dimanche 22 juillet 2018

A corps perdus !

Réveil brutal dans un bureau virtuel devant un holo d'une I.A. en panique. Encore désorientée, je
capte des bribes de phrase. Elle parle d'une attaque par un virus, d'injection d'urgence et puis l'obscurité soudaine vient la couper brutalement.
Bruits de liquides, clapotement, bruits de cavitation et de fluides qui s'écoulent... et mes yeux s'ouvrent au raz du sol. Je me lève péniblement pour découvrir avec stupeur que je n'ai pas été injecté dans mon corps mais dans un modèle Lupin mâle. A mes côtés, deux autres individus, aussi étonné que moi de se réveiller dans une enveloppe étrangère.

Ok. Lumière rouge au plafond, sirène hurlante, je n'ai pas le temps de faire de l'introspection et fonce vers le premier terminal venu. Merde ! L'autodestruction du vaisseau a été déclenchée. Ma mémoire fait alors son grand retour, à partir de la sauvegarde d'origine, celle effectuée juste avant l'embarquement pour ce croiseur.
Je suis sur le croiseur de l'O.N.U. "Aurore Abrupte". Notre voyage répondait à un signal inconnu en provenance du nuage d'Oort et puis plus rien au-delà du débriefing.


Mes compagnons n'ont pas chaumé. Gybson, dans son corps d'ouvrier, interrogeant une autre console, a découvert que nous sommes sur le chemin du retour vers la Terre. De toute la mission dans le nuage d'Oort, ils ne nous restent aucun souvenir. De son côté, Georgiù Galadze, équipé d'un corps de combat, a trouvé nos enveloppes d'origine non loin, une balle dans le crâne.
Il manque une navette et le seul tube ne comportant pas un corps en attente d'injection, hormis les notres, est celui de Lilian Gil.
Étrange.
Pendant que nous nous échangeons rapidement ces informations, je détermine que nous avons dix minutes avant d'exploser et que rien ne peut être fait ici. Je me charge de la salle des moteurs pendant que Gibson et Georgiù se ruent vers le pont principal et la salle de commandement.

--- Babel library --- File n°134.265E45 --- Injection --- Connection... ---

La mémoire d'origine d'un être humain est encodé régulièrement sur une pile corticale. Cette pile peut être "injecté" à la base du cou d'un corps adéquat, en sous cutané et ainsi utiliser librement ce corps. Cela permet une exploration spatiale à moindre risque mais également de disposer des bons équipements corporels pour des mission spéciales.

--- Babel library --- Déconnection ---

Croiseur de l'O.N.U. - Aurore Abrupte
La salle des machines est plongée dans une lumière rouge du fait que quelqu'un a tiré au laser dans le réacteur principal.
Je contacte l'I.A. sous-système de l'ingénierie qui m'indique que la procédure d'arrêt du réacteur se fait par le poste de commande. J'y contacte Gibson et Georgiù mais le système ne répond pas depuis leurs terminaux. Pendant que Gibson essaie de trouver des fichiers expliquant comment on en est arrivé là, Giorgiù s'en va préparer une des trois navettes restantes. Mais toutes s'avèrent avoir été sabotées avec le même procédé que le réacteur. Il se lance alors dans la bricole. De mon côté, j'enfile une combinaison anti-rad et rejoins le réacteur dont le trou béant laisse fuir de grandes gerbes actiniques. J'arrive au terminal et amorce la purge du réacteur quelques secondes avant l'explosion, si tout se passe comme prévu. Nous devons néanmoins quitter le vaisseau, car la vidange va méchamment irradier les environs.
Je repasse le sas, quitte ma combinaison et cours vers la navette. Encore quelques minutes devant nous pour compléter les réparations initiées par Georgiù.
Nous nous désarrimons et nous éloignons mollement, ne disposant que des moteurs Vernier pour nous déplacer. Un grand flash se produit, les radars détectent une montée ahurissante de la radiation autour de l'Aurore Abrupte.
Bilan, notre navette en piteux état peut rejoindre la plus proche station en un mois et nous n'avons guère que cinquante heures d'oxygène.

