jeudi 19 décembre 2024

La brigade chimérique (Icons system) - Les Prisonniers de la Planète Mars

Résumé de l'Épisode précédent

L'attaque du Zeppelin Noir par l'Escadron Étrange est un échec. Non seulement Aymeric de Saint Sernin ne trouve pas sa fiancée Jessica Jane mais l'équipe est faite prisonnière par les séides de Mabuse. Ils sont envoyés de force sur la planète Mars à travers le portail alimenté au radium et grâce à l’œil de Xorn. Ils se retrouvent dans un grotte obscure alors que dans leur esprit résonne pour chacun une voix familière. Xorn, mère des Erloors, leur propose télépathiquement un marché en échange de leur retour sur Terre.


La fatigue disparaît rapidement et nos yeux s’habituent peu à peu à la noirceur qui nous enveloppe. Autour de nous évoluent des formes frêles de grandes tailles que nous identifions comme des Erloors.

Je questionne Xorn au sujet de ma fiancée, Jessica mais elle me répond ne pas la connaître. Elle projette dans l'esprit de Félix l’équipe précédente qui a traversé le portail et a eu des réactions malveillantes. Cela ne correspond pas à la Camomille au Radium.

La mère des Erloors nous communique la mission qu'elle attend de nous : aller dans une autre tanière sauver ses enfants car elle n'a plus de contact avec eux depuis quelques temps. C'est un voyage à la surface de 6 à 7 hauts soleils, ce qui semble correspondre à plusieurs heures de marche. Elle nous projette le paysage de notre destination.

Pour le moment, quid de la Camomille au Radium mais Charpentier nous précise qu'il n'a pas eu le temps de régler précisément les paramètres de leur voyage.

Après quelques tergiversations et de nombreuses sollicitations auprès de mes camarades, c’est enfin parti. L'inquiétude m'étreint quand au devenir de ma bien-aimée. Nous déambulons au sein de la caverne, éclairée par la faible lueur émanant d'Albert Roche, encadrés de trois Erloors. Nous arpentons des couloirs creusés dans la roche, débouchons sur une énorme pièce circulaire, poursuivons dans d'autres couloirs. Nous buttons sur deux cadavres qu'inspecte Ozie. Ils portent tous deux des tatouages des Requins du Ciel.

Félix, toujours en communication avec Xorn se renseigne plus avant sur la vie des Erloors. Il ne consomme pas de nourriture hormis 2 à 3 fois dans l’année lors d'une cérémonie. Il n'y a que des mâles sauf, parfois, un reproducteur ou deux par génération. Mis à l’écart, ils ne sont actifs sexuellement que lors d'une période précise favorisant l'autorégulation. Enfin, les Erloors craignent le soleil et ne sortent que la nuit ce qui explique pourquoi leur mère à besoin de notre équipe.

Nous débouchons sur le flanc de la montagne et dans le ciel, une lueur rouge nous accueille éclipsée partiellement par une ombre voilant le soleil. Cela fait resurgir le rêve auquel mes amis humains et moi fûmes victimes semblant annoncer quelques événements funestes.

Nous descendons de la montagne, Charpentier suivant discrètement en observateur zélé, dans un décor de collines de terre rouge. Le sol fait songer à nos causses. Au loin, nous repérons un creux qui abrite des huttes avec ce qui semble être des humains. Au milieu de ce village, un élément architectural gît, couché sur le sol. Nous devons traverser tout d'abord une sorte marais baigné d'un liquide huileux.

Bientôt nous distinguons les braseros enserrant le village. Des humains en pagne et aux gros cheveux clairs nous accueillent. Une grande statue cassée est couchée au milieu des habitations. Les autochtones parlent français. Ozie les salue et joue un coup de bluff, étonnant de la part d'un automate, en leur affirmant que Robert Darvel nous envoie. Aussitôt, les indigènes sont très amicaux et comme chargés d'espoir jusqu'à ce que déboule un gars en pantalon de treillis militaire. Il s'agit d'un Requin du Ciel du nom de Marek Dragovski accompagné de deux autres comparses. Un colosse Augustin Lenoir alias la Masse et un certain Pierre Georges ou Pierre Gérard, un malingre à la personnalité flou.

Je comprends au bout d'un moment que ce dernier dispose d'un camouflage aléatoire mémoriel et que c'est cette équipe qui a combattu les Erloors dans la grotte.

Marek tient des discours extrêmement racistes sur les Erloors. Les drôles ne m'inspirant aucune confiance, je presse le groupe de repartir sans attendre à la recherche de ma douce. Félix et Ozie emboîtent mon pas décidé et inquiet mais Albert reste pour dialoguer avec les louches individus.

Agacé par cette perte de temps, je reviens sur mes pas suivi de Félix et en profite pour discuter avec les autochtones qui nous mettent en garde lors de notre périple de la traversée des Terres Mortes après la jungle qui nous attend.

Pendant ce temps, Charpentier resté au côté d'Albert en profite pour se sustenter alors que le Premier Soldat de France, profitant de sa popularité pêche des informations. Enfin ils prennent congé en emportant du pique-nique.

Nous voilà en route à travers les clairières au milieu des collines puis se sera la jungle, et le désert des Terres Mortes.

La végétation de la jungle arbore des tons pastels aux sons discrets de bruits divers. Autour de nous, invisiblement ça rampe, ça volette… Nous repérons quelques animaux étranges comme ces sortes de colibris-madeleine à long filaments. Les larges feuilles des palmiers composant la canopée nous offrent un bruissement musical continue. Des vibrations souterraines discrètes parcourent le sol. Ozie tripote une palme caoutchouteuse tombée au sol et en tire des sons différents que ceux produit lorsqu'un oiseau-madeleine à filament frôle celles des arbres. Tout ici nous saisit par son étrangeté.

Après 2 heures de marche, le soleil entame son parcours vers le crépuscule. Nous butons sur un grand lac d’huile-pétrolifère qui nous bloque le passage. Ozie s’avance néanmoins dans liquide dense mais peu profond. Mes collègues et moi préférons faire le tour même si nous ne voyons pas précisément les contours de cette pièce d'eau pour en mesurer les contours.

Après un long temps de marche, nous ressentons une forte vibration du sol comme des pas lourds. Nous accélérons le rythme. Des bruissements assourdissants nous parviennent des palmiers alentours.

Ozie, au mileu du lac, du liquide au dessus de la taille, voit des remous s'écraser sur ses hanches. Un saurien de 20 m de haut débouche de la jungle et entame la traversée du plan aqueux. Ozie se presse d'éviter sa trajectoire. Tout à coup le reptile s'arrête surpris à la vue de l'automate et pousse un cris ultrasonique. Albert et Ozie, ressentent une furtive fatigue mais Charpentier, Félix et moi nous évanouissons sous cette explosion aigu alors que soudain la jungle fait silence.

