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samedi 11 octobre 2025

Star Trek - Mort par Entropie

 

Conscient des enjeux et notamment du risque de déclencher une guerre avec les Romuliens, le Commandeur Toss Th’Zholak se précipite afin d’arracher la bombe visant à détruire le module d’occultation fixé sur le générateur.

Soudain retentit un « Stop ! » Reconnaissant le voix du Lieutenant Commandeur James Dijon, son ingénieur, il se fige et lui ordonne de s’occuper du problème. Ce dernier s’exécute immédiatement en omettant de lui signaler qu’il est poursuivit par un Romulien armé d’un disrupteur et de mauvaises intentions.

Alors que l’ingénieur s’affaire, son poursuivant blesse le responsable de la sécurité qui riposte de son phaseur. Le Romulien s’affaisse.

Indiquant à l’ingénieur l’étrange pièce « blanche » qu’il a découvert à parcourant la base secrète romulienne, ce dernier s’en va l’inspecter tandis que Toss est rejoint par le Doc Ben O’keefe qui s’en revient de son rapport au vaisseau Challenger.

Tandis qu’ils ligotent solidement les deux romuliens inconscients, James tente d’accéder à la console de l’étrange pièce blanche, en vain. L’agresseur romulien se présente comme un sub-commandeur et demande à négocier. L’écran d’occultation étant éteint, Toss peut contacter la capitaine lui demande l’envoie en urgence d’une navette.

De son côté, confronté à l’échec, le lieutenant commandeur décide d’arracher une poignée de fils…

Soudain retentit aux oreilles de Ben et Toss : « Veuillez évacuer la base avant son auto-cuisson  ! », le traducteur faisant sont possible avec le langage romulien. Une lumière clignotante rouge envahit la base.

C’est la cavalcade pour échapper à l’auto-cuisson, Toss et Ben trainant leurs prisonniers avec eux. James s’acharne sur la console qu’il a saboté. Au moment où ils sortent en catastrophe, la base s’effondre, soufflant le docteur et l’officier de sécurité ainsi que les deux romuliens. Quant à l’ingénieur, il est d'évidence resté sous les décombres.

À ce moment la navette arrive. Toss ordonne que l’on amène les prisonniers. Un pad est retrouvé dissimulé sur le gradé romulien, fort mécontent qu’on lui confisque ses notes. Finalement James est retrouvé vivant, protégé de l’implosion sous une table.

La navette ramène tout le monde au vaisseau sauf le lieutenant Yoshiko qui préfère rester chez l’habitant afin de terminer son relevé des anomalies sur la planète qui s’avèreront totalement aléatoires.

Après inspection du pad du sub-commandeur romulien et interrogatoire des prisonniers par le capitaine il s’avère que les anomalies ne sont pas issues de Karina 7 mais proviennent de Karina 10, la géante gazeuse proche. Les romuliens ne sont là que pour les étudier car victimes eux aussi de cette mystérieuse émission de tachyons.

La lieutenant pilote Yoshiko est téléportée depuis la planète et l’USS Challenger se dirige vers l’origine des problèmes. L’équipage y découvre l’USS Hamilton, sensé avoir été détruit, en très mauvais état, au milieu des anneaux de Karina 10. Ces anneaux présentent des fluctuations, des ondulations voire des trous, tout à fait anormaux.

Toss, Ben, James et Yoshiko sont invités par la capitaine à assister à une communication de l’amiral. Lors d’une révélation d’informations hautement confidentielles, ils apprennent que le vaisseau retrouvé n’a jamais été détruit mais était en mission pour tester une nouvelle arme tachyonique développé par le scientifique Daemon Spruel. Mission au cours de laquelle le bâtiment n’est jamais revenu.

Toss et ses camarades partent en navette avec pour mission d’aborder l’épave, de retrouver les plans de l’arme et de la désactiver. Les tachyons brouillant les communications ils seront livrés à eux-mêmes.

Après un vol à travers les débris des anneaux partiellement déstabilisés par les émissions tachyoniques, ils attérissent dans le vaisseau disparu et se rendent compte qu’une navette romulienne y stationne déjà. Les voilà donc à avancer dans les corridors du vaisseau en catimini en direction de l’ingénierie.

Et soudain, c’est l’ambuscade ! Les tirs de disrupteur claquent à leurs oreilles. Les membres de Starfleet se mettent à couvert et ripostent. Bientôt, les deux soldats romuliens finissent inconscients, ficelés et remisés au placard.

L’ingénieurie est atteinte sans autres embûches et James y découvre une torpille modifiée fixée directement sur la valve de la chambre intermix. C’est l’engin qu’il doit désarmorcer. Mais convaincu qu’il doit se racheter de son sabotage de la base romulienne, il décide prudemment de n’arracher aucun fils.

L’équipe rebrousse alors chemin jusqu’à l’ascenseur menant au poste de pilotage où ils pourront trouver les plans de la machine de mort.

Les portes de l’ascenseur ont été forcée et seule l’échelle de secours, rouillée et mal en point semble utilisable. Qu’à cela ne tienne, les voilà à grimper à la queue-le-leu jusqu’à essuyer des tirs venus d’en haut. La riposte est immédiate et salutaire sauf pour le romulien qui, endormi par un tir de phaseur bien placé, chute dans le puit de l’ascenseur pour s’écraser en bas.

Une courte montée plus tard et ils sont en vue du poste de commande où trois romuliens leur tournent le dos, occupés à trafiquer l’ordinateur du siège du capitaine. Ce postant de façon optimale sur l’échelle, Toss, James et Yoshiko font feu et les trois adversaires s’écroulent.

Déjouant le sabotage des romuliens, l’ingénieur récupère les plans de la torpille tachyonique. Ils ficellent  les belligérants, comme à leur habitude, avec les câbles qui pendent de toute part dans la ruine qu’est devenu l’USS Hamilton. Puis ils redescendent à l’ingénierie où James inspecte l’engin mortel. Son émission de particules dégrade rapidement son environnement et la chambre intermix va bientôt lâcher. Mais si elle explose toujours reliée à la torpille modifiée c’est tout le système solaire qui y passe alors que si elle explose toute seule, les dégâts seront minimes.

Le lieutenant commandeur s’attelle à la tâche dangereuse et ardue et réussit à désamorcer l’arme. Il la range dans son sac à dos pendant que le commandeur Toss appelle l’USS Challenger pour que soit téléporté les 5 prisonniers romuliens, les perturbations tachyoniques ayant disparu.

L’équipe repart vers la navette mais arrivée à l’entrée du dock, ils sont accueillis par des tirs d’armes lourdes faisant rougeoyer la porte. Vraisemblablement, des romuliens aux commandes de leur navette leur bloquent la sortie. Ils demandent alors une téléportation vers leur vaisseau.