Mais, on nous contacte. Un briseur de glace beltien nous confirme qu'ils nous récupèrerons dans un peu plus d'une heure.
Nous décidons alors de revêtir nos scaphandres pour aller récupérer le serveur des mémoires d'origine du personnel, ainsi que celui de l'I.A. du vaisseau et les piles corticales de chaque membre de l'équipage afin de sauver le plus de monde possible et d'espérer par là même de recueillir le plus d'explications possibles sur cette mésaventure.
Malheureusement, arrivés au sas du vaisseau nous constatons qu'il n'y a plus de courant. Nous déverrouillons l'accès manuellement. Le vaisseau est plongé dans le noir, l'électronique dégouline d'un plasma bleuté et visqueux. Nous devons forcer chaque porte et chaque tube renfermant les corps de l'équipage. Résultat des courses, Gibson a récupéré les serveurs mémoires et I.A.. Georgiù et moi avons pu prendre les piles corticales du Pr Ruben Gao, responsable de l'expédition, et du capitaine, non sans effort, mitraillages et une certaine maitrise personnelle dans l'art de découper un corps au couteau de combat. 
Nos combinaisons ne pouvant supporter plus d'une heure de radiation, nous regagnons la navette, les serveurs protégés dans des valises blindées trouvées sur place. Après quelques recherches à bord, Gibson lit une vidéo où l'on voit Lilian Gil, assistante du Pr Ruben Gao, s'enfuir à bord d'une navette.
Brise glace beltien - Convergence du métal
Nous attendons très peu et assistons à l'arrivée du "Convergence du métal". Le capitaine et son équipage nous accueillent en beltien : "Oye beratna" mais voyant que nous n'en sommes pas, il passe au standard. Il nous demande des informations et nous lui en donnons le moins possible, Georgiù dénonçant un sabotage, notre éveil brutal dans des conditions critiques. Il nous demande s'il y a des choses à récupérer mais abandonne le projet en apprenant le taux de radiation et l'appartenance du bâtiment à l'O.N.U. Nous lui offrons de bon cœur notre navette en dédommagement du sauvetage et de notre transport jusqu'à la station Lakshmi.


On nous conduit à nos appartements, simple pièce carrée où sont solidement arrimées cinq couchettes. On nous demande de nous préparer à la phase d'accélération, bien sanglés dans nos sacs de couchage. Après un petit intermède où nous constatons que les beltiens ont finalement décidé de visiter discrètement l'Aurore Abrupte, nous nous préparons au départ. Suite à environ deux heures de propulsion, nous pouvons nous libérer.
Lilian Gil
Nous partageons un repas sympathique avec l'équipage bien que Gibson reste très prudent. Puis nous découvrons sur une chaîne d'information, avec effarement, Lilian Gil, seule rescapé de l'attaque odieuse de sectateurs infiltrés à bord de l'Aurore Abrupte, preuve à l'appui. Suivent des vidéos de caméra de surveillance du vaisseau où l'on voit nos anciens corps saboter le vaisseau, mais sans la fin tragique qu'ils subirent. Et enfin nos têtes misent à prix.
Le capitaine s'interroge mais disposant de corps radicalement différents, nous éludons, prétextant ne pas en savoir plus mais affirmant le mensonge médiatique.
Le Convergence du métal nous dépose sur Lakshmi et nous prenons congé avec grands remerciements à ce sympathique équipage beltien qui m'a donné l'envie d'en apprendre le langage.
Le comité d'accueil de la station nous intercepte en nous proposant le R.U.N.E. que nous acceptons afin de poursuivre, difficilement sans doute, dans l'anonymat.

--- Babel library --- File n°187E66 --- R.U.N.E. --- Connection.. ---

Le Rune est un revenu universel permettant à tout être vivant sans ressource de pouvoir s'offrir un gîte insalubre, un repas recomposé et des habits en carton. Pour un citoyen disposant d'un compte bancaire, il lui suffit de se connecter auprès d'un terminal génétique afin de s'identifier et de disposer de toutes ces options bancaires, et ce, dans quelques environnements humains qu'il se trouve.