Au bout d'un moment, Albert me réveille ainsi que mes deux infortunés camarades.

Au bout d’un quart d’heure, Ozie prend pieds sur la berge de l’autre côté. Il hôte ses vêtements, les essore et s'empare d'une palme qu'il agite en un rythme non naturel afin de se faire repérer. Il entend alors des gémissements. Il découvre une  créature végétale semblant tenter de tirer sur une partie d'elle-même enterrée. Ozie se remémorant la maxime d'un vieil artilleur "Mine inconnue, touche à ton cul !" rebrousse chemin.

30 mn plus tard, nous le rejoignons. Comme il se rhabille, il nous conte l'aventure du saurien hurleur. Je lui reproche son incurie auquel il me renvoie ma faiblesse humaine contrairement à lui et Albert. Énervé je ne trouve rien de pertinent à rétorquer à cette machine pensante. Nous allons reprendre la route mais à l'évocation de la plante gémissante par l'automate, la curiosité de Charpentier s'allume. Il pousse alors Félix à aller investiguer. La plante se referme alors sur l'infortuné naïf qui commence à se faire ronger par un acide végétal. Albert réagit en électrifiant le tout, ce que j'appuie par un tir de mon raygun sur la tige. La plante tombe, relâche son repas et acidifie encore un peu plus Félix.

Nous repartons enfin et atteignons l'orée de la jungle. Devant nous, les Terres Mortes, plaine désertique rocailleuse s'étendant à perte de vue. Nous filons en ligne droite vers le plateau que nous avait mentalement montré Xorn. Une verrue est plantée dessus : la tanière de ses enfants. Sur notre droite nous distinguons un cratère d’où émane une lumière verte.

Le soleil, rongé par une ombre inquiétante, est bas sur l’horizon. Au sol, nous voyons deux pistes se dirigeant respectivement vers la tanière et vers le cratère. Je distingue des sortes de traces d’insectes ou oiseaux, ou les deux, de grandes tailles. Elles montent vers la butte où nous nous dirigeons.

Nous grimpons le plateau et atteignons le dôme. L'entrée est plongée dans le noir. Nous y pénétrons pour trouver 2 corps d’Erloors dépecés à la sabraque. La descente s'amorce et nous traversons des pièces et  des couloirs jonchés de cadavres. Notre inspection nous fait affirmer que seule la mort règne à présent ici.

Nous ressortons et allons vers le cratère, nous repérant à la lumière verte qu'il émane, sous la voûte céleste seulemnt piquetée d'étoiles lointaines. Nous rampons jusqu'au bord des lèvres de l’excavation. Nous distinguons des protubérances ovoïdes qui semble être des œufs cassés tapissant l’intérieur. La lueur provient des œufs intacts collés à la paroi du cratère.


Je vais prendre du repos avec Félix et Charpentier tandis qu’Albert et Ozie, n'en ayant pas besoin, surveillent le creusé maléfique. Puis le Premier Soldat de France nous rejoint tandis que l'automate reste en surveillance.

Je rêves de Mars, de la tâche sombre qui grossit avec des bruits de bourdonnements, de cliquètements et avec la sensation très lointaine de Jessica Jane qui me supplie : « Revenez rapidement, la grande nuit est arrivée, vite vite nous sommes en danger ! ». J'entends le même fond sonore de cliquètements puis le rêve se coupe net.

Nous nous réveillons simultanément et mes deux camarades me révèlent qu'ils ont fait le même songe mais avec des voix différentes.

Aucun doute, Xorn est en danger impliquant un retour précipité sur nos pas. Mais plusieurs heures nous séparent de la seule créature pouvant nous renvoyer vers notre planète natale.

A suivre

Cette aventure vous a été offerte par Radiumelys


samedi 23 novembre 2024

La Brigade Chimérique (Icons system) - Piège en d'étranges cieux

Prologue

Jessica Jane, fiancée d'Aymeric de Saint Sernin alias la Vérité et membre émérite de l'Escadron Étrange, a disparu. Elle s'est embarquée au côté d'autres surhommes du Club de La Camomille au Radium dans la recherche et la récupération de l’Œil de Xorn et du portail vers Mars tombés au main des allemand stationnant dans leur Zeppelin Noir au dessus de Paris. Leur dernière position connue est un gymnase, 23 avenue de Clichy, dans les Batignolles. La Vérité appelle au rassemblement ses camarades et voilà l'Escadron Étrange devant la porte de la salle de sport.


Aymeric ne semble pas inquiet. Plutôt boudeur. Les surhommes s'échangent des informations car 
Félix, Aymeric et Albert ont fait le même rêve avec la lune noire et c’est angoissant.

Ils se présentent au gardien gymnase et Aymeric en bon romancier joue sur leur nouvelle célébrité. Dans la salle quelques joueurs s'adonnent à la pelote basque. Aymeric va discuter avec eux espérant pêcher des informations.

Profitant que les occupants sont occupés, Ozie s'en va fouiller une salle à l'arrière, rapidement rejoint par Aymeric. Mais rien d'intéressant de ce côté là.

Par contre Albert et Félix vont investiguer vers les casiers dans les vestiaires hommes. Deux bourgeois finissent de se changer et leur confirme que Messonier y avait un casier, le numéro 23. Or justement Félix Dufaut remarque que ce casier a le cadenas qui git par terre. Fut-il forcé ? Félix manipule son scarabée et la personnalité du Pharaon Blanc remplace la sienne. Il touche le casier puis le cadenas et le pouvoir de psychokinésie de l'ancien pharaon lui révèle des images passées. Visions de Messonier accompagné probablement des membres de la Camomille au Radium, un mécanisme au fond du casier actionnant un pan caché ouvrant sur un escalier. 

Félix place sa main en haut à gauche au fond du casier. Il s'engage dans l'escalier qui descend, suivit de ses collègues. Ils débouchent dans un pièce rappelant le style d'une station de métro. Dans ce repaire ils découvrent des cartes, des étagères contenant plusieurs uniformes différents (ouvrier, postier...) et surtout des sangles servant à suspendre 4 Jetpacks. Les plans sont ceux de Paris avec 3 points d’envol possibles vers le Zeppelin Noir ainsi qu'un plan technique d’un zeppelin avec éléments notés en rouge indiquant la trappe d’accès sous le ventre ainsi qu'une partie blindée cachée à l’arrière.


Ils ressortent en emportant les 4 Jetpacks et la notice d'utilisation jusqu'au hangar d'Aymeric. Ils passent quelques heures à s'entraîner au pilotage avec des succès variables et une heure de carburant consommé. Aymeric ayant pris l'ampleur de la situation est résolument inquiet pour le sort de sa bien-aimée aux mains honnis des allemands lubriques.