Ils rejoignent rapidement le poste de commande où ils assistent à la désoccultation d’un navire romulien. La capitaine reçoit une communication du Commandeur du navire qui exige qu’on lui rende les prisonniers sous peine de diffuser les projets d’arme tachyonique et leur conséquence à toute la fédération. Après un bref entretien entre Toss, James, Ben, Yoshiko et la capitaine dont il ressort que garder les prisonniers romuliens n’aurait pas grande utilité, ces derniers sont téléportés dans leur vaisseau. L’amiral, hautain et méprisant, jure de tenir sa parole et garder le silence sur cette histoire bien dérangeante pour Starfleet.

Quand aux habitants victimes de Karina 7, ils n’auront d’autre solution que de vivre avec les conséquences du vieillissement accéléré qu’ils ont subi.

samedi 27 septembre 2025

Star Trek - Glissement de temps sur Karina 7


2265. L’USS Challenger NCC 2023 commandé par la capitaine Xen Lara reçoit un message de l’amirauté. Des cas de vieillissements accélérés touchent la colonie de Karina 7. Essentiellement viticole, cette colonie installée depuis 23 ans subit depuis peu d’étranges phénomènes de progéria. Les victimes avérés sont soit des enfants soit certaines zones de la flore locale.

La capitaine demande au commandeur andorien en charge de la sécurité de préparer une petite équipe afin d’aller enquêter. Ainsi, accompagné de l’ingénieur, lieutenant commandeur James Dijon, de la pilote, lieutenant Yoshiko Matsuda et du docteur Ben O’keefe, ils sont téléportés sur la planète.

Ils sont immédiatement accueilli par la gouverneur dans sa résidence campagnarde situés non loin de la capitale, Morgan City.

Toss, Yoshiko et James se rendent à la station radio qui sert également de surveillance de la zone neutre, Karina 7 étant en bordure de l’espace Romulien. Ils ne recueillent aucune information particulière.

Ben est allé à l’hôpital voir l’enfant victime du vieillissement accéléré et constate effectivement que ce dernier présente une physiologie d’un enfant de 6 ans alors qu’il n’a que 3 mois.

Le trio part dernier la radio et se dirige vers une série d’entrepôt dans l’espoir de trouver du matériel technologique, n’ayant pas emporté de tricordeur scientifique. Sur place ils trouvent des structures dans un délabrement anormal. Les bâtiments construits dans le même matériaux que les vaisseaux spéciaux tombent en ruine sous l’effet d’une oxydation accélérée. Le matériel électronique dans les caisses est dans un triste état mais ils n’arrivent pas à repérer un épicentre, l’étrange phénomène semblant frapper au hasard.

Le lieutenant se fait téléporter un tricordeur scientifique et ils rejoignent le Doc à la capitale. Ils y retrouvent également les viticulteurs peu content, leur principale source économique étant littéralement en train de tourner au vinaigre comme a pu le constater entre-temps Ben lors d’une discussion et dégustation avec l’ingénieure œnologue locale.

Ils repèrent alors un agriculteur, Knol Zein, objet de moqueries de ces compatriotes car il clame haut et fort avoir vu un étranger dans ses vignes s’adonner à d’étranges affaires. Il est persuadé qu’il s’agit d’un romulien. Il l’accompagne dans son champ où il leur montre un trou fait à l’emporte pièce, des ceps déterrés, d’autres tranchés net et un vieillissement de la flore montrant à l’évidence que le trou en est l’épicentre.

Toss suit des traces à travers les vignes suivi par ses compagnons jusqu’à un champ occultant. Une fois traversé, ils découvrent un porte métallique adossée à la colline. Le lieutenant commandeur utilise son phaser pour l’ouvrir. Derrière toute une installation scientifique cachée sous la colline. Mais cette dernière est fraîchement détruite, des flammes finissent de carboniser instruments et pads sur lesquels ont a très probablement tiré au phaser afin de détruite toute preuve.

Alors que le Doc ressort de l’installation afin de contacter l’USS Chalenger ce que le champ occultant empêche, James et Yoshiko tentent de récupérer quelques preuves tandis que Toss, phaser au poing, visite prudemment les couloirs de l’installation. La plupart des pièces et matériels ont été détruits et sont rongées par les flammes. Il découvre une étrange pièce séparée par deux sas et entièrement recouverte d’un matériaux blanc. Il parvient finalement à une porte derrière laquelle il entend des voix. Il ouvre discrètement et découvre deux romuliens lui tournant le dos en train de placer ce qui est d’évidence une bombe sur un appareil attenant au générateur du lieu. Il fait feu sur l’un d’eux qui s’écroule. L’autre enclenche la minuterie et appuyant sur un insigne disparaît dans un champ de téléportation.

A suivre

dimanche 3 mars 2019

Star Trek Atlantis - Saison 2 - Entrée 2

J'adore quand un voyage se déroule sans accros.

Journal de bord
Entrée n° S02E2
Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha

Sortant bredouilles de notre rencontre avec le médecin, nous accostons, le sous-lieutenant Ch'tatrir et moi-même deux Adigéons présent dans le bar, nos deux équipiers étant restés à l'extérieur afin d'éviter tout débordement hormonal.



Ils nous apprennent qu'il ne possède pas le docteur Oger Rémur qui est actuellement détenu par Ganz dans le vaisseau. Mais si nous le faisons sortir de la pièce à gauche en entrant, ils veulent bien faire affaire avec nous, lui extirper les informations nous intéressant et nous les livrer.
Nous trainons alors dans la station, échafaudant des plans pour une opération coup-de-poing prévu à la nuit tombée.
Les sous-lieutenants Ducarde et Polikovewitch inspectent l'installation de la station afin de la plonger potentiellement dans le noir. Finalement, l'idée est abandonnée, le marché n'étant que très faiblement éclairé.
Le soir venu, nous nous dirigeons vers l'entrée du vaisseau, dépassons le portier Orion et l'assommons d'un tir de nos phaseurs puis nous le tirons hors de vue.
Puis nous entrons, et constatons que la musique tonitruante émanant du bar sera propice à notre entreprise. Nous nous embusquons après que le Numéro Un nous ait répartis nos cibles. Nous envoyons les deux gardes aux pays des rêves. Le sous-lieutenant Ducarde ouvre la porte de la geôle et nous découvrons Oger Rémur d'une race visiblement insectoïde, un Xindi.
Nous sortons rapidement après que le Numéro Un ait assommé un client trop curieux.
Nous profitons des ombres pour avancer dans le marché. Nous nous débarrassons avec le moins de dégâts possibles de deux vigiles Orion et cachons les corps. Puis dans la foulée, nous endormons les deux autres miliciens à l'entrée du "dôme".  L'un d'eux, plus résistant, ayant néanmoins subit plusieurs blessures avant de s'écrouler.
Nous sommes saisis par le froid extérieur et devons enfiler nos masques à oxygène ainsi qu'aider le médecin Xindi visiblement très éprouvé par la température.