--- Babel library --- File n°187E66 --- R.U.N.E. --- Déconnection ---

Station Lakshmi - vaisseau monde de type sphère de O'Neill
Nous nous perdons dans les bas quartiers car tout ce qui touche à l'O.N.U. peut devenir rapidement mortel comme la plusieurs fois évoqué le capitaine beltien.
Nous nous posons finalement dans un hôtel miteux, constitué uniquement d'un empilement de tubes de repos. Pendant que Gibson réfléchit au matériel dont il a besoin pour se connecter aux serveurs récupérés, je me renseigne sur les cliniques du coin s'occupant de piles corticales, de mise à disposition d'enveloppe corporelle. Georgiù procure le raccord nécessaire à Gibson contre, en paiement, trois heures de surveillance du magasin qui lui a cédé l'article. Rien n'est gratuit. Je fixe mon choix sur un petit établissement et sort pour en faire la surveillance. 
A 20 heure, Gibson m'appelle pour me donner rendez-vous à 21 heure trente afin de l'escorter... Une fois rejoint, il m'explique que les serveurs sont totalement effacés, pas un bit de récupérable. Je crains pour l'état des pile corticales... Il a donc contacté une journaliste spécialiste du buzz en l'appâtant avec les quelques logs qu'il avait récupéré directement sur le vaisseau. Il a décidé de le rencontrer dans un bar situé plus loin dans le quartier.

Je m'installe dans le bar en avance, repère le journaliste, me commande un verre d'eau sale, seule boisson que je puisse m'offrir, m'installe dans le fond de la pièce, vérifie qu'il est bien seul et communique, à mon camarade, depuis mon data-pad que la voie est libre.
Gibson fait son entrée, portant un blouson remarquable bien qu'élimé sur son enveloppe de travailleur anonyme. Il s'assoit au côté du journaliste et commence leur palabre où sa situation de seul autre rescapé de l'Aurore Abrupte est trop souvent plurielle.

De ma place éloigné, je repère l'arrivée de trois beltiens qui s'arrêtent bizarrement sur le palier et scrutent la pièce jusqu'à repérer la table où se trouve Gibson. Je le préviens par data-pad. Les beltiens se rapprochent. Gibson se barre dans les toilettes poursuivit par le trio dont un membre réclame son blouson, criant au vol et à l'infamie.
Pendant qu'ils suivent Gibson vers les lieux d'aisance, je sors discrètement du bar par la porte d'entrée, certains que mon collègue saura se tirer de se mauvais pas.

Je le retrouve à l'hôtel ainsi que Georgiù qui a fini son travail de surveillance. Gibson nous explique que le journaliste demande plus de preuve. Pour pouvoir interroger les mémoires du Pr Ruben ou du capitaine, il propose soit la piste légale qui demande quarante-huit heures de paperasse. Hors les actualités ont annoncé que Lilian Gil quittera la station d'ici vingt-quatre heures. Soit la solution illégale menant vers les Yakuza.
J'annonce à mes compagnons d'infortune que je préfèrerai essayer d'infiltrer la petite clinique avant de me tourner vers la maffia japonaise.

Aïsa Neko
I.A. en fuite.

A suivre...

Station Lakshmi - plateforme d'arrimage et vue intérieure.


dimanche 25 février 2018

Star Trek Atlantis : Entrée 7&8

La fin de l'Univers



Journal de bord
Entrée n°7&8
Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha
Date stellaire inconnue


Beaucoup de choses nous sont arrivés durant cette courte période et je peux affirmer avoir assistée à la fin de l'Univers.

Mais reprenons au début.

... Et pendant ce temps, à l'infirmerie, le Lieutenant Pak-Won-Tan a relevé 32 "vieilles fractures" reparties sur le corps de l'enseigne Willis. Ce qui est fortement inhabituel mais non inexplicable. Pourtant cela semble rendre l'Enseigne Ch'tatrir irritable.

