samedi 9 novembre 2024

La Brigade Chimérique (Icons system) - L’Escadron Étrange contre Mabuse

Albert Roche s’approche d’un ennemi décédé et lui confisque son harpon à répétition alors que la radio intégrée à sa combinaison crache des ordres en allemand. Albert est énervé.



Aymeric se dirige vers le palais de la reine, au milieu d’un chaos de civils éplorés. Soudain il est pris dans un feu croisé venant d'on ne sait où ! Blessé et il tombe au sol.

Albert se dirige vers les coups de feu suivit de Félix.

La Vérité, encore conscient malgré sa blessure, repère un fridolin, tire à l’instinct et le touche alors que ses deux camarades le rejoignent.

Dans le Pélican qui a démarré, Ozie calcule un cap afin de surprendre le sous-marin stationné au-dessus de la cité puis ordonne aux frères Luissier de charger les tubes lance-torpilles.

Grâce à sa vision thermographique le Premier Soldat de France repère les fritz qui s’égaillent.

Alors que le Pélican se met en position d’attaque, un rayon fulgurant part du ventre du vaisseau ennemi vers la météorite, ainsi qu’une étrange sphère de 2 m de diamètre environ faisant penser à Ozie à une créature repliée sur elle-même.

Sous l'action du rayon la météorite semble s'élever et quitter son socle.


Aymeric rejoint la reine accompagnée de Théo Sérém qui vient de retirer le casque d’un schleu lardé de harpons.

Le Pélican fait feu sur le cul de l’adversaire et met dans le mille. L’appareil gite et perd de l’huile.

Dans la cité, des gouttes tombent sur les habitants, le dôme commence à prendre l’eau.

Le Pharaon Blanc indique une direction après avoir repéré des clapotis intriguant sur le sol. Il part dans une direction suivit par ses camarades. Ils repèrent au limite du champ énergétique des ennemis en tenue de camouflage, les rendant presque invisibles. Albert utilise sa mitraille-harpon et cloue l’un d’eux. Malgré tout, les 4 bochs franchissent la bulle et s’enfuient sur le fond des mers, le blessé traînant la patte.

Théo traduit à Aymeric les ordres vociférés par la radio allemande. Arrivé sur la place de la météorite, c’est l'échauffourée. Des bojarodiens blessés, la météorite ne repose plus sur le piédestal mais est en lévitation au dessus. Devant le piédestal, un colosse germanique dont l’un des bras est remplacé par une énorme pince de crabe. La Vérité lui tire dessus. Le teuton interpose sa pince et le rayon ricoche.

Ozie fait tirer à nouveau sur le navire portant les infames insignes du Dr Mabuse, le Sleipnir, qui a commencé à remonter. À nouveau le coup fait mouche.

Sous l’invective du Premier Soldant de France, Le Pharaon Blanc utilise sa télékinésie pour retirer le casque du fuyard blessé.

Aymeric, sur la place, continue à batailler contre le Krabmeister qui bondit vers lui pince en avant, percute le héros de l’Étrange Escadron qui faiblit, étourdit.

Le Pharaon fait revenir le casque vers Albert et alors que le commando allemand se noie non loin, le héros français commence à chanter à tue tête, dans la radio ennemi, La Marseillaise.

Le Krabmeister cogne durement sur La Vérité qui sombre dans l’inconscience.

Dans le Pélican, Ozie prend le temps d'ajuster la visée. Le tir touche un ballast comme le désirait l’automate et le Sleipnir glisse sur le côté en sombrant.

Le Krabmeister commence l’ascension du piédestal et donne des coups dans la machinerie qu'il contient.

Albert et Félix fonce vers la place.

Ozie tire la dernière torpille qui coupe le navire ennemi en deux.

Tandis que le crustacé teutonique continue sont travail de sape et que la météorite continue son ascension, Ozie demande à Lagarde de se mettre à l’abri et aux frères Luissier de lui ouvrir le sas. Ozie saute vers le météore.

Albert rejoint la place où des bouts de rouage chutent sous l’action du colosse allemand. La météorite branle et l’eau commence à se déverser sur la cité. Le crabe humain invective le Premier Soldat de France qui répond silencieusement par un éclair qui se dissipe sur la pince de l’adversaire. Son camarade possédé par un esprit égyptien balance un moellon sur le colosse allemand mais ce dernier semble inamovible.

Ozie s’oriente, franchit la bulle, chute sur l'astéroïde sans dégât.

Le Krabmeister poursuit la destruction massive de la mécanique contenue dans le piédestal.

Albert lance son grappin et entrave le schleu dans une tentative de le faire choir. Ozie ayant visualisé la scène se déroulant sous lui, saute pied en avant, sur la face du vilain alors que le Pharaon le mitraille de moellons et qu’Albert Roche le tire au sol. L’ennemi chute de 6m alors qu’Ozie amortit la sienne sur le corps du géant. L'automate se relève et usant de son art martial indien, assomme définitivement l’adversaire.

Albert, après un moment de flottement face à l’absence d’allemand à combattre, demande au Pharaon Blanc d’user de son pouvoir pour abaisser la météorite alors qu’il lance à nouveau son grappin afin de se hisser sur la pierre.