Ils décident alors de partir à l'abordage du zeppelin à l'un des points marqués dans Paris. La Vérité et Le Premier Soldat de France décollent et suivent une trajectoire parfaite. Ozie suit avec plus de difficulté mais Félix, quant à lui, zigzague et dévie de telle façon qu'il va vraisemblablement rater l'immense zeppelin.


Alors qu'ils s'approchent, ils découvrent effarés que le ballon est en fait entièrement métallique et recouvert d’une toile pour camoufler ce fait. Ozie et Albert ouvrent la trappe ventrale alors qu'Aymeric rejoint Félix qui galère, afin de l'aider. Malheureusement le vol de Félix est trop erratique et manque de faire chuter les deux aventuriers. Finalement, Félix arrive à corriger sa trajectoire mais son médaillon est arraché et chute vers les rues de la capitale.

A l’intérieur du Zeppelin se trouvent des caisses de matériel de réparation ou de nourriture.

Un couloir contiguë longe cette pièce avec un garde effectuant des rondes. Albert surgit et électrocute la sentinelle mais un autre garde était en poste au bout du couloir.

Aymeric lui tire dessus au raygun. Ozie se rue vers l’allemand blessé qui s'affaisse sur le volant de la porte métallique fermant le couloir et le neutralise. Cette écoutille semble d'un métal différent. De chaque côté du couloir une échelle permet de monter à l’étage.

La Vérité ouvre l'écoutille blindée et découvre derrière une stargate et deux personnes couchées à même le sol.

Ozie entre à son tour. Des câbles courent sur le sol.

Des renforts allemands potentiels se font entendre à l'étage. Albert  et Félix délestent de leur mitraillette les gardes teutons inconscients.

La Vérité découvrent au sol Messonnier et Charpentier, ligotés alors qu'Ozie cherche l'Œil de Xorn. Albert plombe le cul des soldats allemands qui tentent de descendre à l'échelle pendant que Félix essaie de maîtriser au mieux le recul de son arme. Les deux résistant reculent dans la pièce blindée afin de rejoindre leurs amis.

Soudain une onde vibratoire envahit le zeppelin et une grosse fatigue s'empare des héros sauf Félix qui ne ressent qu'un picotement.

Ozie se rapproche d'une sorte de tableau de commande, trouve connecté dessus l’œil de Xorn et l'arrache sous les cris de mise en garde de Charpentier.

Soudain quelqu'un ferme brutalement la porte laissant l'Escadron Étrange enfermé et de plus en plus harassé sauf Félix.

Un voix teutonne leur lance un ultimatum se vantant de l'efficacité de sa technologie anti-plasme qui ne leur laisse aucune chance. Les voilà donc prisonniers de l'ennemi qui entre et dont les soldats n'ont pas l'air d'en mener large à la vue d'Albert Roche. S'ensuit des discutions entre interrogatoire et auto-félicitation du commandant fridolin au monocle. 

Menacé, Charpentier répare la porte de Xorn puis les soldats exécutent Messonier.

Enfin, le commandant ordonne aux héros et à Charpentier de franchir le portail menant à Mars poussés par des soldats fébriles quant il s'agit du Premier Soldat de France..

Jessica Jane habilement
déguisée en Honoré Judor
Aymeric comprenant que sa fiancée a probablement subit le même sort passe le premier suivit sans hésitation par Ozie et Félix plus circonspect. Au moment de franchir la surface verticale liquide, Albert se retourne et invective ses ennemis naturels soudain pas rassurés. Il reviendra, ça va chier et ils peuvent d'ores et déjà commencer à creuser leur tombe.

Soudain le noir, des sons comme dans une caverne et une voix familière différente pour chacun d'eux arrivant directement dans leur tête.

Xorn mère des Erloors leur demande de l'aide en échange de leur retour sur Terre.

À suivre

samedi 9 novembre 2024

La Brigade Chimérique (Icons system) - L’Escadron Étrange contre Mabuse

Albert Roche s’approche d’un ennemi décédé et lui confisque son harpon à répétition alors que la radio intégrée à sa combinaison crache des ordres en allemand. Albert est énervé.



Aymeric se dirige vers le palais de la reine, au milieu d’un chaos de civils éplorés. Soudain il est pris dans un feu croisé venant d'on ne sait où ! Blessé et il tombe au sol.

Albert se dirige vers les coups de feu suivit de Félix.

La Vérité, encore conscient malgré sa blessure, repère un fridolin, tire à l’instinct et le touche alors que ses deux camarades le rejoignent.

Dans le Pélican qui a démarré, Ozie calcule un cap afin de surprendre le sous-marin stationné au-dessus de la cité puis ordonne aux frères Luissier de charger les tubes lance-torpilles.

Grâce à sa vision thermographique le Premier Soldat de France repère les fritz qui s’égaillent.

Alors que le Pélican se met en position d’attaque, un rayon fulgurant part du ventre du vaisseau ennemi vers la météorite, ainsi qu’une étrange sphère de 2 m de diamètre environ faisant penser à Ozie à une créature repliée sur elle-même.

Sous l'action du rayon la météorite semble s'élever et quitter son socle.


Aymeric rejoint la reine accompagnée de Théo Sérém qui vient de retirer le casque d’un schleu lardé de harpons.

Le Pélican fait feu sur le cul de l’adversaire et met dans le mille. L’appareil gite et perd de l’huile.

Dans la cité, des gouttes tombent sur les habitants, le dôme commence à prendre l’eau.

Le Pharaon Blanc indique une direction après avoir repéré des clapotis intriguant sur le sol. Il part dans une direction suivit par ses camarades. Ils repèrent au limite du champ énergétique des ennemis en tenue de camouflage, les rendant presque invisibles. Albert utilise sa mitraille-harpon et cloue l’un d’eux. Malgré tout, les 4 bochs franchissent la bulle et s’enfuient sur le fond des mers, le blessé traînant la patte.

Théo traduit à Aymeric les ordres vociférés par la radio allemande. Arrivé sur la place de la météorite, c’est l'échauffourée. Des bojarodiens blessés, la météorite ne repose plus sur le piédestal mais est en lévitation au dessus. Devant le piédestal, un colosse germanique dont l’un des bras est remplacé par une énorme pince de crabe. La Vérité lui tire dessus. Le teuton interpose sa pince et le rayon ricoche.

Ozie fait tirer à nouveau sur le navire portant les infames insignes du Dr Mabuse, le Sleipnir, qui a commencé à remonter. À nouveau le coup fait mouche.

Sous l’invective du Premier Soldant de France, Le Pharaon Blanc utilise sa télékinésie pour retirer le casque du fuyard blessé.

Aymeric, sur la place, continue à batailler contre le Krabmeister qui bondit vers lui pince en avant, percute le héros de l’Étrange Escadron qui faiblit, étourdit.

