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samedi 6 juillet 2024

La Brigade Chimérique - Le Mystère de l’Étoile Étrange

Août 1935 - 1 mois après.




Aymeric de Saint Sernin revient de New York fiancé à Jessica Jones.

Le C.I.D. a remis en fonction Ozie. De l'instant où François de Vaucanson fut éteint par la Mante-Religieuse et le moment où il fut rallumé : aucun souvenir, mais parfois des sortes de flash mettant en scène une curieuse lumière rouge.

Un agent du C.I.D., M. Guy le ramène auprès de Félix Dufaux, le Pharaon Blanc et Albert Roche, le Premier Soldat de France.

La session parlementaire est suspendue en août et donc la proposition de l’extrême droite de rendre citoyen les automates n’a pas été résolue.

Ernest Esclangon de l’institut du Radium, officiant à l’observatoire du radium contacte Félix car il a des renseignements sur la source d’énergie animant Ozie. Il donne rendez-vous dans un petit estaminet proche du Palais du Luxembourg et de l’observatoire de Paris.

Voilà, l’Escadron Étrange à nouveau réuni, lorsqu’ils remarquent que tous les passants ont le nez en l’air. Dans les cieux, une sorte de lumière rouge se déplace lentement dans le firmament. Redescendant le nez, Ernest Esclangon apparaît dans leur champ de vision.

Petit homme barbu au profil sémite, il porte des lunettes comportant un dispositif lui bouchant les oreilles. Il vient à eux justement à propos de cette étrange étoile rouge qui aurait potentiellement des liens avec l’énergie alimentant François de Vaucanson.

Le poste de T.S.F. du troquet appelle les gens à rentrer chez eux d’urgence. Les gens paniquent. Ernest part vers l’observatoire suivit de près par l’Escadron. L’aérolite est entouré de flammes rouges et laisse apparaître une sorte de noyau.

Les voici en haut de l’observatoire. D’après Ernest, l’objet serait composé d’un noyau d’un genre très particulier de radium qui fut hypothèsè mais jamais observé.

Ernest se lance dans des calculs. Il met à disposition ses notes qui indiquent que le noyau aurait la taille de l’Arc de Triomphe.

L'astronome estime qu’il va s’écraser dans 1h entre la Tour Eiffel et les Champs Élysée mais globalement tout Paris va y passer.

Albert, Félix et Ozie foncent vers la zone avec la voiture d’Esclangon alors qu’Aymeric reste avec Ernest.

Dehors la chaleur fait éclater les fenêtres du véhicule et les pneus fondent sous l’effet de cette espèce de deuxième soleil. Dans les rues c’est le cahot automobile et piéton alors que les fenêtres des bâtiments se transforment en pluie de cristal.

Aymeric et Esrnest partent à pied vers la Seine.

L’équipée motorisée finit difficilement de rejoindre la Seine dont l’eau ne bout pas encore. Les membres de l’Escadron enjoignent les parisiens à sauter dans l’eau pour échapper aux ondes calorifiques émises par l’astrolite.

Tout à coup, la météorite tourne en angle droit, de façon stupéfiante, en direction de l’Atlantique. Ernest, médusé, repart avec Aymeric à l’observatoire.

L'astronome va dans son bureau pour observer avec une lunette annexe et déclare que l'objet celeste va s’abîmer dans l’Atlantique.

Ozie joint, via le téléphone d’un bistro, l’observatoire pour
vérifier la présence d’Aymeric. Il y est avec Ernest qui est plongé dans des calculs. Le reste de l’équipe les rejoint.

M. Guy arrive avec un stratogyre et nous demande d’aider les parisiens en détresse dans les rues. L’équipe oeuvre jusqu’au petit matin. Puis chacun va se reposer sauf François de Vaucanson qui se rend au C.I.D. pour faire un point.

Midi, rendez-vous au troquet où les discussions de comptoir vont bon train. La radio fait état de quelques morts et des centaines de blessés devant ce qu’elle appelle très finement l’Étoile mystérieuse.

