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vendredi 15 juillet 2022

Critique Comics : The Twelve

Appréciation : 🤩
Auteurs : Straczynski - Weston
Éditeur : Panini comics 2021

L'histoire :
En pleine seconde guerre mondiale, tous les super-héros américains se lancent dans la bataille. On ne se souviendra que des membres de l'équipe menée par Captain America et tous les autres seront oubliés. Pourtant lors de l'attaque du bunker d'Hitler, 12 héros de l'Age d'Or des comics disparaîtront pour revenir dans le monde 63 ans plus tard.

Ses pionniers des Justiciers Fantastiques parviendront-ils à s'intégrer à un monde bien loin de leur rêve de Futur radieux ?
Y a-t-il encore une place pour ces merveilles de la Science ?
Le Reporter Fantôme aura beaucoup à écrire et découvrir pour répondre à ces deux questions.

Ça faisait longtemps qu'une BD ne m'avait emporté et fait vibrer autant.
Prenez 12 héros oubliés de l'Âge d'Or, congelez les pendant 60 ans puis réinjectez les dans le monde moderne. À part si vous vous appelez Captain America, il y a toutes les chances que ça ne se passe pas bien. Des drames qui vous ont amené à devenir un super-slip aux drames que vous vivez après un demi-siècle d'absence, tous seront impactés, aucun n'en ressortira indemne, peu resteront vivants.
Car c'est bien le concept qu'ont choisi les deux auteurs. Prendre des héros oubliés, des seconds couteaux et de leur appliquer un traitement réaliste, de tailler dans la masse, de les maltraiter comme sait le faire la vie. La recette est connue et a permis de faire de très bonnes histoires chez DC ou chez quelques indés, mais c'est plus rare chez Marvel et pourtant, une fois de plus, cela fait une histoire mature, aux personnages terriblement attachants, dont les drames touchent au cœur.

samedi 11 décembre 2021

Hexagon universe / Marvel - Thunderbolts : Le vandale du musée Guggenheim

Thunderbolts – Le vandale du musée Guggenheim

Dans l’épisode précédent : Nos trois vilains à contre-emploi sont une fois de plus appelés pour sauver la Grosse Pomme de séismes étranges. Au terme d’une traque mystique conduite par les spectres de Renée Zelweger, le Docteur Druid finit par les envoyer dans une autre dimension à la poursuite du malfaisant responsable des nuisances causées par le Démolisseur et le Boulet.

Maximus, le Sconse©, et l’Homme-Absorbant se retrouvent sur une vaste plaine verdâtre après un désagréable moment de spaguettification mystique.

Le sol est recouvert de dalles souples sous le pas. A l’intersection de 4 d’entre elles sort invariablement une touffe d’une herbe bizarre.
La plaine est divisée en son milieu par un ligne de pierres plantées. Elle file comme une colonne vertébrale rocheuse jusqu’à une forêt à l’horizon.
Si les espèces de dolmen sont de petite taille et espacés au début, ils grandissent à mesure et se rapprochent tout au long du chemin, au point de former une muraille de plusieurs mètres à quelques distances.

Il faut donc choisir. A gauche, où une forme serpentiforme survole la forêt.
A droite, où un îlot flotte dans le ciel à côté de la forêt.

Alors qu’ils avancent, ils remarquent que les dalles arborent des nuances de vert.
Derrière eux, deux collines semblent vaguement former un sillon inter-fessier en se rejoignant.

Le Sconse© est persuadé d’être au musée Guggenheim à New York. Il prend donc la direction des affaires et décide ses deux compères de prendre par la droite.

Chemin faisant, ils se rendent compte que les pierres dressées sortent littéralement du sol et sont composées de la même matière souple que les dalles. A mesure de l’avancée vers la forêt, elles rapetissent et s’espacent à nouveau.
Nos explorateurs de l’étrange remarquent également que la plaine est bordée de vide de chaque côté, comme si elle flottait dans l'espace. Arrivé au bout du chemin, ils se retrouvent devant une colline alors qu’à leur gauche l’étrange forêt semble pousser sur une sorte de promontoire de plusieurs mètres de haut.
A leur côté, les pierres plantées portent à présent à leur base un espèce de petit bourrelet caoutchouteux et s’arrêtent non loin de là.
Et, à y voir de plus près, une forme bilobée de plusieurs mètres pointe sous les frondaisons de la forêt.
Le dallage s’arrête brutalement, pour laisser place à un sol uniforme toujours dans les nuances de vert.

Les super-vilains en maraude grimpent sur la colline pour constater qu’elle plonge brutalement, décrivant un angle de 90°, pour passer sous une autre colline située des centaines de mètres plus bas dans le vide.
Au dessus de leurs têtes, trois yeux ailés semblent les observer de façon dubitative.

Des collines fessues, des pierres dressées comme une colonne vertébrale, un sol souple et une forêt étrange font dire à Maximus qu’ils arpentent le corps d’une sorte de créature de taille improbable.


Au loin, un crâne immense, portant bandeau et couteau entre les dents, flotte dans le ciel.
Le Sconse© reste persuadé qu’ils sont dans la salle principale du musée d’art moderne, qui, décidément, à fait dans la démesure.

Au-delà de la colline, flottant dans le vide, l’îlot se révèle inaccessible.