Un fois à la navette, le Numéro Un décide de garder Oger Rémur et de ne pas le remettre aux Adigéons. Il convient avec lui que ce dernier a demandé la protection de la fédération ce qui permettra d'avoir un motif de le ramener à bord de l'Atlantis.
Oger Rémur peut nous dresser un portrait robot de Lazarus ainsi que nous donner un signe distinctif mais pas plus, car ses fichiers médicaux sont restés dans sa clinique dans l'Omariékon.
Le Cadet Liland de la Section 31 devra s'en contenter, l'ensemble des infractions au règlement que je devrait omettre dans mon rapport officiel me pèse. Je m'en ouvre au Numéro Un et le Cadet Liland nous assure qu'une fois l'évaluation du Capitaine April effectué par la section 31, nous recevrons directement ce genre d'ordre de notre supérieur hiérarchique.
Arrivée sur l'Atlantis, le sous-lieutenant Ch'tatrir fait mettre le Xindi en quarantaine médicale, puis nous rejoignons le Capitaine dans son bureau pour le debriefing où nous lui remettons la puce de donnée.
Le Capitaine April nous accorde un jour de repos. Deux jours plus tard nous sommes convoqués sur la passerelle. Nous devons aller contrôler une colonie minière sur Corolianus IV, en charge d'une importante prospection de Dilithium qui n'a pas donnée signe de vie depuis deux semaines.
Le système de Corolianus est constitué d'un nuage d'Oort particulièrement dense au sein duquel se trouve un vaste disque d'accrétion planétaire inachevé sur les bords duquel se situe Corolianus IV. Il s'agit d'un espace sous aucun protectorat, une zone franche.
Nous traversons le nuage d'Oort qui brouille nos senseurs, le sous-lieutenant Ch'tatrir à la manœuvre, je me place au poste de combat. Dès que nous avons passé le nuage, nos senseurs détectent un objet flottant non loin de Corolianus IV. Il s'agit d'une structure inconnue de 10km de long sur 8km de large composé à 80% d'un organisme vivant. Nos senseurs passifs ne révèlent rien d'autre de la structure et nos senseurs actifs ne détectent rien sur la colonie de 200 âmes.
Alors que nous nous plaçons au dessus de la colonie et nous rapprochons de l'atmosphère afin de procéder à un bioscan, l'engin entame une rotation pour nous faire face. Le Capitaine envoie un message pacifique sur tous les canaux.
Un pic d'énergie émane de l'objet et un colossal rayon plasma nous heurte partiellement. Nous ne subissons aucun dégâts structurels mais il s'ensuit une perte de 40% d'énergie en baisse constante.

Fin de l'Entrée n° S02E2 du journal de bord


dimanche 24 février 2019

Star Trek Atlantis - Saison 2 - Entrée 1

Mission : On nique ce soir !

Journal de bord
Entrée n° S02E1
Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha

Nous voilà revenus Cht'tatrir, Ducarde, Poliakovevitch et moi-même des confins de l'univers et du temps après avoir sauvé ce que nous pûmes des galaxies volées par les 100 derniers.
Nous retrouvons notre capitaine et l'équipage de l'Atlantis dans un état de vieillissement avancé, dû à une distorsion temporelle fatale.

Rentrée sur Terre, notre NX-05 est radoubé en NX-05b et la Fédération nous accorde 2 mois de congé et le grade de sous-lieutenant. Durant ce temps la guerre avec les mystérieux Romuliens est officiellement déclarée.
Un nouveaux Capitaine, Robert April est affecté à l'Atlantis avec comme Numéro Un Christopher Pike.
Notre mission est de trouver de source de Dilithium afin d'approvisionner en énergie la flotte sur le pied de guerre.
Cependant, lors du debrief le Capitaine nous missionne pour aller échanger un prisonnier actuellement au fer contre une puce de donnée contenant des informations sur le déploiement de la flotte Romulienne le long de la frontière Klingon.
L'échange se fera auprès de Ganz, sur une station marchande établie sur la planète Vereks III.
Le prisonnier est Korax, un Klingon ayant subit une chirurgie le faisant passer pour un humain. Il faisait parti des trois espions que nous avions arrêté lors de l'incident du Kobayashi Maru. L'un deux était mort lors de cette échauffourée, l'autre semble avoir eu des problèmes de santé lors de son interrogatoire.
Nous l'escortons jusqu'à la navette que pilote le Cadet Liland. Mais soudainement le Cadet assomme de son phaseur Korax. Il se présente à notre Numéro Un, Ch'tatir, comme faisant parti de la Section 31, section secrète de la Fédération et nous charge d'une mission secrète. Nous devrons arriver à rencontrer le médecin personnel de Ganz afin de pouvoir identifier Lazarus, l'espion humain ayant infiltré les Romuliens et actuellement en danger. C'est ce même Lazarus qui nous avait prévenu du piège Romuliens lors de l'incident Kobayashi Maru. Lazarus se trouve être le célèbre Officier Charles Tuker III, surnommé "Trip". Le médecin de Ganz s'est chargé de sa transformation en Romuliens et se trouve être le seul en mesure de l'identifier.
Nous acceptons, quelques peu gênés, cette mission parallèle puisque notre Capitaine, encore en évaluation par la Section 31, n'est pas au courant.
Nous débarquons donc sur Vereks III. Il s'agit d'une bien étrange station constitué d'un énorme vaisseau encastré dans la lèvre d'un immense cratère d'impact. Il est entouré d'une 50ène de containers, le tout recouvert partiellement par un "dôme" assurant un certains confort environnemental.
En dehors de cette protection, les nuits sont extrêmement froides et parfois le taux d'oxygène baisse drastiquement.
Les pistes atterrissages étant hors dôme, nous nous équipons tous de deux réserves d'oxygène et  escortons notre prisonnier vers la station.
Nous pénétrons dans un marché fréquenté par un nombre assez incroyable de races extraterrestres inconnues. 
Le sous-lieutenant Ch'tatrir prend contact avec des humanoïdes vert d'environ 2m50 qui semble patrouiller. Ce sont des Orions qui nous indique très laconiquement que nous pourrons trouver Ganze dans le vaisseau échoué, le Omariékon qui sert de bar.
Le long du chemin nous remarquons qu'entre autre, le marché fait dans le négoce d'esclaves ce qui ne manque pas de mettre en colère le sous-lieutenant Ducarde.
Nous arrivons aux tuyères du vaisseau dont celle de gauche sert d'entrée. Un Orion de garde nous laisse passer vaguement intéressé. A l'intérieur, sur la droite, deux gardes nous refoule et nous redirige vers l'entrée du bar constituée par un rideau de plastique.
A l'intérieur la musique est tonitruante, une beuverie orgiaque où se trémousse langoureusement des femelles à la peau verte peu habillées, dans un coin une vente d'Orionnes est organisé. Et là, contre toute attente, le Numéro Un et Poliakovewitch semble fascinés par une Orionne dès le premier regard, au point d'en oublier la mission. Ils ne pense plus qu'à acheter ce spécimen alors que nous ne disposons d'aucun crédit. Il échafaude de l'acheter et réunir leur finance inexistante. Ils commencent à enchérir. Je tente de les ramener à la raison, usant même de la force. Le sous-lieutenant Ducarde évoque un coup de pied dans leurs parties mais je préfère en revenir à la mission.