Le Pharaon fait revenir le casque vers Albert et alors que le commando allemand se noie non loin, le héros français commence à chanter à tue tête, dans la radio ennemi, La Marseillaise.

Le Krabmeister cogne durement sur La Vérité qui sombre dans l’inconscience.

Dans le Pélican, Ozie prend le temps d'ajuster la visée. Le tir touche un ballast comme le désirait l’automate et le Sleipnir glisse sur le côté en sombrant.

Le Krabmeister commence l’ascension du piédestal et donne des coups dans la machinerie qu'il contient.

Albert et Félix fonce vers la place.

Ozie tire la dernière torpille qui coupe le navire ennemi en deux.

Tandis que le crustacé teutonique continue sont travail de sape et que la météorite continue son ascension, Ozie demande à Lagarde de se mettre à l’abri et aux frères Luissier de lui ouvrir le sas. Ozie saute vers le météore.

Albert rejoint la place où des bouts de rouage chutent sous l’action du colosse allemand. La météorite branle et l’eau commence à se déverser sur la cité. Le crabe humain invective le Premier Soldat de France qui répond silencieusement par un éclair qui se dissipe sur la pince de l’adversaire. Son camarade possédé par un esprit égyptien balance un moellon sur le colosse allemand mais ce dernier semble inamovible.

Ozie s’oriente, franchit la bulle, chute sur l'astéroïde sans dégât.

Le Krabmeister poursuit la destruction massive de la mécanique contenue dans le piédestal.

Albert lance son grappin et entrave le schleu dans une tentative de le faire choir. Ozie ayant visualisé la scène se déroulant sous lui, saute pied en avant, sur la face du vilain alors que le Pharaon le mitraille de moellons et qu’Albert Roche le tire au sol. L’ennemi chute de 6m alors qu’Ozie amortit la sienne sur le corps du géant. L'automate se relève et usant de son art martial indien, assomme définitivement l’adversaire.

Albert, après un moment de flottement face à l’absence d’allemand à combattre, demande au Pharaon Blanc d’user de son pouvoir pour abaisser la météorite alors qu’il lance à nouveau son grappin afin de se hisser sur la pierre.

Ozie va constater les dégâts sur la machinerie du piédestal et estime qu’il faudra plusieurs heures de réparation qu’ils n’ont pas.

Aymeric revient à la conscience, prend la mesure des événements, retrouve son appareil photo miraculeusement intact. Albert et Félix sont à bout de force. René Duchamp rejoint Ozie. Ils conçoivent d’allier leurs efforts afin de stabiliser au plus vite la mécanique bojadorienne.

Ozie concentre l’énergie de son cœur à Zéro Énergie, une lumière bleutée émane de ses articulations et de ses yeux alors qu’un vrombissement léger se fait entendre, il effectue avec l’expertise de Duchamp un travail d’une rapidité et d’une concentration surhumaine.

Les engrenages suffisamment remis en place, l’Escadron Étrange aide les autochtones à vider l’eau de la bulle. Puis ils se réunissent avec la reine et debrieffe au sujet du Krabmeister, du bojadorien albinos, sosie de l’ami du député d’extrème-droite.

La reine décide de livrer le Krabmeister aux abysses et leur demande de garder le secret de la cité. Elle leur confie l’ancienne météorite. Ozie décide avec Albert Roche d’aller inspecter les restes du Sleipnir dont le seul morceau n’étant pas tombé au fond de l’abîme porte effectivement les sceaux de Mabuse, mais rien n'est récupérable.

Avant leur départ, une fête est organisée au cours le laquelle, fait extrêmement rare, la reine offre un danse qui ravit et met en émoi sexuel l’ensemble de l’assemblée.

Le récit officiel pour le C.I.D (après quelques remarques acides adressées à ce ladre de M. Guy) : Le sous-marin de Mabuze a attaqué, lançant un étrange rayon sur la météorite ce qui a annulé la bulle. L’eau a écrasé la cité qui a sombré dans l’abîme avec l’essentiel de la météorite. L’Escadron Étrange a mis à bas les forces du Dr Mabuze et récupéré les restes du météore qui a pu subir une altération dû au fait du rayon de l’ennemi ?

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Retour à Paris

Alors qu’Aymeric rejoint ses pénates, il trouve le logis vide et le journal de Jessica Janes :

Entrée 1 - Mon tendre Aymeric,
Depuis ton départ, j'ai accepté une mission du C.I.D.
A ton contact, et aux récits de tes aventures, mon goût pour l'intrigue et l'aventure s'est enflammé. 
J'ai infiltré un club de surhommes aux résultats douteux, le Club de la Camomille au Radium, sous l'identité de Honoré Judor. Quelques maquillages et contraptions fournis par mon employeur ont donné le change. 
Le C.I.D. souhaite que j'infiltre le futur Congrès des Sciences Nouvelles pour évaluer les réelles motivations des différents intervenants.
Par ce journal, je te tiendrai informé de mes avancées.

  • Entrée 4 : J'abandonne la forme littéraire de mes notes.
Nous avons remonté la piste des voleurs du portail. Des vétérans de la Grande Guerre, les Coqs, tatoués d'un coq surmontant deux fusils croisés, qui s'ennuyaient sont devenus cambrioleurs de haut vol sous le nom des Requins du Ciel. 

Seul leur chef, André Messonier, a laissé une piste, les autres s'étant comme volatilisés. Nous le retrouvons et il avoue travailler pour le zeppelin noir qui survole Paris depuis quelques jours, aux ordres des Allemands. Il a trahi ses hommes et les a livrés aux Allemands en même temps que le portail et l'Œil de Xorn.

Dans le même temps, nous avons cherché à en savoir plus sur le Martien et l'Œil de Xorn en allant interroger Robert Darvel. Il nous a raconté l'essentiel de son périple martien, comme dans le livre-témoignage de Gustave Lerouge, ainsi que ses impressions. Après avoir détruit le Grand Cerveau qui asservissait les Pieuvres Invisibles, ces dernières ont sûrement relâché leur emprise sur les Erloors (l'espèce de notre Martien). Mais qu'ont fait ensuite les Erloors vis-à-vis des martiens qu'ils terrorisaient ? 
En tout cas, la Reine Xorn lui a donné un de ses yeux qui lui a permis de revenir sur Terre ; et il a donné cet œil à son grand ami Charpentier pour qu'il l'étudie.

Prochaine étape : nous allons infiltrer le zeppelin noir pour récupérer le portail et le professeur Charpentier grâce aux informations de Messonier. Il semble rongé de remords et nous a donné rdv dans le sous-sol d'un gymnase, 23 avenue de Clichy, dans les Batignolles. C'est là qu'ils ont leur repère et où ils disposent de plans et de contraptions utiles à l'infiltration.

