Alors que le soir décline, voilà Ozie de l’autre côté du mur d’une superbe résidence avec une très jolie serre attenante. Une allée de gravier, visiblement empruntée par des véhicules, conduit à la bâtisse qui semble déserte.
L’automate informe ses collègues de la situation et pendant qu’ils grimpent le mur plus ou moins péniblement, il part en éclaireur vers le bâtiment. Il ne repère aucune lumière provenant de la maison. Des traces de voiture vont soit vers la maison soit vers la serre.
Félix et Albert semblent percevoir un discret filet de lumière et un léger bourdonnement en provenance de la serre. Il repère également quelques lumières sous la porte de la résidence.
L’Escadron étrange décide néanmoins de se diriger vers la serre. La porte est fermée, le sol est en bois et la lumière provient d’entre les lattes.
Ozie force la serrure le plus discrètement possible. L’endroit vrombit du vol d’un grand nombre d’insectes. Félix et Albert cherchent une trappe tandis qu’Aymeric et Ozie tentent d’observer à travers les lattes du parquet. Ne percevant rien, ils rejoignent leurs camarades qui ont trouvé un escalier. Ils descendent, éclairés par la torche d’Aymeric de Saint Sernin (La Vérité) jusqu’à une porte restée ouverte.
Ils débouchent sur une vaste pièce grossièrement aménagée, coupée en deux parties. S’y trouve 5 tables ensanglantées avec dessus des draps tachés et au sol des morceaux d’insectes géants découpés. Dans l’autre partie, ce qui ressemble à l’agrandisseur mais comportant de nouvelles parties. Il est relié à une cloche en verre dans laquelle est accroupie une forme insectoïde comme à l’étroit.
Albert hypothèse au nombre de tables qu’il risque d’y avoir encore deux hommes-insectes.
Aymeric prend une photo et à la lumière du flash, Félix, qui s’est rapproché de la cloche, découvre un insecte gigantesque de longues pattes recroquevillées sous elle. C’est une mante religieuse colossale. Un bruit de tintement se fait entendre…
Albert rejoint Ozie et se met à arracher les équipements reliés au canon sous l’œil circonspect d’Ozie. Ce dernier le met en garde contre les dégâts possiblement occasionnés à la machine. Il s’en carre l’oignon.
La Vérité observe la cloche enchâssée dans une rainure du sol. La cloche serait en fait une sphère en deux parties soudée par un joint.
Tout à coup, un claquement de trappe qui se referme et la cloche commence à s’ouvrir. Aymeric tire dans le plafond avec son raygun et prend un dernière photo.
La cloche finit de s’ouvrir et la mante se déplie terminant de fracasser le plafond et se dresse de ses 15 mètres à travers la serre.
L’Escadron étrange repart dans l’escalier, Ozie portant l'entomo-canon, pour se trouver devant un porte en fer fermée. La Vérité utilise sont arme sur l’obstacle qui commence à chauffer. Ils entendent des morceaux de construction finir de chuter dans un fracas de fin du monde.
Félix se laisse posséder par l'esprit d' Aménosis 3 en tripotant son scarabée.
La porte fond partiellement sur un cercle de 10 cm. Ozie pousse de toute ses forces. La porte grince mais ne cède pas encore. Un rire machiavélique se fait entendre et une voix enjoint sardoniquement les aventuriers du radium à se sortir les doigts du cul. L’automate s’acharne alors que le Pharaon blanc l’aide avec son pouvoir télékinésie. La trappe métallique de 5 cm d’épaisseur rend les armes et s’ouvre.
Alors que les héros sortent à l’air libre, ils voient l’énorme bestiole s’envoler vers Versailles alors que Vimon Herbert nargue les aventuriers.
Albert lance ses éclairs vers le scientifique. Aymeric tire sur la bestiole. Félix décroche mentalement une branche pour la projeter sur le fuyard.