Je localise Ganz à l'étage, me fait annoncer et conduit notre prisonnier, accompagné de notre ingénieur, à la rencontre du marchand. Il nous reçoit cordialement, mettant fin à une négociation avec des êtres ailés haut de 3m, des Adigéons. Il nous offre un alcool qui nous met le sous-lieutenant Ducarde et moi dans un état libidineux.
Je résiste tant bien que mal et sous couvert d'un équipier malade convient d'une rencontre avec son médecin contre une visite de notre navette. Je réceptionne la clef de données puis redescend rejoindre les mâles de l'équipe, occupé à élaborer des plans de plus en plus invraisemblable : la voler, agresser l'acquéreur...

Je me vois contraint d'user de mon pincement des nerfs vulcains et de les sortir inconscient de cet antre de la concupiscence.
Dehors, nos équipiers reprennent pleinement leur moyen, abasourdis de leur comportement. Je mets au courant le Numéro Un qui conçoit que la demande de Ganz est étrange et potentiellement dangereuse. Il part avec le sous-lieutenant Ducarde en direction de la navette afin de préparer la visite du marchand, suivant mon conseil d'organiser des duo mâle-femelles pour la suite de la mission dans cet environnement propice aux écarts dictés par les pulsions.
J'attends plusieurs minutes et retourne dans le bar pour inviter Ganz à la visite de notre navette. Il la visite sous le regard vigilant du sous-lieutenant Ch'tatrir pendant qu'un garde qui l'avait accompagné en fait le tour sous mon contrôle.
Nous revenons ensuite avec lui au Omériékon et sommes introduit auprès de son médecin, Philbon Max. Le Numéro Un évoque son malaise à la vue de l'Orionne et nous apprenons qu'il s'agit de leur talent. Elles sécrètent des phéromones qui subjuguent les mâles des autres espèces. Malheureusement, il n'a aucun renseignement sur l'opération de l'officier Charles Tuker III car c'est son prédécesseur, O.G. Rémur qui a pratiqué l'opération. Mais suite à un désaccord avec son patron ce dernier a été vendu aux Adigéons.

Fin de l'Entrée n° S02E1 du journal de bord


dimanche 25 février 2018

Star Trek Atlantis : Entrée 7&8

La fin de l'Univers



Journal de bord
Entrée n°7&8
Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha
Date stellaire inconnue


Beaucoup de choses nous sont arrivés durant cette courte période et je peux affirmer avoir assistée à la fin de l'Univers.

Mais reprenons au début.

... Et pendant ce temps, à l'infirmerie, le Lieutenant Pak-Won-Tan a relevé 32 "vieilles fractures" reparties sur le corps de l'enseigne Willis. Ce qui est fortement inhabituel mais non inexplicable. Pourtant cela semble rendre l'Enseigne Ch'tatrir irritable.

Je demande un entretien avec la Capitaine McCormac afin d'avoir des précisions sur l'état du Kobayashi Maru mais elle n'en sait pas plus. Elle m'autorise d'autres part à visiter l'androïde D-12.
Après deux heures de voyage subspatial, l'Enseigne Poliakovevitch capte un message de détresse émis par le Capitaine Vance du Kabayashi Maru. Il signale des mines galactiques dans son cadran et une perforation de la coque de son vaisseau ainsi que de nombreux blessés.

Nous sortons de distortion et entrons immédiatement en alerte rouge après avoir détectés des vaisseaux inconnus stationnant à six millions de kilomètre de notre position.
Avec l'équipe composée des Enseignes Ch'tatrir, Ducarde, Poliakovevitch, Pak-Won-Tan et Miller, nous empruntons la navette Indiana pour nous porter au secours du kobayashi Maru. L'Enseigne Ducarde a emporté un générateur de champ de force, sur mon conseil, afin de colmater facilement des brèches. Le Capitaine McCormac nous demande de faire un tour de d'observation du navire en détresse, le temps de préciser quelques relevés étranges à savoir un signal rythmique accompagnant le brouillage Romulien et qui nous fait penser à du morse.
Nous temporisons donc, laissant à nos ingénieurs le temps de décoder le message et à l'Enseigne Ch'tatrir de heurter le Kobayashi Maru avec notre navette et d'endommager le sas.

Finalement, l'Enseigne Ducarde nous en révèle la teneur du message crypté:

-Début de transmission-

"Lazarus - Starfleet piège - Embuscade Romulienne par télécontrôle - Cargot perdu - Repartez immédiatement distortion maximum - Lazarus"

-Fin de transmission-

Lazarus se trouve être le nom de code d'un espion au sein de l'Empire Romulien d'après les "sources" de l'Enseigne O'Brook.
A cet instant, trois vaisseaux Klingons sortent d'hyperespace et commencent un feu maladroit sur le Kobayashi Maru. Le Capitaine nous demande de revenir sans attendre sur l'Atlantis sous les appels de détresse de l'équipage du cargot.
Nous rejoignons notre navire alors que le Kobayashi Maru est coupé en deux par les tirs ennemis et que le Capitaine McCormac ordonne un saut en distorsion.

Les Enseignes Poliakovevitch et Ducarde détectent rapidement que notre système informatique est contaminé par un code Romulien complexe. Pendant les deux jours nécessaires pour rejoindre la base spatiale onze, abandonnant définitivement le Kabayashi Maru, nos techniciens s'attèlerons compenser les réactions inopportunes du système alors que les Enseignes Ducarde et Poliakovevitch arriverons à isoler le code Romulien au bout de six heures, mais sans parvenir à l'éradiquer.

La base stellaire onze en vue, le Numéro Un me demande de l'accompagner pour un voyage en navette jusqu'à cette dernière, toute communication pouvant propager le virus Romulien.
Alors que les réparations s'engagent, une grande partie de l'équipage se voit accorder quarante-huit heures de permission sur la base.
Le Capitaine me demande de superviser le transfert de l'androïde D-12, son entretien initial avec les autorités de la base et d'assurer un suivi pendant le temps de la permission.
Alors que l'Enseigne Ducarde recherche des activités artistiques, l'Enseigne Ch'tatrir surveille étroitement le cadet Willis sous prétexte d'amitié et pour ma part, je sollicite un rendez-vous amical auprès du Lieutenant Commander T'prynn, l'officier vulcaine assignée à la base onze. Nous parlons de choses variées ainsi que de la question Romulienne qui me préoccupe. Mais visiblement, alors que je pensais qu'un Officier Commander aurait accès à des informations supplémentaires, il est évident que les informations dont nous disposons sont vraiment confidentielles et n'ont pas filtrées.