Je demande un entretien avec la Capitaine McCormac afin d'avoir des précisions sur l'état du Kobayashi Maru mais elle n'en sait pas plus. Elle m'autorise d'autres part à visiter l'androïde D-12.
Après deux heures de voyage subspatial, l'Enseigne Poliakovevitch capte un message de détresse émis par le Capitaine Vance du Kabayashi Maru. Il signale des mines galactiques dans son cadran et une perforation de la coque de son vaisseau ainsi que de nombreux blessés.

Nous sortons de distortion et entrons immédiatement en alerte rouge après avoir détectés des vaisseaux inconnus stationnant à six millions de kilomètre de notre position.
Avec l'équipe composée des Enseignes Ch'tatrir, Ducarde, Poliakovevitch, Pak-Won-Tan et Miller, nous empruntons la navette Indiana pour nous porter au secours du kobayashi Maru. L'Enseigne Ducarde a emporté un générateur de champ de force, sur mon conseil, afin de colmater facilement des brèches. Le Capitaine McCormac nous demande de faire un tour de d'observation du navire en détresse, le temps de préciser quelques relevés étranges à savoir un signal rythmique accompagnant le brouillage Romulien et qui nous fait penser à du morse.
Nous temporisons donc, laissant à nos ingénieurs le temps de décoder le message et à l'Enseigne Ch'tatrir de heurter le Kobayashi Maru avec notre navette et d'endommager le sas.

Finalement, l'Enseigne Ducarde nous en révèle la teneur du message crypté:

-Début de transmission-

"Lazarus - Starfleet piège - Embuscade Romulienne par télécontrôle - Cargot perdu - Repartez immédiatement distortion maximum - Lazarus"

-Fin de transmission-

Lazarus se trouve être le nom de code d'un espion au sein de l'Empire Romulien d'après les "sources" de l'Enseigne O'Brook.
A cet instant, trois vaisseaux Klingons sortent d'hyperespace et commencent un feu maladroit sur le Kobayashi Maru. Le Capitaine nous demande de revenir sans attendre sur l'Atlantis sous les appels de détresse de l'équipage du cargot.
Nous rejoignons notre navire alors que le Kobayashi Maru est coupé en deux par les tirs ennemis et que le Capitaine McCormac ordonne un saut en distorsion.

Les Enseignes Poliakovevitch et Ducarde détectent rapidement que notre système informatique est contaminé par un code Romulien complexe. Pendant les deux jours nécessaires pour rejoindre la base spatiale onze, abandonnant définitivement le Kabayashi Maru, nos techniciens s'attèlerons compenser les réactions inopportunes du système alors que les Enseignes Ducarde et Poliakovevitch arriverons à isoler le code Romulien au bout de six heures, mais sans parvenir à l'éradiquer.

La base stellaire onze en vue, le Numéro Un me demande de l'accompagner pour un voyage en navette jusqu'à cette dernière, toute communication pouvant propager le virus Romulien.
Alors que les réparations s'engagent, une grande partie de l'équipage se voit accorder quarante-huit heures de permission sur la base.
Le Capitaine me demande de superviser le transfert de l'androïde D-12, son entretien initial avec les autorités de la base et d'assurer un suivi pendant le temps de la permission.
Alors que l'Enseigne Ducarde recherche des activités artistiques, l'Enseigne Ch'tatrir surveille étroitement le cadet Willis sous prétexte d'amitié et pour ma part, je sollicite un rendez-vous amical auprès du Lieutenant Commander T'prynn, l'officier vulcaine assignée à la base onze. Nous parlons de choses variées ainsi que de la question Romulienne qui me préoccupe. Mais visiblement, alors que je pensais qu'un Officier Commander aurait accès à des informations supplémentaires, il est évident que les informations dont nous disposons sont vraiment confidentielles et n'ont pas filtrées.