Afin de prouver l’erreur d’appréciation du prince inhumain, le vilain à gaz plante un méchant coup de griffes dans le sol. Immédiatement, l’environnement se rebelle. Les dalles se soulèvent, la forêt se tourne pour faire apparaître un monumental visage de femme. La colline devient son épaule, son bras, sa main soutenant un sein semblable à une autre colline. La forêt se révèle être ses cheveux sur un fort joli cou de taille improbable.

Ce faisant, l’épaule se déplace et l’îlot se rapproche un peu alors que l’espèce de sirène, cosmique et immense, ouvre la bouche et vomit des hordes d’atrocités aquatiques tentaculaires à l’odeur de marée prononcée.


La nuée s’abat sur les trois trouble-fêtes qui l’esquivent après avoir constaté que leurs pouvoirs ne fonctionnaient pas.
Pas de transformation pour l’Homme-Absorbant, pas de gaz pour le Sconse© et pas de super-intelligence, de contrôle mental ou de bouclier pour Maximus.
Ce dernier réalise soudain que sans champ de force et avec un cerveau commun, il est taillé comme une crevette en cas de bagarre. Il convient qu’il lui faudrait pousser un peu de fonte en salle ce qui ne tombe pas dans l’oreille d’un sourd pour Creel.

Finalement les horreurs volantes continuent leur chemin, comme suivant quelque courant aérien invisible.
La Néréïde à taille cyclopéenne se détourne du trio
d’insectes qui l’a agacée, toujours tenant son nichon d’une main.
Bien que plus proche, l’île flottante reste hors de portée, au delà de son épaule.
Le Sconse© récidive donc, tel le repris de justice qu’il est, et rebourre la drôlesse d’un double coup de griffes.
Le sol se cabre, l’épaule finit à portée de saut de l’île dans le ciel, et le titan à gros
nibards s’apprête à abattre sa main sur les lilliputiens importuns.

Creel n’hésite pas, prend son élan, saute et atterrit sans trop d’effort sur le sol de l’ilot.
A quelques pas une sorte de vieille tour de pierre, et au loin, survolant toujours l’épaule gauche, la forme serpentine se déroute soudain, passe devant le visage du titan femelle et file en direction de l’île.
Un peu inquiet, Creel est rejoint par Maximus qui, décidément, convient n’être pas taillé physiquement pour l’aventure. Creel lui propose de le prendre en main une fois revenus sur Riker’s Island.

Le Sconse©, encore en arrière, voit la main s’abattre alors qu’il commence à peine sa course d’élan.
Il parvient à passer entre deux doigts palmés et profitant de l’effet de souffle, accompli un bon prodigieux qui l’amène avec une certaine virtuosité à côté de ses collègues. 
Il en profite pour râler sur les animatroniques défectueux de cet exposition au musée Guggenheim.

Mais déjà, la silhouette vermiforme se rapproche et s’avère, sans trop de surprise, être un dragon...vert.
Sans plus attendre, nos trois explorateurs dimensionnels se ruent vers la tour.
L’Homme-Absorbant tente à nouveau d’utiliser son pouvoir sur les parois du bâtiment mais en vain.
Le dragon souffle en vol et carbonise le pied de l’édifice.
Heureusement les héros malgré eux se sont déjà repliés à l’intérieur.

Alors que les flammes luisent derrière la porte, les trois pistoleros découvrent, à leur droite, un escalier courant sur le mur intérieur de la tour, composé juste de dalles plantées. Des voix à peine audibles semblent leur parvenir des hauteurs.
A leur gauche, un petit escalier en colimaçon descend vers une trappe. Des cliquetis se font entendre derrière.

La fine équipe décide de visiter les étages et arrive rapidement au sommet où, après avoir passé une trémie, elle se trouve sur un palier muni d’une porte.
Creel, qui commence à en avoir marre de ce pays fantasmagorique de fumeur de oinj, tourne la poignée et ouvre. Il découvre un géant de 2 mètres 50, le torse nu, à peine habillé d’un pagne, portant des incrustations métalliques sur le corps ainsi que des tuyaux qui lui partent du dos et le relient à une énorme cuve.
D’une voix tonitruante, le colosse se présente comme étant Charicon Le Tout Puissant et leur demande :
« Qui va là ? », très rapidement suivi par un « Dégagez ! ».
Puis il se tourne, s’empare d’une barre de fer à peine dissimulée dans son dos, mélange d’épée usée et de gourdin métallique, et le brandit de façon menaçante.


L’Homme-Absorbant fait un roulé-boulé entre ses jambes mais manque de lui écraser les noix au passage avec son
boulet.
Le Sconse© bondit et s’attaque immédiatement aux tuyaux à coup de griffes. Il en tranche deux. Charicon hurle de douleur. Un liquide épais aux effluves indéfinissablement familières s’en échappe.
Physiquement au désespoir, Maximus s’empare du fusil mitrailleur qu’il transportait depuis le début de l’aventure et appuie sur la queue de détente… Mais rien ne s’ensuit.
Charicon lève à nouveau son tranchoir et se focalise sur le Sconse©.
Maximus court vers les tuyaux puis stoppe net. Il a repéré une manette permettant de débrancher rapidement le système d’alimentation du géant. De plus, il a reconnu l’odeur étrange du liquide baignant l’endroit. C’est celle de l’encre fraîche. Tout baigne littéralement dans l’Encreverse©, ici.