Note à moi-même :
Pourquoi de plus en plus de personnes vivent des nuits agitées, avec le presque même cauchemar d'une éclipse et cette mention d'une "grande nuit qui vient" ?
Des pensionnaires de l'asile visité, des scientifiques de mon entourage et même quelques membres du Club de la Camomille au Radium.
A creuser.

Fin du feuilleton de la Brigade Chimérique :

L'Escadron Étrange et la météorite mystérieuse.

vendredi 1 novembre 2024

La Brigade Chimérique (Icons system) - Menace dans l’Étrange Cité

Les aventuriers pénètrent un bulle dans laquelle règne une atmosphère et sont conduits à travers les rues par le mérien. Ils croisent nombre d’êtres amphibies nus mais aussi quelques humains accoutrés de vêtements de diverses époques.



Ils sont conduits sur une place au milieu de laquelle trône un piédestal de 10 m sur 6, surmonté d’une colonne portant la météorite d’où semble émaner un fort champ magnétique. Se trouve également un temple ainsi qu’une gigantesque conque : le palais de Sargassim, reine de Bojador.

Elle les reçoit accompagnée d’un humain en blouse blanche élimée. Albert Roche et Aymeric de Saint Sernin se présentent et la reine qui leur avait parlé en anglais passe immédiatement au français. Sa majesté est torse nu avec une queue de poisson, image vivante de la femme-poisson et dégageant une sorte de charme érotique puissant qui met les aventuriers en émoi.

Les deux membres de l’Escadron Étrange indiquent la raison de leur venue ainsi que leurs inquiétudes quant aux Velléités des autres concurrents à la pêche à l’astéroïde.

La reine écoute attentivement mais avec clairement un manque de compréhension des raisonnements des terriens. René Deschamps, le scientifique humain qui l’accompagne, par contre, comprend de façon claire la situation. Il leur narre la façon dont, avec sa science et une chorale mystique de bojadoriens, il a pu repérer précisément l’astéroïde, le capturer dans l’espace et le ramener dans la cité. Ce dernier est vital pour Bojador puisqu’il assure la bulle protectrice alors que la météorite précédente montrait des signes d’affaiblissement certain. La bulle est vitale pour la respiration des humains ainsi que pour protéger la ville de menace de créatures des abysses.

L’entretien fini, un mérien les accompagne dans les quartiers qui leur ont été préparés.

Pendant ce temps, le Victoria enfin libéré de l’anémone géante arrive en vue de l’Étrange Cité sous-marine. M. Guy, Félix Dufaux et François de Vaucasson repèrent au loin l’inquiétante silhouette d’un submersible. Ozie demande alors au responsable du C.I.D. de le laisser avec Félix, équipé d’un scaphandre, aux abords de la ville pendant qu’il surveillera l’approche du nouveau venu.

Les deux compères franchissent la bulle sous le regard étonné des habitants, notamment surpris par l’apparence de l’automate. Ils s’approchent d’un mérien qui accepte de les conduire à la dirigeante.

Ils la rencontrent en présence de deux groupes. L’un humain dirigé par un marin portant dans le dos un harpon à répétition, Théo Sérem. L’autre composé de bojadoriens habillés, menés par un mérien albinos dont le faciès rappelle étrangement à Ozie l’ami du député d’extrème-droite qui proposait un loi sur les êtres artificiels sentients.

Prévenu, Aymeric de Saint Sernin et Albert Roche les rejoignent. Les retrouvailles sont de courte durée car une explosion proche secoue le palais-conque. Sortant précipitamment, ils découvrent un sous-marin arborant le crâne de Mabuze stationné au zénith de la ville et du météore et qui a vraisemblablement tiré des torpilles sur le temple qui se trouvait sur la place.

Du navire descendent des scaphandriers portant le logo du crâne qui pénètrent la bulle au bout de filins. Félix laisse sa place au Pharaon Blanc grâce à la magie de son scarabée. Il rompt par télékinésie les câbles, malheureusement les soldats allemands équipés de jets packs atterrissent dans les rues ou sur les toits.

Alors que Le Premier Soldat de France, la Vérité et le Pharaon Blanc commence la bataille à coup d’arc électrique, de rayon laser et de morceau de temple, Ozie file à une vitesse surhumaine vers le Pélican afin de coordonner une bataille subaquatique avec le Victoria contre le vaisseau ennemi.

Dans la ville, le combat fait rage, épaulé par Théo Sérem et son groupe mais gêné par les habitations et le labyrinthe des rues.

Arrivé à l’intérieur du submersible de l’institut du radium c’est la déconvenue car, contacté, M. Guy, visiblement dépassé par la situation, s’enfuit vers la surface à l’excuse de prendre de nouveaux ordres du Nyctalope.

À suivre

 

jeudi 29 août 2024

La Brigade Chimérique - Voyage en d'Étranges Abysses

Aymeric de Saint Sernin et Albert Roche embarque dans le Pélican de l’Institut du Radium tandis que Félix Dufaux et François de Vaucanson (Ozie) montent à bord du Victoria du C.I.D.




Dans le Pelican se trouvent les frères jumeaux Luissier (Georges et Louis), Jessica Jones et Émile Lagarde, créateur du Pélican.

Le Havre. Soleil couchant avec le Pélican barbotant sur ses flotteurs. Jessica fait ses au revoir à Aymeric.

Voyage en train pour Ozie, Félix et M. Guy. En gare du Havre nous retrouve un journaliste, Martin Duval, qui nous conduit au Victoria, un bathyscaphe en verre pour la plus grande part de sa structure, avec 2 bras articulés.

Le Pélican a une journée d’avance par rapport au Victoria.

Le Pélican suit la topologie du fond océanique, Émile voulant tester les capacités de son engin. Albert Roche est inquiet alors qu’Aymeric satisfait sa curiosité auprès de l’inventeur. Soudain, le fond de l’océan se met en mouvement et des cailloux chutent et bloque le Pélican. Un raie du lumière perce l’obscurité aquatique et la silhouette d’un sous-marin anguleux apparaît. Des ondes mystérieuses s’en échappent, le Pélican vibre et surtout, les gros rochers se soulèvent. Le sous-marin se pose en surplomb sur les bords du canyon. Le Pélican finit d’être dégagé et le sous-marin les prend en remorque sans enclencher un moteur. À l’intérieur du Pélican, les parois semblent magnétisés et les cadrans fous. Au bout d’une heure, tout redevient normal, les ondes éthériques cessent et le mystérieux sous-marin s’éloigne. Ainsi, ils ont gagné quelques heures d’avance.