De plus, nous apprenons peu après par l'Amiral Gardnernous que l'Enterprise a été pris sous les feux de vaisseaux vulcains dans les parages d'Alpha Centaury trois. Le Conseil de la Fédération soupçonne des vaisseaux télécontrôlés par les Romuliens. Ce qui semble confirmé par de "vrais" destroyer vulcains venus au secours de l'Enterprise. Néanmoins cela met la Coalition des planètes Unis au bord de l'explosion, ce qui est probablement la stratégie Romulienne pour exacerber la défiance latente des espèces, peu rationnelles, les unes envers les autres.
Les dirigeants de la Coalition ont confiance dans les Vulcains et compte déclarer une guerre contre X afin d'éloigner tout soupçons des membres de cette institution. Tout cela est bien sûr totalement secret et rien ne doit filtrer pour l'instant.
De même, la base scientifique de Kalder deux a été détruite par des bâtiments vulcains évidemment télécontrôlés, base dont l'intérêt stratégique pour les Romuliens est connu.
Il semble également que les sytèmes des navires terriens sont moins vulnérables au piratage que celui des autres espèces. Et nos systèmes étant à nouveau opérationnel, que la console de pilotage a été entièrement changée, une nouvelle mission nous est donnée, aller vérifier la potentielle présence de cristaux de dilithium dans le secteur d'Alpha Eridannie.
---
Avant de partir pour le secteur d'Alpha Eridannie, je recommande que la console de pilotage piratée soit envoyée rapidement pour analyse et les autorités me confirment qu'elle sera acheminée rapidement et en toute sécurité vers un laboratoire d'analyse secret.
D'après les fichiers de la base de données, Alpha Eridannie quatre était, il y a environ deux siècles et demi, lors d'une précédente excursion, une planète dépourvue de vie et subissant un âge glaciaire. Son seul intérêt est la présence potentielle de cristaux de dilithium.
Lors des deux jours de vol pour s'y rendre, il ne m'échappe pas que le capitaine McCormac est morose. Je subodore que sa place actuelle ne lui convient pas et lui pèse.

Alors que nous sommes encore en distorsion une analyse de nos senseurs nous révèle que tout le secteur d'Alpha Eridannie, étoile, planètes, tout semble avoir disparu.
Les explications logiques sont, soit la console est toujours en panne, soit tout le secteur est soumis à un champ de brouillage, soit tout le secteur a réellement disparu.


Nous sortons de distorsion pour confirmer, à l'aulne de la réalité, que bien qu'incroyable, c'est bel et
bien la troisième solution qui est la bonne. Je contrôle rapidement les montres de quelques membres de la passerelle et constate, comme je m'y attendais, qu'elles sont désynchronisées, ainsi que les différentes horloges du système du vaisseau. Cela ne peut qu'indiquer une altération du temps dû, très probablement, à des déformations gravitiques. Il fallait à présent déterminer si ce phénomène était naturel ou artificiel. Les senseurs longue portée nous indiquent également que deux autres étoiles sont manquantes et qu'en fait tout le secteur stellaire a disparu. Le secteur Sigma delta étant le plus proche, nous nous y rendons et constatons une aberration optique en lieu et place de l'étoile Béta Réticuli, une sorte de vortex.


Suite à une intuition, je cherche une corrélation dans la position des planètes, pensant à un probable alignement mais un ingénieur fait remarquer que les étoiles se placent sur des cercles concentriques. Nous calculons l'épicentre situé non loin et le Capitaine décide de s'y rendre. Pendant le voyage de trente heures, je demande quelques analyses supplémentaires aux Enseignes Ducarde et Polikovevitch sur les étoiles disparues. Ils me confirment que la disparition fut subite donc plutôt d'origine artificielle que naturelle.
Nous sortons de distorsion pour se retrouver à proximité immédiate d'un vortex et en plein chaos dû à la présence de multiples puits gravitationnels. Je demande aux Enseignes Poliakovevitch et Ducarde de calculer un itinéraire d'éjection en utilisant les perturbations entre les diverses fluctuations gravitationnelles comme effet de fronde. Mais la console de l'Enseigne Ducarde explose et celle de l'Enseigne Poliakovevitch surchauffe.