Pendant que le justicier à poils évite de se faire poutrer, Creel balance son boulet sur la cuve espérant la faire voler en éclats. Mais le verre est épais et malgré un coup direct, il ne parvient qu’à la fendiller.
A ce moment, le prince d’Attilan lui crie que la manette arrête tout. Cependant, Charicon s’est retourné contre  l'Homme-Absorbant. Il parvient à s’écarter du chemin vrombissant de la masse, court, saute avec style sur la manette qui, activée, débranche tous les tuyaux reliés au colosse.
Charicon hurle à nouveau et semble commencer à mincir subitement.
Maximus se met la confiance et lui plante un coup de pied dans les gesticules. Le malfaisant hurle encore de douleur dans son tréfonds plutôt que spécifiquement à cause de ses génitoires.
Le Sconse© en profite pour lui taillader le genou. Les jambes du géant ploient, il hurle encore et lève son arme alors que sa métamorphose en 2D se poursuit.
Creel le désarme et son épée se pose au sol, voletant comme une feuille.
L’inhumain renouvelle son attaque sournoise de l’entre-jambe, usant probablement d’un art de combat vernaculaire. Charicon se déchire en deux par le milieu. Les deux morceaux de la feuille représentant le colosse tombent mollement au sol.

En même temps, le mur portant la cuve s’enroule comme un papier peint qui se décolle. Derrière, une pièce baignée dans une lumière rouge apparaît. A l’intérieur, des filaments écarlates retiennent des gens qui murmurent sans cesse. Le sol de la pièce est baigné d’Encreverse©.

Maximus entre sur un « Qui est là ? » un peu incongru. Une grosse voix lui répond « Tu entends mon nom ! » alors qu’autour de lui, les espèces de pantins humains chuchotent en chœur « Stigmata... ».
Le Sconse© qui s’est avancé, renchérit d’un « On vient voir le maître ! » qui obtient immédiatement une réponse murmurée « Il est là ! ».

A cet instant, une silhouette longiligne et comme constellée d’étoiles se découpe dans un coin de la pièce et des filaments se jettent sur Maximus et lui enserrent le bas du corps.
L’adversaire sort de l’ombre, la peau grise, une jupe en cuir habillant ses jambes et des lumières étranges parcourant l’un de ses bras.
Une vaguelette sortit de nulle part agite le liquide à ses pieds qui vient se déverser dans la salle qu’occupent encore le Sconse© et l’Homme-Absorbant.
Autour du prince d’Attilan, les prisonniers des filaments sont tous tatoués. Il reconnaît même Toby Gould alors que les lianes rouges resserrent leur emprise sur ses membres inférieurs.

Creel fonce dans la pièce et profite de l‘élan pour mettre un rentron au gars gris. Il lui déchire littéralement la face mais l’autre sourit d’inquiétante façon.
En arrière plan, le Sconse© libère un prisonnier en découpant ses lianes à coup de griffes. Stigmata à l’air de peu apprécier l’exercice.


Les aventuriers repèrent derrière lui une sorte de lutrin sur lequel trône un objet lumineux et indéfinissable duquel sort soudain une voix féminine : « Monsieur Stigmata, vous êtes là ? ».
Le malveillant à l’air de redoubler d’agacement au son de cette voix et il tente de violer le cou immaculé du noble inhumain qui parvient à parer l’attaque au dermographe.
Creel cherche à aider son camarade en essayant de péter le coude de son adversaire qui lâche son outil qui pendouille alors au bout d’un tuyau à ses côtés. Mais des lianes s’agrippent aux guibolles de l’Homme-Absorbant et la créature à peau grise s’éloigne de lui pour récidiver ses envies créatrices sur la peau de Maximus.

Le vilain à gaz libère son troisième prisonnier sans vraiment un effet concret sur l’ennemi si ce n’est le rendre encore plus furibard.
Creel arrache les filaments qui l’entravait alors que le tatoueur mystique parvient enfin à réaliser une œuvre sur le cou de l’inhumain et ce, sans son consentement.
L’Homme-Absorbant enlace l’artiste dégénéré par l’arrière et le renverse d’une German Souplex digne des meilleurs matchs de catch. La créature vient s’écraser la gueule au sol et son réservoir dorsal d’Encreverse© alimentant son dermographe, vole en éclats. Le liquide rejoint celui du sol qui s’illumine alors comme un sapin de Noël.

Couché sur le dos dans la flotte magique après son dernier mouvement de combat, Creel découvre que le plafond de l’endroit est transparent. A travers la verrière, il voit au moins 10 étages au dessus d’eux, comportant chacun 6 prisonniers. Leur adversaire s’est créé une bonne petite réserve de mana et à ce tarif là, le Sconse© a du pain sur la planche.

Du coup, ce dernier pète le boulon, saute sur leur ennemi et le marave. Il tranche dans le vif et lui ouvre les côtes qu’il semble avoir en surnombre.
Sur le lutrin, le machin lumineux continue à invectiver le méchant. On dirait un service relation-client d’une boîte qui lui intime de régler ce qu’il doit sous peine d’arrêt de service.
Le Sconse© est définitivement en rage face à un adversaire qui commence à faire des graffitis sur le mur le plus proche, trempant son dermographe à même l’encre du sol. Il est hors de question, pour notre héros poilu, qu’un petit rabouin dégrade le musée Guggenheim avec ses tags malpropres. Il le défonce toutes griffes dehors en visant les points vitaux.

Maximus s’est approché du lutrin et constate que la lumière provient d’un écran sur lequel il voit au premier plan une dame masquée derrière laquelle s’étend un immense entrepôt. Il contient de très nombreuses caisses et des nains qui s’activent, de prime abord, à sculpter de l’Encreverse©.