Une autre série de canyon et l’Émile décide de raser le haut de la faille afin d’en étudier le fond. Quand tout à coup, une baudroie abyssale gigantesque remonte vers le Pélican. Un des Luissier s’écrit « une grotte » et Émile est tenté de s’y réfugier. Conseillé par Aymeric, le sous-marin volant se dirige vers l’eau libre. Ils effectuent alors un drift à 180° afin qu’Albert utilise une torpille. La baudroie est touchée et s’enfuit.

Pendant ce temps… dans le Victoria, Fernand Favre et Adolf Bedin, les mécanos de l’équipe s’affairent alors que Martin Duval prend des photos et tape la discute avec Félix. Soudain, un petit choc extérieur et les moteurs commencent à ralentir jusqu’à s’arrêter. Une vieille mine les a heurtés et maintenant y a une fuite dans l’engin. Félix se précipite pour aider Bedin à boucher le trou.

À l’intérieur du Pélican, un bruit dans la salle des moteurs et une perte de vitesse brutale. Les techniciens discutent de la courroie qui a lâché et cela demande de remonter à la surface pour pouvoir réparer. Un fois à nouveau sous l’eau, ils croisent un cachalot et son petit poursuivit par un mégalodon. Albert propose de les ignorer.

A bord du Victoria, M. Guy décide de passer par un canyon pour éviter un masse d’algues. Un éboulis bloque leur engin quand un sous-marin étrange et étranger vient les dégager grâce à de mystérieuses ondes qui parviennent même à ouvrir les algues sur son passage. Ozie tente de contacter le vaisseau mais ne reçoit qu'une brève réponse dans une langue incompréhensible, et non pas par la radio mais directement dans ses oreilles.

Le Pélican repère des lumières dans les abysses. Émile descend vers un fond de lumières jaunes, phosphorescentes et mouvantes éclairant un dédale maçonné. Contre l’avis d’Albert, le Pélican poursuit sa descente vers des algues lumineuses flottant mollement et des parois d’où s’ouvrent des habitations troglodytes. Malheureusement la largeur du canyon s’est rétrécie et Émile doit prendre du temps pour chercher un autre passage moins dangereux. Le scientifique finit par trouver une sortie.

Un signal apparaît sur le sonar du Victoria. Quelque choseroule sur le fond. Le sous-marin plonge pour aller voir. Sur un plaine roule un tank sur chenille avec deux coupoles en verre lorsque soudain une énorme anémone capture le sous-marin du C.I.D..

Le Pélican débouche sur une vaste étendue plate pour découvrir le Victoria aux prises avec une anémone de mer gargantuesque. Albert décide de dégommer le pied de l’animal à l’instant même où Ozie ordonne le tir d’une torpille dans son bec. Malheureusement les filaments de l’actinide se sont resserrés autour de l’engin du C.I.D. et dérive avec les restes de la bestiole.

4ème jour de voyage. Plus qu’un jour avant d’arriver sur zone. Sur le sonar du Pélican, un écho ! Émile ne peut, une nouvelle fois, résister  sa curiosité. Une base sous-marine semblant un oursin tout aplatit entourée de barrière. Derrière les hublots des ombres transparaissent. Alors qu’Albert impose à un Émile dont la curiosité pour ce nouveau mystère est à son apogée de continuer son chemin vers la météorite. Mais un courant violacée et lumineux emporte le Pélican comme sur une mer de nuage. À l’intérieur de cette nuée sous-marine est projeté des images fantomatiques d’humains, de sous-marins en combat, de bateaux et à l’intérieur du Pélican apparaît l’image violacée d’une femme aux mains palmées lancée dans un discours, ainsi qu’un sous-marinier apeuré… L’engin profite du courant pour gagner de la vitesse. Au bout d’une heure à peu près, le volume du courant nuageux violacé diminue et relâche l’appareil qui se retrouve ainsi proche du point de chute de l’aérolithe.

Le Victoria croise une pieuvre poursuivit par un mégalodon. Ozie convainc M. Guy d’intervenir. Une torpille touche le mégalodon qui lâche l’affaire alors que la pieuvre enserre le Victoria et l’amène de façon accéléré vers la zone de la météorite.

Au même moment le Pélican arrive sur site pour découvrir une ville sous-marine en bordure d’une fosse océanique où trône en son centre, sur un piédestal mécanique, la mystérieuse météorite. La ville est protégée d’un dôme où règne une atmosphère et où se déplace une population d’hommes (femmes) poissons. Albert repère parmi les Ichtiens quelques humains. Les aventuriers de l’Étrange s’approchent, les habitants les repèrent et leur font signent de stopper. Émile s’exécute alors qu’un habitant nage à leur rencontre et leur fait signe de se poser sur le fond. Une fois posé, le mérien leur fait des signes, Aymeric, Émile et Louis enfilent des scaphandres (sauf Albert qui n’en a pas besoin) et sortent de l’appareil. La créature leur fait comprendre de le suivre. Ils se dirigent vers la ville, pénètre la bulle, la pression change et ils peuvent enlever leur équipement. Le mérien leur dit « Bienvenue à Bojador ! ».


À suivre

samedi 6 juillet 2024

La Brigade Chimérique - Le Mystère de l’Étoile Étrange

Août 1935 - 1 mois après.




Aymeric de Saint Sernin revient de New York fiancé à Jessica Jones.

Le C.I.D. a remis en fonction Ozie. De l'instant où François de Vaucanson fut éteint par la Mante-Religieuse et le moment où il fut rallumé : aucun souvenir, mais parfois des sortes de flash mettant en scène une curieuse lumière rouge.

Un agent du C.I.D., M. Guy le ramène auprès de Félix Dufaux, le Pharaon Blanc et Albert Roche, le Premier Soldat de France.

La session parlementaire est suspendue en août et donc la proposition de l’extrême droite de rendre citoyen les automates n’a pas été résolue.

Ernest Esclangon de l’institut du Radium, officiant à l’observatoire du radium contacte Félix car il a des renseignements sur la source d’énergie animant Ozie. Il donne rendez-vous dans un petit estaminet proche du Palais du Luxembourg et de l’observatoire de Paris.

Voilà, l’Escadron Étrange à nouveau réuni, lorsqu’ils remarquent que tous les passants ont le nez en l’air. Dans les cieux, une sorte de lumière rouge se déplace lentement dans le firmament. Redescendant le nez, Ernest Esclangon apparaît dans leur champ de vision.

Petit homme barbu au profil sémite, il porte des lunettes comportant un dispositif lui bouchant les oreilles. Il vient à eux justement à propos de cette étrange étoile rouge qui aurait potentiellement des liens avec l’énergie alimentant François de Vaucanson.

Le poste de T.S.F. du troquet appelle les gens à rentrer chez eux d’urgence. Les gens paniquent. Ernest part vers l’observatoire suivit de près par l’Escadron. L’aérolite est entouré de flammes rouges et laisse apparaître une sorte de noyau.