Quand aux héros... un météore qui accélère puis change de direction serait peut-être un aéronef.

Quand un grand noir coiffé d’un turban les approc-he et leur remet une lettre de la part de son maître : le Sultan Tanga Kionga du sultanat de Moyo, petit pays coincé entre le Tanganyika et le Ruanda, ancienne colonie teutone. Le dictateur qui dirige le pays est un surhomme dont la peau est constituée d’un roche bleutée. Il les invite à un souper à 20h le jour même.

L’institut du Radium contacte les aventuriers de l’Étrange et leur propose de participer à une expédition sur l’aérolite. Direction l’Institut où ils sont introduit auprès d'Irène Joliot-Curie et d’un autre gars, dans la cour de l’institut, devant une sorte d’énorme avion équipé d’un flotteur sous la carlingue. Elle nous présente Émile Lagarde, inventeur de l’avion-bathyscaphe, le Pélican.

Le départ ne sera pas avant demain matin après les derniers préparatifs de l’engin.

Cela laisse le temps à l’équipe d’aller faire une visite au Sultan de Moyo. Mais avant cela, chaque aventurier retourne dans ses pénates afin de se préparer au voyage.

Sur ces entrefaites, M. Guy appelle Félix et leur donne rendez-vous au bistro de 2 mages à 18h30.

Ce dernier contacte par téléphone ses collègues sauf Aymeric qui ne répond pas. Du coup, Félix enfourche son vélo et se rend au hangar de la Vérité afin de l’informer du rendez-vous.

18h30, l’équipe rejoint M. Guy au lieu convenu. Il leur propose un contrat type pour s’occuper de l’affaire de l’étoile mystérieuse. Pas de question d’émoluments mais le Nyctalope met à leur disposition son sous-marin : le Victoria.

Puis ils se rendent à Pigalle, où l’adresse communiquée correspond à un cabaret. Un grand noir à l’entrée leur confirme que le Sultan les attend. Dedans, tenture de velours rouge et des murs décorés de peintures érotiques. Une fois introduit dans l’alcove, 5 noirs assis au sol entoure un géant de 2 mètres à la peau bleu. Il les accueille bruyamment alors que les 5 janissaires s’emparent de lance à pointe bleu et s’en vont. Alors qu’alentour des bruits de plaisir se font entendre, le Sultan fait entrer une panthère au dimension hors du commun dont le pelage noir semble aspirer la lumière.

Il souhaite engager les aventuriers afin de s’emparer de la météorite. Ils se mettent d’accord sur une étude de faisabilité pour un salaire d’ingénieur sur un mois. Le repas se passe agréablement.

Ils prennent congé et échafaude une stratégie à savoir prévenir le C.I.D. quand à la présence du sous-marin du Sultan au Havre afin qu’il s’en occupe alors que l’équipe se rendra sur place avec l’engin de l’institut.

Le lendemain 6h00, l’Escadron Étrange se retrouve devant les portes closes du C.I.D. où un planton les éconduits. Ozie finit par convaincre le factotum de joindre M. Guy.

Aymeric se rend à l’Institut du Radium afin de préparer tout le matériel nécessaire. Le reste de ses compagnons rencontre M. Guy et lui fournissent leurs informations. Il appelle le Nyctalope qui les rejoint et leur impose un choix définitif, soit travailler pour le C.I.D. et Gaston Doumergue qui veut médiatiser l’évènement, soit travailler pour l’institut du radium, comme s’ils étaient en concurrence voire ennemis. Albert Roche déchire son contrat et se rend à l’institut alors qu’Ozie, assez sidéré par la façon de penser humaine, et Félix choisissent malgré tout de rejoindre le Victoria au ordre du C.I.D.