De plus, nous apprenons peu après par l'Amiral Gardnernous que l'Enterprise a été pris sous les feux de vaisseaux vulcains dans les parages d'Alpha Centaury trois. Le Conseil de la Fédération soupçonne des vaisseaux télécontrôlés par les Romuliens. Ce qui semble confirmé par de "vrais" destroyer vulcains venus au secours de l'Enterprise. Néanmoins cela met la Coalition des planètes Unis au bord de l'explosion, ce qui est probablement la stratégie Romulienne pour exacerber la défiance latente des espèces, peu rationnelles, les unes envers les autres.
Les dirigeants de la Coalition ont confiance dans les Vulcains et compte déclarer une guerre contre X afin d'éloigner tout soupçons des membres de cette institution. Tout cela est bien sûr totalement secret et rien ne doit filtrer pour l'instant.
De même, la base scientifique de Kalder deux a été détruite par des bâtiments vulcains évidemment télécontrôlés, base dont l'intérêt stratégique pour les Romuliens est connu.
Il semble également que les sytèmes des navires terriens sont moins vulnérables au piratage que celui des autres espèces. Et nos systèmes étant à nouveau opérationnel, que la console de pilotage a été entièrement changée, une nouvelle mission nous est donnée, aller vérifier la potentielle présence de cristaux de dilithium dans le secteur d'Alpha Eridannie.
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Avant de partir pour le secteur d'Alpha Eridannie, je recommande que la console de pilotage piratée soit envoyée rapidement pour analyse et les autorités me confirment qu'elle sera acheminée rapidement et en toute sécurité vers un laboratoire d'analyse secret.
D'après les fichiers de la base de données, Alpha Eridannie quatre était, il y a environ deux siècles et demi, lors d'une précédente excursion, une planète dépourvue de vie et subissant un âge glaciaire. Son seul intérêt est la présence potentielle de cristaux de dilithium.
Lors des deux jours de vol pour s'y rendre, il ne m'échappe pas que le capitaine McCormac est morose. Je subodore que sa place actuelle ne lui convient pas et lui pèse.

Alors que nous sommes encore en distorsion une analyse de nos senseurs nous révèle que tout le secteur d'Alpha Eridannie, étoile, planètes, tout semble avoir disparu.
Les explications logiques sont, soit la console est toujours en panne, soit tout le secteur est soumis à un champ de brouillage, soit tout le secteur a réellement disparu.


Nous sortons de distorsion pour confirmer, à l'aulne de la réalité, que bien qu'incroyable, c'est bel et
bien la troisième solution qui est la bonne. Je contrôle rapidement les montres de quelques membres de la passerelle et constate, comme je m'y attendais, qu'elles sont désynchronisées, ainsi que les différentes horloges du système du vaisseau. Cela ne peut qu'indiquer une altération du temps dû, très probablement, à des déformations gravitiques. Il fallait à présent déterminer si ce phénomène était naturel ou artificiel. Les senseurs longue portée nous indiquent également que deux autres étoiles sont manquantes et qu'en fait tout le secteur stellaire a disparu. Le secteur Sigma delta étant le plus proche, nous nous y rendons et constatons une aberration optique en lieu et place de l'étoile Béta Réticuli, une sorte de vortex.


Suite à une intuition, je cherche une corrélation dans la position des planètes, pensant à un probable alignement mais un ingénieur fait remarquer que les étoiles se placent sur des cercles concentriques. Nous calculons l'épicentre situé non loin et le Capitaine décide de s'y rendre. Pendant le voyage de trente heures, je demande quelques analyses supplémentaires aux Enseignes Ducarde et Polikovevitch sur les étoiles disparues. Ils me confirment que la disparition fut subite donc plutôt d'origine artificielle que naturelle.
Nous sortons de distorsion pour se retrouver à proximité immédiate d'un vortex et en plein chaos dû à la présence de multiples puits gravitationnels. Je demande aux Enseignes Poliakovevitch et Ducarde de calculer un itinéraire d'éjection en utilisant les perturbations entre les diverses fluctuations gravitationnelles comme effet de fronde. Mais la console de l'Enseigne Ducarde explose et celle de l'Enseigne Poliakovevitch surchauffe.


Tout à coup tout s'arrête, le vaisseau se stabilise dans un vide absolu. Plus d'étoiles visible et la console de pilotage indique un bon de cent millions d'années dans le futur.
Les Enseignes Ducarde et Poliakovevitch remettent rapidement en fonction la console de navigation et nous voyons apparaître sur l'écran principal un groupe de dix étoiles qui se révèlent être les étoiles disparues. Et derrière cette constellation improbable se dresse un mur, une structure gigantesque de
cinquante années lumière au minimum, parcouru par des lignes de lumières. Perplexe devant tant de phénomène improbable, nous nous perdons en conjecture et émettons l'hypothèse que la structure est un sphère, comparable à une sphère de Dyson. Le capitaine McCormac ordonne que l'on s'en rapproche. La structure se révèle être d'un seul tenant. La paroi n'émet ni n'absorbe aucune énergie. Une couche d'atmosphère respirable s'étant sur cent mètre de hauteur "au dessus" de la paroi. La gravité équivaut à 0,98.

Le Capitaine me demande de préparer une équipe de terrain afin d'aller explorer physiquement cette barrière. Ayant besoin de collaborateurs de confiance et suffisamment aguéris, je demande aux Enseignes Ch'tatrir, O'Brook, Miller, Poliakovevitch et Ducarde de m'accompagner.
Le Numéro Un prend les commande de la navette Indiana, mais très vite nous constatons que la structure vers laquelle nous nous dirigeons perturbe grandement les instruments de navigation. L'Enseigne Ch'tatrir devra faire son approche et atterrissage à vue. Malheureusement le gigantisme de la structure rend extrêmement difficile tout repérage visuel. Le Numéro Un entame une approche prudente. Et finalement, 10 m plus loin... nous nous écrasons sur la surface de la sphère.

Les Enseignes Ch'tatrir, O'Brook et Poliakovevitch sont inconscients. Aussitôt, je tente de ranimer
l'Enseigne O'Brook  avec sa trousse de soin et j'envoie l'Enseigne Ducarde contrôler l'état des autres membres de l'expédition. Je pratique un scan médical puis utilise un des médicaments pour réveiller tout le monde.
Une fois que mes coéquipiers sont à nouveau opérationnel, nous sortons de la navette après avoir préalablement contrôlé l'atmosphère. Nous marchons dans un environnement blanc à perte de vue et nous nous éloignons les uns des autres à la limite de notre vision afin de couvrir plus de terrain.
L'immensité de la construction et cette saturation permanente de blanc rendent notre exploration malaisée. Au bout de quelques instants, aiguillé par une intuition, je tire au phaseur sur la surface, mais le rayon de l'arme ne l'atteint pas et ma batterie indique un charge proche de zéro. L'étrange structure siphonne l'énergie de notre matériel. J'en informe immédiatement mes coéquipiers et l'Enseigne Ch'tatrir court contrôler la navette. Il rend compte par comlink que cette dernière est à plat et bien pire, que sa peinture s'écaille et qu'elle présente de façon générale des usures anormales. Le temps se déroule étrangement en ce qui concerne tout notre matériel, sans affecter, semble-t-il les organismes vivants. Nous essayons de prévenir l'Atlantis avec les faibles restes d'énergie dont on dispose puis, en désespoir de cause, nous tentons de rejoindre un des bords de cette autoroute de lumière sur lequel nous évoluons.