Les voici en haut de l’observatoire. D’après Ernest, l’objet serait composé d’un noyau d’un genre très particulier de radium qui fut hypothèsè mais jamais observé.

Ernest se lance dans des calculs. Il met à disposition ses notes qui indiquent que le noyau aurait la taille de l’Arc de Triomphe.

L'astronome estime qu’il va s’écraser dans 1h entre la Tour Eiffel et les Champs Élysée mais globalement tout Paris va y passer.

Albert, Félix et Ozie foncent vers la zone avec la voiture d’Esclangon alors qu’Aymeric reste avec Ernest.

Dehors la chaleur fait éclater les fenêtres du véhicule et les pneus fondent sous l’effet de cette espèce de deuxième soleil. Dans les rues c’est le cahot automobile et piéton alors que les fenêtres des bâtiments se transforment en pluie de cristal.

Aymeric et Esrnest partent à pied vers la Seine.

L’équipée motorisée finit difficilement de rejoindre la Seine dont l’eau ne bout pas encore. Les membres de l’Escadron enjoignent les parisiens à sauter dans l’eau pour échapper aux ondes calorifiques émises par l’astrolite.

Tout à coup, la météorite tourne en angle droit, de façon stupéfiante, en direction de l’Atlantique. Ernest, médusé, repart avec Aymeric à l’observatoire.

L'astronome va dans son bureau pour observer avec une lunette annexe et déclare que l'objet celeste va s’abîmer dans l’Atlantique.

Ozie joint, via le téléphone d’un bistro, l’observatoire pour
vérifier la présence d’Aymeric. Il y est avec Ernest qui est plongé dans des calculs. Le reste de l’équipe les rejoint.

M. Guy arrive avec un stratogyre et nous demande d’aider les parisiens en détresse dans les rues. L’équipe oeuvre jusqu’au petit matin. Puis chacun va se reposer sauf François de Vaucanson qui se rend au C.I.D. pour faire un point.

Midi, rendez-vous au troquet où les discussions de comptoir vont bon train. La radio fait état de quelques morts et des centaines de blessés devant ce qu’elle appelle très finement l’Étoile mystérieuse.

Quand aux héros... un météore qui accélère puis change de direction serait peut-être un aéronef.

Quand un grand noir coiffé d’un turban les approc-he et leur remet une lettre de la part de son maître : le Sultan Tanga Kionga du sultanat de Moyo, petit pays coincé entre le Tanganyika et le Ruanda, ancienne colonie teutone. Le dictateur qui dirige le pays est un surhomme dont la peau est constituée d’un roche bleutée. Il les invite à un souper à 20h le jour même.

L’institut du Radium contacte les aventuriers de l’Étrange et leur propose de participer à une expédition sur l’aérolite. Direction l’Institut où ils sont introduit auprès d'Irène Joliot-Curie et d’un autre gars, dans la cour de l’institut, devant une sorte d’énorme avion équipé d’un flotteur sous la carlingue. Elle nous présente Émile Lagarde, inventeur de l’avion-bathyscaphe, le Pélican.

Le départ ne sera pas avant demain matin après les derniers préparatifs de l’engin.

Cela laisse le temps à l’équipe d’aller faire une visite au Sultan de Moyo. Mais avant cela, chaque aventurier retourne dans ses pénates afin de se préparer au voyage.

Sur ces entrefaites, M. Guy appelle Félix et leur donne rendez-vous au bistro de 2 mages à 18h30.

Ce dernier contacte par téléphone ses collègues sauf Aymeric qui ne répond pas. Du coup, Félix enfourche son vélo et se rend au hangar de la Vérité afin de l’informer du rendez-vous.

18h30, l’équipe rejoint M. Guy au lieu convenu. Il leur propose un contrat type pour s’occuper de l’affaire de l’étoile mystérieuse. Pas de question d’émoluments mais le Nyctalope met à leur disposition son sous-marin : le Victoria.

Puis ils se rendent à Pigalle, où l’adresse communiquée correspond à un cabaret. Un grand noir à l’entrée leur confirme que le Sultan les attend. Dedans, tenture de velours rouge et des murs décorés de peintures érotiques. Une fois introduit dans l’alcove, 5 noirs assis au sol entoure un géant de 2 mètres à la peau bleu. Il les accueille bruyamment alors que les 5 janissaires s’emparent de lance à pointe bleu et s’en vont. Alors qu’alentour des bruits de plaisir se font entendre, le Sultan fait entrer une panthère au dimension hors du commun dont le pelage noir semble aspirer la lumière.

Il souhaite engager les aventuriers afin de s’emparer de la météorite. Ils se mettent d’accord sur une étude de faisabilité pour un salaire d’ingénieur sur un mois. Le repas se passe agréablement.

Ils prennent congé et échafaude une stratégie à savoir prévenir le C.I.D. quand à la présence du sous-marin du Sultan au Havre afin qu’il s’en occupe alors que l’équipe se rendra sur place avec l’engin de l’institut.

Le lendemain 6h00, l’Escadron Étrange se retrouve devant les portes closes du C.I.D. où un planton les éconduits. Ozie finit par convaincre le factotum de joindre M. Guy.

Aymeric se rend à l’Institut du Radium afin de préparer tout le matériel nécessaire. Le reste de ses compagnons rencontre M. Guy et lui fournissent leurs informations. Il appelle le Nyctalope qui les rejoint et leur impose un choix définitif, soit travailler pour le C.I.D. et Gaston Doumergue qui veut médiatiser l’évènement, soit travailler pour l’institut du radium, comme s’ils étaient en concurrence voire ennemis. Albert Roche déchire son contrat et se rend à l’institut alors qu’Ozie, assez sidéré par la façon de penser humaine, et Félix choisissent malgré tout de rejoindre le Victoria au ordre du C.I.D.

À SUIVRE

samedi 11 mai 2024

La Brigade Chimérique - Rigor Mantis

Alors que le soir décline, voilà Ozie de l’autre côté du mur d’une superbe résidence avec une très jolie serre attenante. Une allée de gravier, visiblement empruntée par des véhicules, conduit à la bâtisse qui semble déserte.


L’automate informe ses collègues de la situation et pendant qu’ils grimpent le mur plus ou moins péniblement, il part en éclaireur vers le bâtiment. Il ne repère aucune lumière provenant de la maison. Des traces de voiture vont soit vers la maison soit vers la serre.


Félix et Albert semblent percevoir un discret filet de lumière et un léger bourdonnement en provenance de la serre. Il repère également quelques lumières sous la porte de la résidence.

L’Escadron étrange décide néanmoins de se diriger vers la serre. La porte est fermée, le sol est en bois et la lumière provient d’entre les lattes.