A la vue de Maximus, à l’évocation de son appartenance aux Thunderbolts, la dame au masque coupe immédiatement la communication.
Le vilain gris hurle de frustration et alors qu’il a presque fini de dessiner son tag représentant un dragon, le Sconse© l’ouvre littéralement en deux et il choit doucement au sol sous la forme de deux morceaux de feuillet. Puis, le vilain à gaz s’empare du dermographe tombé au sol et gribouille le graph de l’adversaire, pour plus de sécurité.

Un moment de calme s’installe et soudain Maximus et le Sconse© entendent une sorte de voix interne qui leur dit « Laisse Gnoul ! ». Ils en informent Creel. Puis tout trois décident de prononcer la formule ensemble.

Une spaghettification mystique plus tard et les voilà revenus à l’hôpital devant un Toby Gould redevenu jeune.
Le paysage qu’ils ont parcouru leur apparaît clairement 
composé de l’ensemble des tatouages du jeune homme. Dragons, sirène cosmique, yeux volants, crâne de pirate… tout y est.

L’Homme-Absorbant ne peut s’empêcher de se moquer du tatouage si mignon dans le cou du prince d’Attilan. Ce dernier, touché dans son ego autant que dans son cou, le menace de représailles mentales.

Lors du débriefing, nos héros par accident apprennent que la dame au masque est Madame Masque, une des sbires influentes au sein de la Maggia.
Hank Pym a réussi à établir un lien entre les immeubles ciblés et leur position géographique.
Maximus doit soulever de la fonte et apprendre à se démerder en cas d’échauffourée. Creel lui propose son aide.

Enfin ,il est évident pour tout le monde que des petits malins se sont lancés dans la contrebande d’artefacts magiques et que ça pue du cul !

 
 Scénario MJ Fétidegrigou, Batmax, X.O., Gourmatron

samedi 13 novembre 2021

Hexagon universe / Marvel - Thunderbolts : Séisme à New York (part 2)

Les Thunderbolts : Séisme à New York (part 2)

Dans l'épisode précédent : Les Thunderbolts rentrent à peine d'une expédition en Papouasie Nouvelle-Guinée où ils ont affronté des agents du S.H.I.E.L.D. horriblement mutés par des cristaux tératogènes inhumains contaminés à l'uranium.


Après un rapide débriefing avec Luke Cage, nos héros malgré eux rejoignent le Docteur Druid. Il leur apprend que l'arme du Démolisseur a été entièrement forgée magiquement. Ce qui est surprenant car très rare puisqu'il faut disposer d'une forge magique.
Il a créé un médaillon qui, si il est a proximité d'une telle arme, sera capable d'en remonter la source magique.

A ce moment, la télévision annonce de nouveaux étranges séismes à New York, près du Shea Stadium de la Guardia.
L'Homme-Chose n'étant pas disponible pour une obscure raison, probablement en lien avec les offrandes de Maximus après chaque voyage, c'est en Quinjet que les 3 compères sont envoyés sur les lieux.


Après 10 mn de pilotage moyen, effectué par Hank Pym, les voilà en vue du quartier de l'Aéroport de la Guardia, aux environs de Flushing Meadows.

Au sol, c'est la panique. Un immeuble penche dangereusement et ne tient que parce qu'il s'est calé contre un autre. Des gens courent, fuyant l'écroulement prochain.
Même depuis l'aéronef, des coups sourds se font entendre, rappelant l'épisode précédent avec le Démolisseur et sa pince-monseigneur magique.


Mais, ils ne peuvent se poser à proximité et l'endroit le plus proche pour un atterrissage est le Shea Stadium. L'Homme-Absorbant décide de sauter de l'engin, comptant sur sa métamorphose en acier pour assurer sa rencontre avec le sol.

Sortant du cratère qu'il vient de créer, Creel se dirige immédiatement vers l'origine des tremblements, bien décidé à foutre sur la gueule au Démolisseur.
Mais, alors qu'il pénètre dans un immeuble par un trou béant dans sa façade, il se fait surprendre par une attaque par le derrière.


Le crâne sonnant les matines, il voit le Démolisseur le surplombant et lui intimant l'ordre de se casser dare-dare. L'Homme-Absorbant tente alors d'attraper le pied-de-biche de l'adversaire pour s'approprier son pouvoir, mais le Démolisseur esquive et le poutre à coups de barre.

En arrière plan, les chocs et les tremblements continuent, et avant de sombrer dans l'inconscience, Creel voit le Boulet apparaître dans une encoignure de porte et lancer à son comparse : « T'as pas fini de jouer ! » tout en lui faisant signe de se radiner.


L'Homme-Absorbant est donc au sol, dans les vapes, après avoir été lâchement assommé.
Pendant ce temps, Maximus et le Sconse atterrissent au stade de la Guardia et se mettent en route au pas de course pour rejoindre l'épicentre des mystérieux séismes qui menacent une fois encore la grosse pomme.

Ils arrivent devant un immeuble qui fut un hôpital privé et dont la façade n'est plus qu'un trou offert aux 4 vents. Ils y trouvent l'Homme-Absorbant au sol, à peine revenu à lui. Le Sconse le soigne alors qu'il les met au courant pour la paire de vilains qu'ils vont devoir affronter.
Tous trois remontent la piste des vibrations et plus ils se rapprochent plus un vrombissement sourd met à mal leurs oreilles.
En haut d'un escalier menant au sous-sol et à un bloc opératoire, ils aperçoivent le Boulet faisant tourner à une vitesse fantastique son arme éponyme, qui semble se charger ainsi d'une énergie fabuleuse avant de s'abattre au sol dans un fracas terrible et une onde de choc prodigieuse.