Lors de notre longue marche, l'Enseigne Ducarde repère un triangle gris sur la surface. Il s'agit d'une rampe, blanche sur blanc, descendant à un étage inférieur que j'emprunte. Soudain, je ressens une sorte de caresse psychique qui est à deux doigts de me faire tourner de l'oeil. Je continue cependant ma progression et je repère difficilement, dans cette éternité immaculée, des sortes de globes flottant à quelques distances. J'essaie de les contacter mentalement et une nouvelle fois je ressens une espèce de doux contact psychique mais trop violent pour mon cerveau, et je m'évanouis.


Je reprends conscience petit à petit. Je flotte au dessus du sol ainsi que mes camarades. Commence un échange avec les entités-globe. Ils nous expliquent que nous sommes à la fin de l'Univers et qu'ils tentent d'échapper à l'Entropie en sauvegardant quelques systèmes. Cependant en les déplaçant dans le futur, les étoiles ont subit une discontinuité temporelle entrainant un vieillissement et les transformant en super-novae. L'Enseigne Poliakovevitch leur fait entrevoir une possible solution à leur problème, en faisant l'inverse et que les "Cent Derniers" comme ils se nomment repartent dans le passé. Je complète son excellente idée en indiquant le double avantage de s'éloigner de la "Fin" et donc d'avoir du temps pour se préparer convenablement à l'évènement même si je reste extrêmement septique sur la quelconque possibilité de contrecarrer les lois de l'Entropie. Cela dit, selon les sciences vulcaines, le voyage temporel est également impossible, notre état actuel prouvant le contraire.


Nous contactons l'Atlantis avec l'accord des "Cent Derniers" mais le capitaine McCormac qui nous répond est audiblement atteint d'un vieillissement avancé.
Puis nous ressentons un chaos d'émotions intense et nous nous retrouvons sur la passerelle de notre vaisseau face à une Capitaine McCormac devenue cacochyme. Nous nous sentons alors comme "aspirés en arrière" et revenons dans notre espace temps.
Sur le vaisseau Atlantis NX-05, il ne reste que 18 membres d'équipage vivants et grabataires, nous mis à part et deux systèmes solaires ont définitivement disparu, transformés en super-novae.

Fin de l'Entrée n°7&8 du journal de bord


dimanche 28 janvier 2018

Star Trek Atlantis - Entrée n°5 Suite

Journal de bord
Entrée n°5bis

Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha
Date stellaire 6 Août 2155


... La porte est verrouillée. L'Enseigne Ch'tatrir la crochète très efficacement. Au delà se trouve une ruelle en cul-de-sac débouchant sur une des grandes rues de la ville. Pour l'instant, nous ne nous aventurons pas plus loin, préférant visiter la troisième porte située dans ce couloir. Il s'agit d'un grand atelier de confection. Des pièces de vêtements trainent de-ci, de-là et nous imaginons que les machines qui s'y trouvent sont des sortes de métier à tisser. Le Numéro Un appelle le reste de l'équipe et enjoint les Enseignes Poliakovevitch et Ducarde à trouver un moyen d'alimenter nos appareils. Alors que je récupère, en visitant l'atelier, un tuyau pouvant me servir d'arme, l'Enseigne Poliakovevitch parvient à connecter un des étranges câbles minéraux transportant l'énergie à un de nos tricordeurs. Le Numéro Un lui demande de charger en priorité un communicateur, mais changer l'interface déjà bricolée semble demander du temps. L'Enseigne Ducarde vient l'épauler.

D-12 Memories - Entry 1
Après une rapide discussion avec l'Enseigne Ch'tatrir où je lui fais part de mes craintes à propos d'une possible usurpation d'identité au sein de notre groupe par un androïde local, il demande au Lieutenant Pak-Wan-Tan un examen à l'ancienne de toute l'équipe. Puis, il s'en va démonter les pieds de table où nous étions ligotés et arme ses troupes. L'Enseigne Ducarde le prévient discrètement que l'attitude de l'Enseigne Poliakovevitch est suspecte. Il semble mettre beaucoup trop de zèle dans les procédures de sécurité et fait trainer l'adaptation de l'interface de rechargement.

À ce moment là, j'ai pu observer un changement important dans le comportement de l'Enseigne Ch'tatrir. Partant du postulat arbitraire que seules de vraies créatures vivantes pouvaient excréter leurs déchets, l'Enseigne Ch'tatrir se mit en tête de faire uriner ou déféquer tout le monde, et dans les plus brefs délais, en commençant par l'Enseigne Poliakovevitch. Ainsi pendant que le Numéro Un aménageait deux salles en lieu d'aisance, et s'appliquait à épier chaque miction de ses compagnons, je fis quelques observations éclairantes.
En premier lieu, j'ai pu vérifier que les Endoriens, en situation de stress, révèlent une inclinaison à l'obsession et à la paranoïa (comme le signale la base de donnée vulcaine). En deuxième lieu, je me dis que si des étrangers visitaient cet endroit plus tard, ils pourraient en conclure de façon erronée que les humains éprouvent désespérément le besoin de marquer leur territoire. À moins qu'ils ne concluent plus simplement que l'humanité est composée de "gros dégueulasses".

D-12 Memories - Entry 2
Finalement, profitant de ce que l'Enseigne Poliakovevitch est occupé à tenter de "faire pleurer Popol" sous les ordres et le regard du Numéro Un, l'Enseigne Ducarde accélère la manœuvre et connecte un communicateur au dispositif de chargement qu'il vient de terminer. Lorsque deux d'entre eux sont à demi chargé, nous décidons de sortir de l'endroit, profitant de l'obscurité de la nuit. Le Lieutenant Pak-Wan-Tan, l'Enseigne Miller et l'Enseigne Ch'tatrir se dirigeront vers la sortie afin de se soustraire au brouillage radio auquel est soumis la cité, pendant que les Enseignes Ducarde, Poliakovevitch et moi-même nous dirigerons vers l'étrange dôme des loisirs.