Ozie analyse le canon qu’il a repris en main afin de voir s’il peut inverser le processus d’agrandissement mais sans la réserve de radium utilisée pour créer le monstre, difficile de conclure... Finalement, il part à la poursuite de l'insecte, chargé de l'appareil.
Le premier soldat de France électrocute enfin le vilain avant qu’il ne rejoigne la camionnette alors que deux malandrins chargent des choses dedans.
La mante disparaît derrière les toits proches. Albert grille l’un des sbires dont le crâne comporte une corne de scarabée. Il tombe alors que son comparse se prend une branche sur le groin et rejoint son collègue à terre.
La Vérité fait preuve de célérité et court à une vitesse extraordinaire à la suite de la mante. Albert se rue vers la camionnette pendant que Félix s’approche du corps du savant. Il l’empoigne et compte le mettre à l’arrière du véhicule où il découvre une fourmi à l’abdomen énorme et distendu d’où s’échappe un liquide poisseux. Après quelques hésitations, il jette le corps sur l’insecte et alors qu' Albert le presse de monter à ses côtés.
Ozie arrive en vue du parc de Versailles où se tient une nocturne avec plein de visiteurs qui se font mortellement bolosser par la bestiole.
Félix se faufile par l’arrière par dessus la fourmi et le savant inconscient. Albert appuie sur le champignon à travers le portail de la résidence, direction le parc de Versailles.
Le Pharaon blanc se rend compte que dans le ventre de la fourmi, deux mains semble pousser à l’intérieur et il entend « mon amour ! mon amour ! ».
La mante poursuit son carnage involontaire et se tourne vers le château de Versailles. Elle commence à y grimper alors que la Vérité l’attaque au raygun.
Ozie analyse à nouveau le canon afin de voir s’il peut se servir de son alimentation interne pour utiliser le canon sur la bestiole.
Blessée par La Vérité, l'insecte se retourne vers lui et Ozie. L’automate échoue à trouver un moyen de se relier au canon. Le monstre attaque La Vérité qui encaisse avec dégâts. Ce dernier répond en faisant un trou dans le telson de l’abdomen de la mante. Ozie met en relative sécurité le canon et court porter secours à son camarade pilote. Mais Aymeric se prend un nouveau coup de pattes de l’insecte et il tombe inanimé. L'automate saute sur le dos de la créature et s’y accroche puis il tente de lui arracher la tête mais le cou résiste. Elle tente de l’éjecter mais échoue. Il cherche encore à l’étêter en vain.
Soudain, la camionnette d’Albert surgit, Félix en sort précipitamment puis le premier soldat de France fonce avec le véhicule sur la bête. Ozie s’attaque à un œil mais un coup de patte l'envoie bouler. Il chute de 15 mètres et ne se relève pas.
Le Pharaon blanc aide, grâce à ses pouvoirs, la propulsion du bolide aux
mains d’Albert Roche qui pénètre directement l’abdomen du monstre. La mante s'écroule miraculeusement sans écraser personne ni détruire une partie du château.
Félix se précipite ver l’arrière de la camionnette alors qu’Albert sort indemne et se précipite vers ses camarades tombés au combat. Il secourt Aymeric de Saint Sernin, lui applique les premiers soins. Le pilote est stabilisé.
A l’arrière de la camionnette, l’abdomen de la fourmi a crevé révélant une poche avec à l’intérieur une femme mais ressemblant à un fœtus de la taille d’un enfant de 8-10 ans. L’être respire contrairement au savant qui git sous la fourmi en se vidant de son sang. Le Pharaon blanc cède sa place à Félix qui tente de sauver le scientifique dément.
Quant à Ozie, il ne se relève pas et semble totalement hors service.
Vimon Herbert est interné à Saint Anne dans la chambre jaune.
La police arrive ainsi que le C.I.D. qui embarque les blessés, le fœtus, Ozie et De Saint Sernin.
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