À SUIVRE

jeudi 6 juillet 2023

Critique Comics - The Scumbag

Appréciation : 😁
Scénario : Rick Remender
Dessin : Lewis Larosa, Éric Powel, Wes Craig, Adrew Robinson, Roland Boschi
Éditeur : Urban Comics / Indies

L’histoire :
Ernie Ray Clementine est ce que l’on pourrait qualifier « un Sac-à-Foutre ». Son créneau : Baise (à condition de trouver une volontaire pour se frotter à cette épave), Drogues (en tout genre et en grande quantité), Fiesta (avec énormément d’alcool en continue). Et d’ailleurs, c’est en cavalant après sa seringue malencontreusement lâché sur le trottoir, qu’Ernie va se retrouver en plein milieu d’une bataille de Superslips et s’injecter par erreur le contenu d’une autre seringue qu’ils se disputent. Voilà donc un supersérum dans les veines faisant de lui le superhéros ultime détenteur de tous les pouvoirs pour peu que ses intentions soient pures (et là, c’est pas gagné). Il devient alors la cible de groupuscules divers, gouvernementaux, ultra nationalistes racistes, new-âge planqués sur la Lune… Tous rivalisant de promesses et de mensonges pour s’adjoindre les pouvoirs de notre Looser Magnifique.

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Vous avez aimé Next Wave (Marvel) ? Alors vous êtes au bon endroit, dans un comics foutraque et WTF qui va à 300 à l’heure vers une apocalypse sous un cocktail de drogues plus illégales les unes que les autres. Mais là où Next Wave est du pur divertissement, ici tout n’est pas vide de sens, c’est également un prétexte pour Rick Remender d’égratigner, au passage, les divers groupes qui tentent continuellement de manipuler l’opinion publique, qu’ils soient gouvernementaux, sectaires ou autres lobbies, et de nous faire réfléchir, au passage, sur le sens de la vie et l’accession au bonheur.
Le scénario est fendard et le dessin colle bien à l’ambiance grand-guignolesque. Un bon moment à passer avec Ernie Ray Clementine.

Si vous aimez les personnages haut en couleur (même si c’est la couleur de la merde) et les comics déjantés.


lundi 13 mars 2023

Critique comics - The Unamed Geiger

 

Appréciation : 😒

Scénario : Geoff Johns

Dessin : Gary Frank

Éditeur : Urban comics

L’histoire :

Alors que les bombes atomiques pleuvent sur l’Amérique, Tarik Geiger (le bien nommé) met sa famille à l’abri dans son abri anti-atomique personnel. Mais des voisins jaloux l’empêche de les rejoindre alors que le gros champignon illumine le ciel de ses rayons nucléaires. Loin de le tuer, le voilà vengeur post-apocalyptique aux pouvoirs radioactifs. Sa mission : protéger le bunker où s’est réfugiée sa famille jusqu’à ce que le climat local s’améliore. Mais l’Univers vous donne rarement ce que vous attendez et entre les survivants de l’holocauste et la rencontre de deux enfants en fuite, Geiger verra le but de son existence chamboulé.

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Un superhéros en quête de rédemption, une Las Vegas post-apocalyptique déjantée aux mains de caïds tous plus barjos et caricaturaux les uns que les autres, voilà la base de ce comics dans lequel Geoff Johns ne brille pas par son originalité ni par sa qualité d’écriture. Les dessins de Gary Frank d’excellentes factures permettent de faire passer la pilule mais peine à changer une mule en cheval de course.

Une BD très dispensable à moins que vous soyez fan de héros glow-in-the-dark.

 

samedi 20 août 2022

Critique comics - The Shadow Planet

Appréciation : 😊
Auteurs : Blasteroid Bros
Éditeur : Komics initiative

L'histoire :
L'équipage d'un vaisseau spatial répondant à un appel de détresse sur une planète perdue sera confronté à une entité millénaire cherchant sa survie et son expansion.