Et pendant ce temps sur l'Atlantis...
Nous y arrivons rapidement, sans rencontrer la moindre âme qui vive. Surveillant de façon continue les agissements de l'Enseigne Poliakovevitch, je fouille le Club House qui se trouve près du lac mais en vain. Je décide que nous devons repartir à présent à l'Hôtel de Ville où doit normalement nous rejoindre le reste de l'équipe. Effectivement, le Numéro Un et nos camarades nous retrouvent rapidement.
La sortie hors de la ville n'a pas été concluante. Le brouillage radio s'étend trop loin et sans équipement adéquat, le froid et le manque d'oxygène ne permettent pas de contacter l'Atlantis, si celui-ci est encore en orbite, ce que nous doutons de plus en plus. Nous fouillons la mairie, sans résultat nous permettant d'imaginer une échappatoire. Après une courte discussion avec l'Enseigne Ch'tatrir, il suggère de repartir vers l'entrepôt de départ pour trouver la source d'énergie qui alimente la ville, et recharger les tricordeurs - afin de dissiper le doute qui le ronge quant à l'identité de chacun. Je suggère de rechercher d'autres entrepôts dans les parages. 

D-12 Memories - Entry 3
Alors qu'avec le Numéro Un je m'apprête à pénétrer dans un deuxième hangar similaire à celui dans lequel nous étions enfermés, nous recevons un message d'urgence de l'Enseigne Miller nous demandant de revenir, alors qu'en arrière plan nous entendons un voix inconnu dire : "Ça va trop loin !". Elle nous communique que l'enseigne Poliakovevitch a "arraché son visage" pour révéler un être artificiel.

D-12 Error 404
Après une faute tactique de l'Enseigne Ducarde qui révèle de vive voix à l'étrange machine que nous sommes en chemin, j'arrive sur les lieux. Alors que l'Enseigne Ch'tatrir reste caché en arrière, je découvre à mon tour que sous les traits de l'Enseigne Poliakovevitch se cachait un robot d'une structure inédite. Il me révèle qu'il faisait parti de l'assistance des colons arrivés il y a cent-cinquante ans sur cette planète. Elle traversait alors une ère glacière et petit à petit, les membres humains succombèrent alors que des trois robots les plus évolués il ne resta que lui à force de se phagocyter pour se réparer. À la fin, un des derniers survivants lui donna la possibilité de ressentir les émotions et d'accéder à une forme de conscience très évoluée. D-12 décida alors de réaliser le rêve de ses concepteurs. Dans sa volonté de recréer une colonie sur cette planète, il a envoyé des doubles de nos personnes à bord de l'Atlantis afin de le saboter et de l'obliger de se poser, ignorant que ce type de vaisseau ne peut entrer dans l'atmosphère d'une planète de type Minchara.
En pendant ce temps sur l'Atlantis

Je m'engage dans un raisonnement logique avec lui, soulignant les nombreuses incohérences de son raisonnement à propos par exemple du peu de chance de survie des nouveaux colons, du crash certain de l'Atlantis ou des représailles de la Coalition des Planètes qui en découleraient. Je lui propose à la place de quitter cette planète avec nous et de rendre hommage à ses créateurs en faisant profiter à l'humanité de ses connaissances et de ses découvertes. Alors que le vrai Enseigne Poliakovevitch nous rejoint, éberlué, accompagné d'un habitant de la ville, D-12 accepte ma proposition et permet au Numéro Un, sorti de sa cachette, de contacter l'Atlantis.

À peine connecté, le "capitaine par intérim" McCormac nous appelle et après un explication sommaire nous demande de nous rassembler sur un espace dégagé afin de téléportation, toutes nos navettes ayant été sabotées.
À l'évocation de ces informations, le fait que le Numéro Un McCormac soit à présent Capitaine, plusieurs hypothèses m'apparaissent et aucune n'est rassurante.
Nous entendons que le cadet Willis, surnommé par l'équipage humain "les deux bras gauches", exécutera la manœuvre de téléportation. Mes compagnons s'inquiètent. Nous apparaissons finalement sur la passerelle face à un cadet Willis à la fois soulagé, enthousiaste, transpirant à grosses gouttes et arborant moustache et bouc, ce qui interpelle profondément l'Enseigne Ch'tatrir. En effet d'après ses derniers souvenirs sur le vaisseau, il était imberbe.

Capitaine McCormac
Mais, nous sommes appelés à la Ready Room pour débriefer avec le Capitaine McCormac. Je donne des instructions aux agents de la sécurité présents pour accompagner D-12 dans des quartiers et d'assurer avec une constante vigilance sa "protection" en attendant les ordres du Capitaine. Les couloirs sont marqués de tirs de phaseurs et du sceau d'une bataille.  Le Capitale McCormac nous apprend que les usurpateurs ont tué le Capitaine Adams alors qu'il donnait l'ordre de quitter l'orbite, et fait douze blessés. Nous lui faisons un compte rendu de notre aventure et lui décrivons précisément D-12, son histoire, ses intentions, sa personnalité apparente. Puis, nous nous dirigeons vers l'infirmerie pour un contrôle approfondi, exigé par l'Enseigne Ch'tatrir.

Ce dernier est très inquiet à propos de l'apparence du cadet Willis, surtout quand ce dernier lui affirme avoir toujours porté sa pilosité faciale. À nouveau, il semble que l'Enseigne Ch'tatrir entre dans une nouvelle phase obsession/paranoïa. Il va voir le médecin en chef Pak-Wan-Tan pour lui livrer ses doutes et organise avec l'aide de l'Enseigne Ducarde un "petit accident" sur le cadet Willis afin de l'obliger à passer un examen complet.
Je reste dubitatif quant à la méthode, risquée entre les mains de l'Enseigne Ducarde en panique. 

Mais, loin de nos préoccupations présentes, une nouvelle mission prioritaire nous est assigné par l'Amiral Gardner. Alors qu'un accord pour l'entrée d'Alpha Centaury dans la Coalition des Planètes avait été trouvée, impliquant une entrée conjointe de Draylax pour limiter une prédominance humaine, des destroyers vulcains ont attaqué Alpha Centaury. Etonnée, j'apprends également que l'avant-poste scientifique de Kalder 2 a, lui aussi, subit un bombardement. Mais Starfleet soupçonne que, comme pour les Klingons, il s'agisse, en réalité, de vaisseaux piratés par des Romuliens.

Nous devons, quand à nous, nous précipiter, une nouvelle fois, au sauvetage du Kobayashi Maru dont les scientifiques vulcains à bord, devaient en fait construire une station espion dans la constellation Gamma Hydra, à la limite des territoires Klingon et Romulien.

À l'infirmerie, en examinant le cadet Willis que l'Enseigne Ducarde à malencontreusement blessé, le Lieutenant Pak-Wan-Tam fait une étrange découverte...

