors qu’Aymeric rejoint ses pénates, il trouve le logis vide et le journal de Jessica Janes :

Entrée 1 - Mon tendre Aymeric,
Depuis ton départ, j'ai accepté une mission du C.I.D.
A ton contact, et aux récits de tes aventures, mon goût pour l'intrigue et l'aventure s'est enflammé. 
J'ai infiltré un club de surhommes aux résultats douteux, le Club de la Camomille au Radium, sous l'identité de Honoré Judor. Quelques maquillages et contraptions fournis par mon employeur ont donné le change. 
Le C.I.D. souhaite que j'infiltre le futur Congrès des Sciences Nouvelles pour évaluer les réelles motivations des différents intervenants.
Par ce journal, je te tiendrai informé de mes avancées.

  • Entrée 4 : J'abandonne la forme littéraire de mes notes.
Nous avons remonté la piste des voleurs du portail. Des vétérans de la Grande Guerre, les Coqs, tatoués d'un coq surmontant deux fusils croisés, qui s'ennuyaient sont devenus cambrioleurs de haut vol sous le nom des Requins du Ciel. 

Seul leur chef, André Messonier, a laissé une piste, les autres s'étant comme volatilisés. Nous le retrouvons et il avoue travailler pour le zeppelin noir qui survole Paris depuis quelques jours, aux ordres des Allemands. Il a trahi ses hommes et les a livrés aux Allemands en même temps que le portail et l'Œil de Xorn.

Dans le même temps, nous avons cherché à en savoir plus sur le Martien et l'Œil de Xorn en allant interroger Robert Darvel. Il nous a raconté l'essentiel de son périple martien, comme dans le livre-témoignage de Gustave Lerouge, ainsi que ses impressions. Après avoir détruit le Grand Cerveau qui asservissait les Pieuvres Invisibles, ces dernières ont sûrement relâché leur emprise sur les Erloors (l'espèce de notre Martien). Mais qu'ont fait ensuite les Erloors vis-à-vis des martiens qu'ils terrorisaient ? 
En tout cas, la Reine Xorn lui a donné un de ses yeux qui lui a permis de revenir sur Terre ; et il a donné cet œil à son grand ami Charpentier pour qu'il l'étudie.

Prochaine étape : nous allons infiltrer le zeppelin noir pour récupérer le portail et le professeur Charpentier grâce aux informations de Messonier. Il semble rongé de remords et nous a donné rdv dans le sous-sol d'un gymnase, 23 avenue de Clichy, dans les Batignolles. C'est là qu'ils ont leur repère et où ils disposent de plans et de contraptions utiles à l'infiltration.

Note à moi-même :
Pourquoi de plus en plus de personnes vivent des nuits agitées, avec le presque même cauchemar d'une éclipse et cette mention d'une "grande nuit qui vient" ?
Des pensionnaires de l'asile visité, des scientifiques de mon entourage et même quelques membres du Club de la Camomille au Radium.
A creuser.

Fin du feuilleton de la Brigade Chimérique :

L'Escadron Étrange et la météorite mystérieuse.

vendredi 1 novembre 2024

La Brigade Chimérique (Icons system) - Menace dans l’Étrange Cité

Les aventuriers pénètrent un bulle dans laquelle règne une atmosphère et sont conduits à travers les rues par le mérien. Ils croisent nombre d’êtres amphibies nus mais aussi quelques humains accoutrés de vêtements de diverses époques.



Ils sont conduits sur une place au milieu de laquelle trône un piédestal de 10 m sur 6, surmonté d’une colonne portant la météorite d’où semble émaner un fort champ magnétique. Se trouve également un temple ainsi qu’une gigantesque conque : le palais de Sargassim, reine de Bojador.

Elle les reçoit accompagnée d’un humain en blouse blanche élimée. Albert Roche et Aymeric de Saint Sernin se présentent et la reine qui leur avait parlé en anglais passe immédiatement au français. Sa majesté est torse nu avec une queue de poisson, image vivante de la femme-poisson et dégageant une sorte de charme érotique puissant qui met les aventuriers en émoi.

Les deux membres de l’Escadron Étrange indiquent la raison de leur venue ainsi que leurs inquiétudes quant aux Velléités des autres concurrents à la pêche à l’astéroïde.

La reine écoute attentivement mais avec clairement un manque de compréhension des raisonnements des terriens. René Deschamps, le scientifique humain qui l’accompagne, par contre, comprend de façon claire la situation. Il leur narre la façon dont, avec sa science et une chorale mystique de bojadoriens, il a pu repérer précisément l’astéroïde, le capturer dans l’espace et le ramener dans la cité. Ce dernier est vital pour Bojador puisqu’il assure la bulle protectrice alors que la météorite précédente montrait des signes d’affaiblissement certain. La bulle est vitale pour la respiration des humains ainsi que pour protéger la ville de menace de créatures des abysses.

L’entretien fini, un mérien les accompagne dans les quartiers qui leur ont été préparés.

Pendant ce temps, le Victoria enfin libéré de l’anémone géante arrive en vue de l’Étrange Cité sous-marine. M. Guy, Félix Dufaux et François de Vaucasson repèrent au loin l’inquiétante silhouette d’un submersible. Ozie demande alors au responsable du C.I.D. de le laisser avec Félix, équipé d’un scaphandre, aux abords de la ville pendant qu’il surveillera l’approche du nouveau venu.

Les deux compères franchissent la bulle sous le regard étonné des habitants, notamment surpris par l’apparence de l’automate. Ils s’approchent d’un mérien qui accepte de les conduire à la dirigeante.

Ils la rencontrent en présence de deux groupes. L’un humain dirigé par un marin portant dans le dos un harpon à répétition, Théo Sérem. L’autre composé de bojadoriens habillés, menés par un mérien albinos dont le faciès rappelle étrangement à Ozie l’ami du député d’extrème-droite qui proposait un loi sur les êtres artificiels sentients.

Prévenu, Aymeric de Saint Sernin et Albert Roche les rejoignent. Les retrouvailles sont de courte durée car une explosion proche secoue le palais-conque. Sortant précipitamment, ils découvrent un sous-marin arborant le crâne de Mabuze stationné au zénith de la ville et du météore et qui a vraisemblablement tiré des torpilles sur le temple qui se trouvait sur la place.

Du navire descendent des scaphandriers portant le logo du crâne qui pénètrent la bulle au bout de filins. Félix laisse sa place au Pharaon Blanc grâce à la magie de son scarabée. Il rompt par télékinésie les câbles, malheureusement les soldats allemands équipés de jets packs atterrissent dans les rues ou sur les toits.

Alors que Le Premier Soldat de France, la Vérité et le Pharaon Blanc commence la bataille à coup d’arc électrique, de rayon laser et de morceau de temple, Ozie file à une vitesse surhumaine vers le Pélican afin de coordonner une bataille subaquatique avec le Victoria contre le vaisseau ennemi.

Dans la ville, le combat fait rage, épaulé par Théo Sérem et son groupe mais gêné par les habitations et le labyrinthe des rues.

Arrivé à l’intérieur du submersible de l’institut du radium c’est la déconvenue car, contacté, M. Guy, visiblement dépassé par la situation, s’enfuit vers la surface à l’excuse de prendre de nouveaux ordres du Nyctalope.

À suivre