Ozie va constater les dégâts sur la machinerie du piédestal et estime qu’il faudra plusieurs heures de réparation qu’ils n’ont pas.

Aymeric revient à la conscience, prend la mesure des événements, retrouve son appareil photo miraculeusement intact. Albert et Félix sont à bout de force. René Duchamp rejoint Ozie. Ils conçoivent d’allier leurs efforts afin de stabiliser au plus vite la mécanique bojadorienne.

Ozie concentre l’énergie de son cœur à Zéro Énergie, une lumière bleutée émane de ses articulations et de ses yeux alors qu’un vrombissement léger se fait entendre, il effectue avec l’expertise de Duchamp un travail d’une rapidité et d’une concentration surhumaine.

Les engrenages suffisamment remis en place, l’Escadron Étrange aide les autochtones à vider l’eau de la bulle. Puis ils se réunissent avec la reine et debrieffe au sujet du Krabmeister, du bojadorien albinos, sosie de l’ami du député d’extrème-droite.

La reine décide de livrer le Krabmeister aux abysses et leur demande de garder le secret de la cité. Elle leur confie l’ancienne météorite. Ozie décide avec Albert Roche d’aller inspecter les restes du Sleipnir dont le seul morceau n’étant pas tombé au fond de l’abîme porte effectivement les sceaux de Mabuse, mais rien n'est récupérable.

Avant leur départ, une fête est organisée au cours le laquelle, fait extrêmement rare, la reine offre un danse qui ravit et met en émoi sexuel l’ensemble de l’assemblée.

Le récit officiel pour le C.I.D (après quelques remarques acides adressées à ce ladre de M. Guy) : Le sous-marin de Mabuze a attaqué, lançant un étrange rayon sur la météorite ce qui a annulé la bulle. L’eau a écrasé la cité qui a sombré dans l’abîme avec l’essentiel de la météorite. L’Escadron Étrange a mis à bas les forces du Dr Mabuze et récupéré les restes du météore qui a pu subir une altération dû au fait du rayon de l’ennemi ?

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Retour à Paris

Alors qu’Aymeric rejoint ses pénates, il trouve le logis vide et le journal de Jessica Janes :

Entrée 1 - Mon tendre Aymeric,
Depuis ton départ, j'ai accepté une mission du C.I.D.
A ton contact, et aux récits de tes aventures, mon goût pour l'intrigue et l'aventure s'est enflammé. 
J'ai infiltré un club de surhommes aux résultats douteux, le Club de la Camomille au Radium, sous l'identité de Honoré Judor. Quelques maquillages et contraptions fournis par mon employeur ont donné le change. 
Le C.I.D. souhaite que j'infiltre le futur Congrès des Sciences Nouvelles pour évaluer les réelles motivations des différents intervenants.
Par ce journal, je te tiendrai informé de mes avancées.

  • Entrée 4 : J'abandonne la forme littéraire de mes notes.
Nous avons remonté la piste des voleurs du portail. Des vétérans de la Grande Guerre, les Coqs, tatoués d'un coq surmontant deux fusils croisés, qui s'ennuyaient sont devenus cambrioleurs de haut vol sous le nom des Requins du Ciel. 

Seul leur chef, André Messonier, a laissé une piste, les autres s'étant comme volatilisés. Nous le retrouvons et il avoue travailler pour le zeppelin noir qui survole Paris depuis quelques jours, aux ordres des Allemands. Il a trahi ses hommes et les a livrés aux Allemands en même temps que le portail et l'Œil de Xorn.

Dans le même temps, nous avons cherché à en savoir plus sur le Martien et l'Œil de Xorn en allant interroger Robert Darvel. Il nous a raconté l'essentiel de son périple martien, comme dans le livre-témoignage de Gustave Lerouge, ainsi que ses impressions. Après avoir détruit le Grand Cerveau qui asservissait les Pieuvres Invisibles, ces dernières ont sûrement relâché leur emprise sur les Erloors (l'espèce de notre Martien). Mais qu'ont fait ensuite les Erloors vis-à-vis des martiens qu'ils terrorisaient ? 
En tout cas, la Reine Xorn lui a donné un de ses yeux qui lui a permis de revenir sur Terre ; et il a donné cet œil à son grand ami Charpentier pour qu'il l'étudie.

Prochaine étape : nous allons infiltrer le zeppelin noir pour récupérer le portail et le professeur Charpentier grâce aux informations de Messonier. Il semble rongé de remords et nous a donné rdv dans le sous-sol d'un gymnase, 23 avenue de Clichy, dans les Batignolles. C'est là qu'ils ont leur repère et où ils disposent de plans et de contraptions utiles à l'infiltration.

Note à moi-même :
Pourquoi de plus en plus de personnes vivent des nuits agitées, avec le presque même cauchemar d'une éclipse et cette mention d'une "grande nuit qui vient" ?
Des pensionnaires de l'asile visité, des scientifiques de mon entourage et même quelques membres du Club de la Camomille au Radium.
A creuser.

Fin du feuilleton de la Brigade Chimérique :

L'Escadron Étrange et la météorite mystérieuse.

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