Fin de l'Entrée n°5 du journal de bord

dimanche 21 janvier 2018

Star Trek Atlantis - Entrée n°5

Journal de bord
Entrée n°5

Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha
Date stellaire 6 Août 2155

Une semaine est passée depuis le évènement sur Kronos. Suite à notre implication dans les derniers évènements, les Équipiers Ch'Tatrir, Ducarde, O'Brook, Poliakovevitch et moi-même sommes promus Enseigne.
L'Enterprise est partie pour une mission diplomatique dans le système Alpha Centaury qui souhaite rentrer dans la Coalition des Planètes face à une opposition Vulcain, Endorien... qui trouve qu'il y a déjà bien trop d'humains au sein de la Coalition.
Après une réunion de laquelle l'Enseigne Ch'tatrir sort perturbé, il nous apprend que l'Enseigne O'Brook a pu enregistrer les preuves vidéo Klingon grâce à un tricordeur modifié.
Nous sommes assignés au quart Alpha à présent, et poursuivons la mission de pacification de la route stellaire Terre-Altaïr.
Le lieutenant Ramirez découvre une planète lors de son temps de repos. Il s'agit d'une colonie oubliée qui se serait établie il y a cent-cinquante ans sur Idriss 2, non loin de notre route actuelle. Le Capitaine Adams décide de rompre la routine et d'aller "jeter un coup d'œil" comme disent les humains.
C'est un planète de classe Minchara dont l'atmosphère quelque peu ténue nous imposera simplement un masque respiratoire léger. Les senseurs du vaisseau ne repèrent aucune vie de type humanoïde. Par contre nous repérons un grande structure, un dôme d'environ cinq-cent mètre de diamètre au milieu d'un ensemble de petites collines.
Le Capitaine Adams demande à l'Enseigne Ch'tatrir de regrouper un équipage pour une mission d'exploration. Le Numéro Un sélectionne les Enseignes Ducarde, Poliakovevitch, moi-même, le Lieutenant et médecin en chef Pak-Wan-Tan - l'Enseigne O'Brook étant occupé sur une autre mission. Je recommande l'Enseigne Jennifer Miller pour compléter la sécurité de la mission.
Nous décendons en navette jusqu'à proximité du dôme.
La structure est en fait constitué d'un dôme principal et d'un dôme plus petit, mitoyen.
L'Enseigne Poliakovevitch arrive à pirater l'ouverture du sas et nous pénétrons sous la direction du Numéro Un. A l'intérieur nous découvrons des bâtiments typiques du XXème siècle. Les rues sont désertes. Aucun bruit ne vient briser le sentiment de solitude et d'abandon que nous ressentons. Sauf que tout semble neuf, les infrastructures et les véhicules sont en parfait état, bien entretenus, sans une trace de poussière.

Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe

Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Nous nous séparons en deux équipes pour couvrir plus de terrain. Les maisons sont vides, avec des frigos vides, pas une trace de vieillissement. Pas d'eau ni électricité dans les habitations, tout est parfaitement propre.
Le Lieutenant Paqwon Tan relève sur son tricordeur que toute la végétation est un dérivé de carottes ; arbres, arbustes, herbe...
Nous échangeons avec l'autre équipe notre impression de village témoin, de décors improbable. Mais pourquoi et entretenu par qui ou comment ?






Alors que la première équipe remonte la rue principale vers le centre du village, nous nous dirigeons vers l'interface entre le grand et le petit dôme. Nous repérons un cimetière à l'extérieur, au pied d'un colline. Le deuxième dôme apparait être un centre de loisir avec son lac central, ses circuits de promenade à pied ou à vélo.
Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Nous recevons une communication de l'enseigne Ducarde. L'équipe une vient de rencontrer des autochtones et nous demande de la rejoindre à l'hôtel de ville, sur la place centrale.
Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Peu après, deux enfants surgissent dans notre rue et nous proposent de nous conduire jusqu'à nos coéquipiers. Prétextant une discussion avec les jeunes humains, je demande au médecin en chef de faire discrètement un scan complet. Les résultats sont troublants. Les formes de vie qui nous font face ne sont pas vivantes, du moins pas selon nos critères, et surement pas constituées à base de carbone.
Nous rejoignons l'équipe première à la mairie. La ville entière était à une fête en célébration du Jour des Pères Fondateurs ce qui voudrait expliquer l'impression d'abandon de la ville lors de notre arrivée. Nous leur demandons quelques précisions sur leur condition de vie. Ils mangent une sorte de lichen poussant à l'extérieur du dôme. Quand aux archives que nous sommes désireux de compulser, elles demeurent dans les restes du vaisseau des Pères Fondateurs. Le maire accepte volontiers de nous y conduire. Chemin faisant, je traîne à l'arrière du groupe avec le Numéro Un afin de l'informer du statut physiologique particulier de nos hôtes mais étrangement, le maire, distant d'au moins vingt mètre, entend parfaitement notre échange et promet que toutes les étrangetés seront bientôt expliquées.

Nous pénétrons à sa suite dans un entrepôt et aussitôt un bruit de gaz se fait entendre. Le maire et mes compagnons s'écroulent inconscients avant que je ne sombre à mon tour malgré le masque respiratoire que je m'étais empressée d'appliquer sur mon visage.

Nous nous réveillons entravés sur des planches dans un pièce plongée dans le noir. J'entends mes camarades autour de moi qui s'échinent déjà à tenter de se libérer avec force grognements. Je garde mon calme, me concentre et me conditionne afin de glisser une de mes mains hors des sangles qui les lient, au prix de blessures légères. Je finis de me détacher puis à tâtons libère le Numéro Un, puis tout deux, l'ensemble de nos coéquipiers. Communicateurs, tricordeurs ont été vidés de leur énergie. Dans nos phaseurs ne reste que le minimum permettant juste une explosion forcée de la chambre.
Je propose deux choix au Numéro Un : l'attente et l'embuscade, ou s'échapper immédiatement en faisant exploser la porte de notre prison. Il opte pour la deuxième solution. Je place donc mon phaseur contre la serrure de la porte, en bloquant le tout avec une des tables sur lesquelles nous étions attachés. La porte est expulsée sous la puissance de la déflagration et nous nous retrouvons dans un couloir muni de plusieurs portes.

Avec l'Enseigne Ch'tatrir, je m'approche de l'une d'elle. Derrière, une sorte d'atelier de montage où trônent des bouts de corps, des membres, des écorchés..., ce qui semble être des morceaux de robots dont la technologie inconnue nous dépasse tous totalement.
Il apparait sur les moniteurs - dont l'Enseigne Ducarde explore l'interface déroutante - qu'"ils" nous ont dupliqués ce qui nous inquiète passablement avec le Numéro Un. En effet, il apparait que nous sommes restés inconscients au moins trois jours, temps largement nécessaire pour nous remplacer au sein de l'Atlantis en vue d'un plan d'invasion.
Alors que l'Enseigne Ducarde commence à maîtriser l'étrange ergonomie des ordinateurs présents, l'Enseigne Poliakovevitch, à la recherche d'une source d'alimentation, arrache un écran mural et... fait tout planter.
De notre côté, le Numéro Un et moi, nous dirigeons discrètement vers la deuxième porte du couloir...

Fin de l'Entrée n°5 du journal de bord