Maximus juge que l'immeuble ne tiendra pas bien longtemps à ce rythme. Il prend le contrôle mental du tourniquet de chantier et lui intime l'ordre de donner des coups de son engin à son comparse.
 
Le Sconse descend dare-dare l'escalier alors que Creel absorbe les matériaux environnant : béton et acier.
 
Le vilain à gaz évite les attaques du professionnel du bâtiment avec sa pince-monseigneur magique, et réplique à coups de griffes.
Le Démolisseur tombe à terre.

Maximus n'arrive plus à contrôler le Boulet qui semble bénéficier d'une protection surnaturelle et du coup, ce dernier s'en prend au Sconse.
Celui-ci se ramasse donc un coup d'outil magique de chantier dans la truffe qui l'envoie s'écraser dans un mur proche. Durant l'opération, au moment du choc, le Sconse voit comme un kaléidoscope de versions différentes de lui-même se manger également la sphère de métal dans le groin !
Puis l'affreux du BTP reprend son tournoiement avec son arme afin d'en asséner un ultime coup au sol.
Mais Maximus s'obstine à prendre l'ascendant mental sur l'autre Boulet, là, et au risque de se faire péter un claxibule parvient à immobiliser le récalcitrant.
Et là, déboule l'Homme-Absorbant avec son propre boulet. Utilisant une manœœuvre d'une précision horlogère, il en fout un coup dans la tronche du Boulet  qui se retrouve subitement sur le chemin de sa propre arme qui continuait à tournoyer au-dessus de sa tête.
Bing ! Bang ! L'aller-retour d'acier volant lui met le teston au carré mais déclenche également l'explosion magique qui termine d'achever les fondations de l'immeuble qui cède et s'écroule sur eux.

Maximus se tire sans se préoccuper de ses partenaires d'infortune.

Creel est face à un choix. Il décide de sauver le Sconse avant qu'il ne soit enseveli. Cependant, dans un geste instinctif, avant de ramasser son camarade, il lui prend le médaillon enchanté et le balance au plus prêt du boulet du Boulet. Puis, en deux bonds prodigieux, il quitte l'endroit avec son sac humain sur le dos alors que moellons et autres pans de murs choient autour de lui.

A l'abri relatif du trottoir d'en face, le trio (dont un tiers momentanément inconscient) regarde s'écrouler définitivement l'immeuble façon 11 septembre.
Puis les pompiers arrivent, et Creel leur confie son compagnon à queue touffue. Il se dirige ensuite vers les décombres avec l'espoir de remettre la main sur un des deux rabouins pour le faire parler.
 
En s'approchant, il repère deux jumelles étranges sur le tas de gravats. D'autant plus étranges qu'elles semblent immatérielles, flotter légèrement au-dessus du sol et être les sosies de Renée Zellweger déguisée en gardien de musée.
 
Interpellé au niveau du vécu, l'élément de mur vivant s'approche et comprend bien vite qu'il s'agit, en fait, de l'incarnation du traceur magique du Dr Druid. Il interpelle ses camarades et ils commencent à suivre les deux spectres qui, sans plus attendre, remontent la piste astrale telle des cochonnes truffières.

Les trois vilains en quête d'allègement de peine les suivent donc dans les rues de New York jusqu'à ce qu'elles se séparent au niveau de la 5ème avenue dans le quartier de Queensborrow.
 
Le groupe se scinde donc avec Creel d'un côté et Maximus et le Sconse de l'autre.
Les deux acolytes finissent par arriver devant un étrange manoir dont la façade est en travaux sous la surveillance d'un asiatique en bure. Les voilà donc devant la maison du Dr Strange. Le Sconse interpelle donc Wong, le serviteur / disciple du magicien suprême / chirurgien et Maximus le convainc de les recevoir.

De son côté, l'Homme-Absorbant arrive aux urgences d'un hôpital. Il suit son guide spectral jusqu'à la salle de soin n°12 où une femme en blouse blanche discute avec un vieillard tatoué, tout maigre, et très affaibli. La praticienne interloquée demande des comptes à notre héros par défaut mais ce dernier lui fait comprendre qu'il roule pour la grandeur de l'Amérique, qu'il est présentement accompagné du fantôme de Renée Zellweger et que, à part si l'hôpital dispose d'un Thor sous la main, pas question pour lui qu'il dégage.
Surtout que l'actrice éthérée lui désigne le vieux comme cible de sa traque mystique.
Vieux qui d'ailleurs ne l'est pas, puisque hier encore il avait 19 ans et cela juste avant de se faire réaliser un ultime tatouage chez un bien étrange artisan du côté de Soho. Cette victime du nom de Toby Gould semble se faire aspirer la vie par un symbole gravé dans son cou. Creel en fait un croquis puis s'en va vers le secrétariat afin de rendre compte auprès de ses supérieurs, ne sachant trop que faire de tout ça.

