Les aventuriers pénètrent un bulle dans laquelle règne une atmosphère et sont conduits à travers les rues par le mérien. Ils croisent nombre d’êtres amphibies nus mais aussi quelques humains accoutrés de vêtements de diverses époques.
Ils sont conduits sur une place au milieu de laquelle trône un piédestal de 10 m sur 6, surmonté d’une colonne portant la météorite d’où semble émaner un fort champ magnétique. Se trouve également un temple ainsi qu’une gigantesque conque : le palais de Sargassim, reine de Bojador.
Elle les reçoit accompagnée d’un humain en blouse blanche élimée. Albert Roche et Aymeric de Saint Sernin se présentent et la reine qui leur avait parlé en anglais passe immédiatement au français. Sa majesté est torse nu avec une queue de poisson, image vivante de la femme-poisson et dégageant une sorte de charme érotique puissant qui met les aventuriers en émoi.
Les deux membres de l’Escadron Étrange indiquent la raison de leur venue ainsi que leurs inquiétudes quant aux Velléités des autres concurrents à la pêche à l’astéroïde.
La reine écoute attentivement mais avec clairement un manque de compréhension des raisonnements des terriens. René Deschamps, le scientifique humain qui l’accompagne, par contre, comprend de façon claire la situation. Il leur narre la façon dont, avec sa science et une chorale mystique de bojadoriens, il a pu repérer précisément l’astéroïde, le capturer dans l’espace et le ramener dans la cité. Ce dernier est vital pour Bojador puisqu’il assure la bulle protectrice alors que la météorite précédente montrait des signes d’affaiblissement certain. La bulle est vitale pour la respiration des humains ainsi que pour protéger la ville de menace de créatures des abysses.
L’entretien fini, un mérien les accompagne dans les quartiers qui leur ont été préparés.
Pendant ce temps, le Victoria enfin libéré de l’anémone géante arrive en vue de l’Étrange Cité sous-marine. M. Guy, Félix Dufaux et François de Vaucasson repèrent au loin l’inquiétante silhouette d’un submersible. Ozie demande alors au responsable du C.I.D. de le laisser avec Félix, équipé d’un scaphandre, aux abords de la ville pendant qu’il surveillera l’approche du nouveau venu.
Les deux compères franchissent la bulle sous le regard étonné des habitants, notamment surpris par l’apparence de l’automate. Ils s’approchent d’un mérien qui accepte de les conduire à la dirigeante.
Ils la rencontrent en présence de deux groupes. L’un humain dirigé par un marin portant dans le dos un harpon à répétition, Théo Sérem. L’autre composé de bojadoriens habillés, menés par un mérien albinos dont le faciès rappelle étrangement à Ozie l’ami du député d’extrème-droite qui proposait un loi sur les êtres artificiels sentients.Prévenu, Aymeric de Saint Sernin et Albert Roche les rejoignent. Les retrouvailles sont de courte durée car une explosion proche secoue le palais-conque. Sortant précipitamment, ils découvrent un sous-marin arborant le crâne de Mabuze stationné au zénith de la ville et du météore et qui a vraisemblablement tiré des torpilles sur le temple qui se trouvait sur la place.
Du navire descendent des scaphandriers portant le logo du crâne qui pénètrent la bulle au bout de filins. Félix laisse sa place au Pharaon Blanc grâce à la magie de son scarabée. Il rompt par télékinésie les câbles, malheureusement les soldats allemands équipés de jets packs atterrissent dans les rues ou sur les toits.
Alors que Le Premier Soldat de France, la Vérité et le Pharaon Blanc commence la bataille à coup d’arc électrique, de rayon laser et de morceau de temple, Ozie file à une vitesse surhumaine vers le Pélican afin de coordonner une bataille subaquatique avec le Victoria contre le vaisseau ennemi.
Dans la ville, le combat fait rage, épaulé par Théo Sérem et son groupe mais gêné par les habitations et le labyrinthe des rues.
Arrivé à l’intérieur du submersible de l’institut du radium c’est la déconvenue car, contacté, M. Guy, visiblement dépassé par la situation, s’enfuit vers la surface à l’excuse de prendre de nouveaux ordres du Nyctalope.
À suivre
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