Ozie force la serrure le plus discrètement possible. L’endroit vrombit du vol d’un grand nombre d’insectes. Félix et Albert cherchent une trappe tandis qu’Aymeric et Ozie tentent d’observer à travers les lattes du parquet. Ne percevant rien, ils rejoignent leurs camarades qui ont trouvé un escalier. Ils descendent, éclairés par la torche d’Aymeric de Saint Sernin (La Vérité) jusqu’à une porte restée ouverte.

Ils débouchent sur une vaste pièce grossièrement aménagée, coupée en deux parties. S’y trouve 5 tables ensanglantées avec dessus des draps tachés et au sol des morceaux d’insectes géants découpés. Dans l’autre partie, ce qui ressemble à l’agrandisseur mais comportant de nouvelles parties. Il est relié à une cloche en verre dans laquelle est accroupie une forme insectoïde comme à l’étroit.

Albert hypothèse au nombre de tables qu’il risque d’y avoir encore deux hommes-insectes.

Aymeric prend une photo et à la lumière du flash, Félix, qui s’est rapproché de la cloche, découvre un insecte gigantesque de longues pattes recroquevillées sous elle. C’est une mante religieuse colossale. Un bruit de tintement se fait entendre…

Albert rejoint Ozie et se met à arracher les équipements reliés au canon sous l’œil circonspect d’Ozie. Ce dernier le met en garde contre les dégâts possiblement occasionnés à la machine. Il s’en carre l’oignon.

La Vérité observe la cloche enchâssée dans une rainure du sol. La cloche serait en fait une sphère en deux parties soudée par un joint.

Tout à coup, un claquement de trappe qui se referme et la cloche commence à s’ouvrir. Aymeric tire dans le plafond avec son raygun et prend un dernière photo.

La cloche finit de s’ouvrir et la mante se déplie terminant de fracasser le plafond et se dresse de ses 15 mètres à travers la serre.

L’Escadron étrange repart dans l’escalier, Ozie portant l'entomo-canon, pour se trouver devant un porte en fer fermée. La Vérité utilise sont arme sur l’obstacle qui commence à chauffer. Ils entendent des morceaux de construction finir de chuter dans un fracas de fin du monde.


Félix se laisse posséder par l'esprit d' Aménosis 3 en tripotant son scarabée.

La porte fond partiellement sur un cercle de 10 cm. Ozie pousse de toute ses forces. La porte grince mais ne cède pas encore. Un rire machiavélique se fait entendre et une voix enjoint sardoniquement les aventuriers du radium à se sortir les doigts du cul. L’automate s’acharne alors que le Pharaon blanc l’aide avec son pouvoir télékinésie. La trappe métallique de 5 cm d’épaisseur rend les armes et s’ouvre.

Alors que les héros sortent à l’air libre, ils voient l’énorme bestiole s’envoler vers Versailles alors que Vimon Herbert nargue les aventuriers.

Albert lance ses éclairs vers le scientifique. Aymeric tire sur la bestiole. Félix décroche mentalement une branche pour la projeter sur le fuyard.

Ozie analyse le canon qu’il a repris en main afin de voir s’il peut inverser le processus d’agrandissement mais sans la réserve de radium utilisée pour créer le monstre, difficile de conclure... Finalement, il part à la poursuite de l'insecte, chargé de l'appareil.

Le premier soldat de France électrocute enfin le vilain avant qu’il ne rejoigne la camionnette alors que deux malandrins chargent des choses dedans.

La mante disparaît derrière les toits proches. Albert grille l’un des sbires dont le crâne comporte une corne de scarabée. Il tombe alors que son comparse se prend une branche sur le groin et rejoint son collègue à terre.

La Vérité fait preuve de célérité et court à une vitesse extraordinaire à la suite de la mante. Albert se rue vers la camionnette pendant que Félix s’approche du corps du savant. Il l’empoigne et compte le mettre à l’arrière du véhicule où il découvre une fourmi à l’abdomen énorme et distendu d’où s’échappe un liquide poisseux. Après quelques hésitations, il jette le corps sur l’insecte et alors qu' Albert le presse de monter à ses côtés.

Ozie arrive en vue du parc de Versailles où se tient une nocturne avec plein de visiteurs qui se font mortellement bolosser par la bestiole.

Félix se faufile par l’arrière par dessus la fourmi et le savant inconscient. Albert appuie sur le champignon à travers le portail de la résidence, direction le parc de Versailles.

Le Pharaon blanc se rend compte que dans le ventre de la fourmi, deux mains semble pousser à l’intérieur et il entend « mon amour ! mon amour ! ».

La mante poursuit son carnage involontaire et se tourne vers le château de Versailles. Elle commence à y grimper alors que la Vérité l’attaque au raygun.

Ozie analyse à nouveau le canon afin de voir s’il peut se servir de son alimentation interne pour utiliser le canon sur la bestiole.

Blessée par La Vérité, l'insecte se retourne vers lui et Ozie. L’automate échoue à trouver un moyen de se relier au canon. Le monstre attaque La Vérité qui encaisse avec dégâts. Ce dernier répond en faisant un trou dans le telson de l’abdomen de la mante. Ozie met en relative sécurité le canon et court porter secours à son camarade pilote. Mais Aymeric se prend un nouveau coup de pattes de l’insecte et il tombe inanimé. L'automate saute sur le dos de la créature et s’y accroche puis il tente de lui arracher la tête mais le cou résiste. Elle tente de l’éjecter mais échoue. Il cherche encore à l’étêter en vain.

Soudain, la camionnette d’Albert surgit, Félix en sort précipitamment puis le premier soldat de France fonce avec le véhicule sur la bête. Ozie s’attaque à un œil mais un coup de patte l'envoie bouler. Il chute de 15 mètres et ne se relève pas.


Le Pharaon blanc aide, grâce à ses pouvoirs, la propulsion du bolide aux
mains d’Albert Roche qui pénètre directement l’abdomen du monstre. La mante s'écroule miraculeusement sans écraser personne ni détruire une partie du château.

Félix se précipite ver l’arrière de la camionnette alors qu’Albert sort indemne et se précipite vers ses camarades tombés au combat. Il secourt Aymeric de Saint Sernin, lui applique les premiers soins. Le pilote est stabilisé.

A l’arrière de la camionnette, l’abdomen de la fourmi a crevé révélant une poche avec à l’intérieur une femme mais ressemblant  à un fœtus de la taille d’un enfant de 8-10 ans. L’être respire contrairement au savant qui git sous la fourmi en se vidant de son sang. Le Pharaon blanc cède sa place à Félix qui tente de sauver le scientifique dément.

Quant à Ozie, il ne se relève pas et semble totalement hors service.

Vimon Herbert est interné à Saint Anne dans la chambre jaune.

La police arrive ainsi que le C.I.D. qui embarque les blessés, le fœtus, Ozie et De Saint Sernin.