Pendant ce temps, le duo s'entretient avec Wong tandis que la jumelle désigne le vitrail circulaire brisé qui marque la façade de la résidence Strange. Le serviteur du sorcier suprême semble d'ailleurs bien embêté par cette dégradation.
Ils content à Wong leurs mésaventures avec le Démolisseur et son complice, leurs armes étranges et le kaléidoscope de souffrance qu'à vu / ressenti le Sconse lors de son contact avec le boulet du Boulet.
Fort soucieux, le serviteur du thaumaturge en chef appelle Luke Cage pour vérifier le mandat officiel et le niveau d'accréditation des deux héros par dépit.
Ceci fait, il leurs explique, que le prisme est sûrement un effet agissant sur le multivers entier ce qui semble potentiellement très inquiétant. Il leur révèle également que le vitrail fut cassé lors d'une effraction et d'un vol commis dans l'atelier secret du Dr Strange. Et comme il est secret, Wong ne peut dire ce qui a été volé. Rien de bon assurément...

A l'hôpital, Creel rejoint le standard et appelle Luke Cage afin d'avoir un entretien avec le Dr Druid. Il lui envoie par Fax le croquis de la rune qui ruine la vie de Toby Gould. Puis il retourne dans la salle de soin où la doctoresse a fait quérir un agent de la sécurité sous la forme d'un noir sous stéroïde. L'Homme-Absorbant s'en fout totalement, c'est pas Thor !

Maximus reçoit sur son smartphone un texto du Dr Druid disant « Tatouage mortel ! N'approchez pas ! » et dont il ne comprend rien. Ils rappellent donc Luke Cage qui leur indique que le mot est destiné à leur camarade absorbant qui se trouve à l'hôpital du secteur. Ils décident donc de le rejoindre.
 
À peine raccroché, Luke Cage rappelle Creel pour lui dire que le Dr Druid rapplique ventre à terre et qu'en attendant il faut sécuriser les lieux et surtout ne pas toucher au tatouage maudit et aspirateur d'âme. L'Homme-Absorbant fait donc sortir la Doctoresse et met en garde le gros black décidé à rester.

Finalement, le Dr Druid débarque en même temps que Maximus et le Sconse. Il vire l'agent de sécurité en précisant qu'à partir de maintenant la salle est sous son contrôle absolu.

Après un rapide examen, quelques incantations déployant des filaments évanescents venant toucher le tatouage et une écoute attentive des aventures des trois pistoleros, il détermine que c'est de l'Encreverse© qui a été volé chez son concurrent en art mystique.
 
Le tatouage vampire indique que la piste vers le commanditaire des séismes conduit dans une autre dimension et il se propose d'y envoyer le trio de chairs à canon.

Des plis de son manteau, il sort une énorme sacoche et commence par soigner le Sconse plutôt mal en point depuis sa rencontre avec l'arme multidimensionnelle du Boulet.

Revoilà le sorcier celte qui incante à nouveau.
Le trio est soudain projeté dans le tatouage avec force spaghettification mystique.
Il se reforme dans un paysage surréaliste, au sol herbeux, au ciel verdâtre dans lequel baguenaudent des îlots flottant au vent, sous la surveillance d'un serpent volant et d'un gigantesque œil ailé.
 
Il est clair pour l'Homme-Absorbant, que tout le décors est composé de l'ensemble des tatouages recouvrant le corps de Toby Gould.
 
Pour le Sconse, dont l'esprit digère visiblement mal la magie, ce quartier de New York lui est surprenamment inconnu.

Scénario MJ Fétidegrigou, Batmax, X.O., Gourmatron

samedi 2 octobre 2021

Hexagon universe /Marvel - Thunderbolts : Mutations (part2)

Dans l'épisode précédent : Maximus, le Sconse et l'Homme-Absorbant sont envoyé en Papouasie / Nouvelle Guinée à la rescousse d'une équipe du S.H.I.E.L.D. et d'une de l'O.N.U. qui enquêtaient sur une grotte contenant des cristaux teratogènes inhumains. Ces derniers, contaminés par une veine d'uranium ont fait salement muter tout ce petit monde.

ÉPISODE 4 - MUTATIONS (PART 2)

Une foultitude d'yeux s'allume au plafond tandis que les parois semblent se rétrécir autour de nos héros-malgré-eux. Ils discernent alors un espèce d'immense agglomérat d'agents du S.H.I.E.L.D., sorte de gélatine de 10 mètres de diamètre accroché au plafond de la grotte.

Soudain, un pédoncule armé de dents et de langues improbables et peu ragoûtantes surgit du plafond et attaquent Maximus. Elle lui mort le visage. Il sent une brûlure suivit rapidement par une sensation de froid intense. Un côté de sa face se plisse comme un pruneau déshydraté.

L'Homme-Absorbant touche à la paroi la plus proche et acquiert les attributs de la pierre. Il donne un grand coup de poing dans le sol, faisant vibrer toute la caverne ce qui décroche le blob qui vient s'empaler sur les stalagmites alors que des stalactites le transpercent en tombant. Mais la créature gélatineuse absorbe les cadavres des ex-agents du S.H.I.E.L.D. qu'elle avait épinglé de-ci de-là et se renforce.


Un nouveau pédoncule se détend vers le Sconse qui lâche un brouillard tout en songeant que, vraiment, Central Park n'est plus ce qu'il était.


 

Creel lance le sac d'explosif au prince d'Attilan, arrache un stalagmite et clou la créature. Elle hurle d'agonie mais parvient dans le même temps à toucher le vilain à gaz. Brûlure, froidure et la partie touchée se plisse, se ride comme attaquée par une substance ultra  basique.

Alors que le Blob, épinglé comme un papillon difforme et ténébreux se vide d'un liquide noirâtre et malsain, la caverne commence à s'écrouler.