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Renouant avec les films d'horreur spatiale, les auteurs, visiblement amoureux du genre, nous offrent un scénario court et simple mais efficace servi par des dessins superbes.
Un bon moment de plaisir sans se prendre la tête.

lundi 15 août 2022

Critique comics - Money shot : tome 1

Appréciation : 😋
Auteurs : Seeley Beattie / Isaacs Russel Crank!
Éditeur : Komics initiative

L'histoire :
Dans un futur proche, la Science n'est plus subventionnée, l'Humanité ayant préférée se réfugier dans le divertissement et les spectacles pornos où un vieux baise avec des Kaïjus.
Une équipe de scientifiques travaillant sur un portail de téléportation vers d'autres mondes décide donc de concurrencer l'industrie des films de boules en se tapant des extraterrestres pour pouvoir payer les factures.
Et quel meilleur moyen de faire avancer la Science à travers la sociologie, l'exobiologie, la linguistique, la botanique, la protection contre les IST et que sais-je encore, quand s'amusant avec les populations locales.

Les voyages forment la jeunesse ou la déforme, c'est selon...

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L'idée est amusante et la réalisation de qualité. Le scénario, avant tout fun, se permet de dénoncer nos sociétés plus attirées par le dernier tuto beauté que par la dernière avancée astrophysique. Les dessins sont beaux et savoureux.
Point de vrai BD porno ici, à peine érotique mais plein de répliques drôles et de situations cocasses.

Une BD fraîche, bien agréable par ces fortes chaleurs.

A suivre pour voir si le tome 2 confirme cette ambiance sucrée-salée.

vendredi 15 juillet 2022

Critique Comics : Némésis

 Amazon.fr - Millar & McNiven's Nemesis - McNiven, Steve, Millar, Mark -  Livres

Appréciation : 😐
Auteurs : Mark Millar - Steve McNiven
Éditeur : Panini comics 2011

L'histoire :
Némésis est un super-vilain, un génie du crime. Son super-pouvoir : une super richesse et une super intelligence.
Son but : principalement tuer des personnalités populaires œuvrant pour le bien, la justice et l'égalité.
Il s'en prend cette fois à Morrow, policier dont la réputation et le probité n'est plus à faire. La confrontation entre le bien et le mal sera épique.

Un surhomme, super riche et super intelligent, ça vous rappelle quelque chose ? Mark Millar inverse ainsi le modèle de Batman, nous donnent à voir un "et si..." le plus grand détective était un génie du crime, mix entre une chauve-souris humaine et un joker.
C'est pas très subtil, le scenario est parfois bancal et assez basique, mais c'est fun, palpitant et bien mené. Les dessins de Steve McNiven sont superbes et nourrissent l'histoire très efficacement.
À voir par curiosité comme un film popcorn.

Critique Comics : Wanted

 http://blog.lefigaro.fr/bd/wanted6reg.jpg

Appréciation : 🤩
Auteurs : Mark Millar / J.G. Jones
Éditeur : Panini comics 2008

L'histoire :
Wesley Gibson est un gars minable avec un amour propre comparable à une serpillière. Mais un jour, le destin vient frapper à sa porte pour lui avouer que son père, le meilleur assassin du monde, est mort et lui lègue sa fortune à condition qu'il s'équipe d'une paire de couilles. Il déboule alors dans un univers où les supervilains sont maîtres du monde, après s'être regroupés dans les années 80 et avoir dessoudés tous les superslips. Mais l'entente cordiale entre raclures immorales de tous bords cache bien des pièges. Wesley s'en sortira-t-il mieux qu'au bureau ?


J'avais vu le film "librement" tiré de cette histoire il y a quelques années et les scénaristes hollywoodiens ont clairement fait de la merde.

Ici, Mark Millar nous offre une histoire à 100 à l'heure dans un monde où les super criminels règnent, avec des clins d'œil permanents aux méchants ou héros des grandes licences du comics. Une cape rouge en lambeau dans une vitrine. Un vieil homosexuel et son amant suspendus au-dessus d'un bac d'acide... Bref c'est fun, les dessins de J.G. Jones sont excellents et collent à l'aventure. Et l'univers où les méchants ont gagnés est un pur plaisir. Et, peut-être, en filigrane, la question du pouvoir et du libre arbitre. 151 pages de divertissement assuré.