C'est à ce moment que sort d'une grotte adjacente et d'un pas nonchalant l'Homme-Chose dont les jambes sont aux prises avec un mini-blob. Il avance cependant, lentement, comme si la créature gélatineuse était au delà de ses considérations, de même que l'effondrement imminent du lieu.

Creel et le Sconse s'apprêtaient à fuir mais Maximus, en leader convaincu, veut sauver Léguman de l'ensevelissement.

L'Homme-Absorbant, cédant à sa loyauté envers le noble inhumain, rebrousse chemin et enlace le pilier principal de la grotte afin de le stabiliser.

Le Sconse, cédant à son instinct de survie, se barre à toutes jambes.

Maximus pénètre l'esprit de la courgette humaine afin de le faire presser le pas mais l'esprit de l'Homme-Chose n'est qu'un néant aquatique parcourut de racines émergentes. Le Blob quitte alors les jambes du concombre humanoïde pour s'attaquer à Maximus, plus prometteur. Mais préparé, ce dernier le dégage mentalement, lui intimant l'ordre d'aller voir ailleurs s'il n'y est pas.

Creel continue à tenir le pilier qui commence à se fissurer de partout sous la pression tout en gueulant à son compère que la fin est proche et qu'il serait temps de se barrer.


Mais le prince ne peut que constater l'avancée placide de l'Homme-Chose qui arrive enfin à l'issue de la grotte permettant enfin à Maximus de se ruer lui aussi vers la sortie tandis que des bouts de plafonds commencent à tomber de toutes parts.

Creel lâche enfin le pilier qui explose et sprinte vers la sortie explosant au passage les bouts de la caverne qui lui tombent dessus.

Pendant ce temps, le Sconse est arrivé au vaisseau du S.H.I.E.L.D. et fouillant dans la trousse de secours se trouve une petite crème hydratante pour soigner sa blessure.

Maximus, Creel et Léguman sortent enfin de la caverne. Le prince inhumain place alors les explosifs et en fait exploser le passage.

Puis l'Homme-Chose les ramène dans son mini-bayou dans le labo d'Hank Pym sous Ryker Island.

Maximus ajoute quelques substances organiques issues de son estomac à l'eau déjà bien saumâtre qui baigne l'endroit et après un peu de repos, nos vilains contraints font leur débriefing sans rien omettre. Maximus remet au Dr Pym le morceau de cristal teratogène contaminé qu'il avait prélevé dans la grotte.

Puis ils sont récompensés par la sempiternelle année de remise de peine qui conclue habituellement leur service d'intérêt général rendu à la nation. Ce à quoi Maximus trouve que c'est pas cher payé, surtout qu'il est celui dont la peine est la plus longue à purger. 

Scénario MJ Fétidegrigou, Batmax, X.O., Gourmatron

samedi 28 août 2021

Hexagon Universe / Marvel - Thunderbolts : Mutations (part 1)

Dans l'épisode précédent : Les Thunderbolts ont sauvé New York en arrêtant le Démolisseur doté d'étranges pouvoirs. Ils ont mis ainsi fin à la vagues de séismes qu'il provoquait et ont sauvé les habitants de la ville. Le Sconse en a profité pour se lancer dans une campagne d'auto-promotion télévisuelle.

Épisode 3 - Mutations (1ère partie)

Une semaine plus tard, Maximus, Le Sconse et l'Homme-Absorbant sont convoqués dans le labo d'Hank Pim. Ils y font la rencontre d'Anthony Lugate, le Docteur Druid, qui participe à l'enquête sur les étranges pouvoirs dont était doté la pince-monseigneur du Démolisseur.

Le Docteur Druid demande à Maximus l'autorisation d'explorer sa mémoire. Celui-ci accepte et l'adepte des arts mystiques débute un rituel qui lui permet de plonger dans l'esprit du Prince d'Attilan... un peu plus profond que nécessaire.

Puis, le Docteur Druid, fort des informations recueillies part faire de plus amples recherches pour confirmer son intuition dont il ne leurs révèle pas la teneur.

Au terme de cette entrevue, Luke Cage les conduit dans le mini bayou qui sert de lieu de vie à l'Homme-Chose, le téléporteur privé du Raft.

Rapide briefing. Une carte sur laquelle Maximus reconnaît parfaitement la Nouvelle-Guinée pendant que Le Sconse y voit Long-Island.
Ils doivent explorer une ancien site du Shield récupéré par la Hammer.
Il s'agit d'un réseau de grottes contenant des cristaux terratogènes ce qui rend la mission vitale pour l'Inhumain de l'équipe.
Deux équipes envoyées sur place ont disparues. La première appartenait au S.H.I.E.L.D. tandis que la deuxième avait été déployée 48h avant par l'O.N.U..

Ils doivent donc évacuer les potentiels survivants et sceller les grottes contenant les cristaux mutagènes.

Hank Pym remet à chacun des filtres naseaux car on ne connaît pas l'effet du gaz inhumain sur les humains, ou les mutants.

Les voilà téléportés en Nouvelle-Guinée, côté Papouasie. À l'arrivée, Maximus vomit ses tripes comme d'habitude et Creel ne peut s'empêcher de se moquer. Le prince d'Attiland, vexé, le punit en utilisant son contrôle mental et voilà l'Homme-Absorbant assit dans un coin, incapable du moindre mouvement.


Passé cet incident, l'équipe bouge et découvre rapidement une camionnette de l'O.N.U. abandonnée aux abords d'une énorme fissure pénétrant dans le Mont Bonsavi au pied duquel ils se trouvent. Le Sconse continue à bloquer sur New-York et s'étonne de l'état de Central Park et de cette montagne qu'il n'y avait jamais remarqué. Pourtant chacun ressent dans sa conscience la connaissance de ce lieu, comme si elle avait été implantée dans leur esprit.

Maximus analyse la situation et détermine que deux groupes étaient sur les lieux. L'un très discipliné et l'autre beaucoup moins. L'Homme-Absorbant est convaincu que ce dernier est composée de casques bleus, des français à n'en pas douter, bien connus pour leur incapacité à suivre correctement des ordres. Par ces observations et son exceptionnel intellect, Maximus déniche un vaisseau du S.H.I.E.L.D. camouflé sous une bâche holographique juste devant l'entrée de la fissure.

Mais là, les Thunderbolts remarquent que l'Homme-Chose s'est enfoncé dans le passage, dans la montagne. Ce qui est très inhabituel de sa part, car en principe il attend immobile au point d'arrivée, comme détaché des choses de ce monde.


Ils le rattrapent, alors que ce dernier s'est arrêté devant un embranchement. Maximus se penche sur le dilemme. Il parvient à déterminer que les agents du S.H.E.I.L.D. sont partis à droite alors que les forces de la paix sont allées d'un pas désordonné à gauche. "Ah ! Ces français !" déplore Creel, "aucune discipline ! De gros bourrins bouffeurs de grenouille".

Ils suivent la piste de droite, déambulant dans les fissures et galeries à travers la roche. Un élargissement, et ils découvrent un soldat de l'O.N.U. empalé sur une stalactite, pendant, étrangement desséché, au-dessus d'une flaque de sang.

L'Homme-Absorbant fait la courte échelle au prince inhumain pour regarder le corps de plus près. Mais rien de significatif ne l'interpelle. Puis, il observe la flaque de sang et ne peut que conclure qu'une limace géante est passée par là...?!

Ils continuent leur voyage en sous-sol, Creel ouvrant la marche, le Sconse et lui équipés de leurs filtres naseaux.
En tête, il perçoit une vive lumière et débouche sur un nouvel élargissement dont le fond est constitué d'un mur de cristaux devant lequel un être humain se tient, sans bouger.

Maximus les met en garde contre les brumes terratogènes et part en reconnaissance furtive. Il arrive ainsi non loin de la structure cristalline et identifie une femme comme en transe devant le mur aux étranges rayons bleutés. Il l'interpelle. Elle se retourne surprise, et immédiatement apparaît devant son visage un disque de lumière d'où surgit un rayon de la mort.


Maximus esquive en partie l'attaque et doit sa survie à ses talents d'athlète. Alors qu'il chute, blessé, derrière un rocher, il perçoit la détresse dans le regard de son attaquante. Elle est perdue, effrayée, comme s'éveillant d'un étrange rêve qui l'aurait transformée.

Il doit l'aider, il use de son pouvoir de contrôle de l'esprit au moment où... venus à sa rescousse, Le Sconse la découpe en deux tandis que l'Homme-Absorbant, muté en acier, lui écrase la face d'un coup de boulet.

Devant leur mine satisfaite, il s’apprête à leur faire quelques reproches mais est interrompu par le compteur Geiger, tombé du sac de la casque bleu, qui s'affole.

Maximus s'en empare et comprend bien vite qu'une veine d'uranium passe sous les cristaux et les a contaminés d'unique façon. L'inhumain se voit soudain intrigué par cette nouvelle expérience, curieux des effets inconnus de cette nouvelle substance, captivé par ses développements possibles.

Creel récupère le matériel du soldat, le range dans le sac qu'elle portait, alors que le prince d'Attilan reste immobile, songeur et calculateur devant le mur de cristal.

Ses coéquipiers le convainquent de poursuivre la mission. Il s'empare alors d'un éclat de cristal, appréciant ses couleurs inconnues, sa fragilité et le range précautionneusement dans sa tenue.

Ils rebroussent chemin jusqu'au carrefour pour constater que l'Homme-Chose a encore disparu malgré les injonctions aussi fermes qu'inutiles que lui avait fait le Sconse à leur séparation.

Creel en profite pour aller au pas de course jusqu'au vaisseau du S.H.I.E.L.D. dont il force la porte pour récupérer des explosifs, un filin et des lampes torches. Aucun homme-arbre a l'horizon. Il a donc dû s'enfoncer par l'autre chemin. Il rejoint ses camarades qui s'accordent avec sa conclusion.

Ils s'avancent alors dans le passage de gauche, l'Homme-Absorbant ouvrant toujours la marche par sécurité.

Après une longue marche, ils débouchent dans une grotte où stalagmites disputent la place avec les stalactites.

Bruits de gouttes. Flaques de sang. 4 cadavres sont empalés sur des stalactites, se vidant lentement de leurs dernières gouttes de sang.

C'est alors que des points rouges apparaissent au plafond. Quelques uns d'abord, puis de plus en plus nombreux à mesure que la roche semble bouger, se refermer sur eux.
Ils perçoivent des créatures indistinctes, aux nombreux yeux rouges se déplaçant dans la noirceur du lieu, convergeant dans leur direction.


 

Ne ratez pas la deuxième partie de cette épopée en sous-sol !

Scénario MJ Fétidegrigou, Batmax, X.O., Gourmatron