Tout à coup tout s'arrête, le vaisseau se stabilise dans un vide absolu. Plus d'étoiles visible et la console de pilotage indique un bon de cent millions d'années dans le futur.
Les Enseignes Ducarde et Poliakovevitch remettent rapidement en fonction la console de navigation et nous voyons apparaître sur l'écran principal un groupe de dix étoiles qui se révèlent être les étoiles disparues. Et derrière cette constellation improbable se dresse un mur, une structure gigantesque de
cinquante années lumière au minimum, parcouru par des lignes de lumières. Perplexe devant tant de phénomène improbable, nous nous perdons en conjecture et émettons l'hypothèse que la structure est un sphère, comparable à une sphère de Dyson. Le capitaine McCormac ordonne que l'on s'en rapproche. La structure se révèle être d'un seul tenant. La paroi n'émet ni n'absorbe aucune énergie. Une couche d'atmosphère respirable s'étant sur cent mètre de hauteur "au dessus" de la paroi. La gravité équivaut à 0,98.

Le Capitaine me demande de préparer une équipe de terrain afin d'aller explorer physiquement cette barrière. Ayant besoin de collaborateurs de confiance et suffisamment aguéris, je demande aux Enseignes Ch'tatrir, O'Brook, Miller, Poliakovevitch et Ducarde de m'accompagner.
Le Numéro Un prend les commande de la navette Indiana, mais très vite nous constatons que la structure vers laquelle nous nous dirigeons perturbe grandement les instruments de navigation. L'Enseigne Ch'tatrir devra faire son approche et atterrissage à vue. Malheureusement le gigantisme de la structure rend extrêmement difficile tout repérage visuel. Le Numéro Un entame une approche prudente. Et finalement, 10 m plus loin... nous nous écrasons sur la surface de la sphère.

Les Enseignes Ch'tatrir, O'Brook et Poliakovevitch sont inconscients. Aussitôt, je tente de ranimer
l'Enseigne O'Brook  avec sa trousse de soin et j'envoie l'Enseigne Ducarde contrôler l'état des autres membres de l'expédition. Je pratique un scan médical puis utilise un des médicaments pour réveiller tout le monde.
Une fois que mes coéquipiers sont à nouveau opérationnel, nous sortons de la navette après avoir préalablement contrôlé l'atmosphère. Nous marchons dans un environnement blanc à perte de vue et nous nous éloignons les uns des autres à la limite de notre vision afin de couvrir plus de terrain.
L'immensité de la construction et cette saturation permanente de blanc rendent notre exploration malaisée. Au bout de quelques instants, aiguillé par une intuition, je tire au phaseur sur la surface, mais le rayon de l'arme ne l'atteint pas et ma batterie indique un charge proche de zéro. L'étrange structure siphonne l'énergie de notre matériel. J'en informe immédiatement mes coéquipiers et l'Enseigne Ch'tatrir court contrôler la navette. Il rend compte par comlink que cette dernière est à plat et bien pire, que sa peinture s'écaille et qu'elle présente de façon générale des usures anormales. Le temps se déroule étrangement en ce qui concerne tout notre matériel, sans affecter, semble-t-il les organismes vivants. Nous essayons de prévenir l'Atlantis avec les faibles restes d'énergie dont on dispose puis, en désespoir de cause, nous tentons de rejoindre un des bords de cette autoroute de lumière sur lequel nous évoluons.



Lors de notre longue marche, l'Enseigne Ducarde repère un triangle gris sur la surface. Il s'agit d'une rampe, blanche sur blanc, descendant à un étage inférieur que j'emprunte. Soudain, je ressens une sorte de caresse psychique qui est à deux doigts de me faire tourner de l'oeil. Je continue cependant ma progression et je repère difficilement, dans cette éternité immaculée, des sortes de globes flottant à quelques distances. J'essaie de les contacter mentalement et une nouvelle fois je ressens une espèce de doux contact psychique mais trop violent pour mon cerveau, et je m'évanouis.


Je reprends conscience petit à petit. Je flotte au dessus du sol ainsi que mes camarades. Commence un échange avec les entités-globe. Ils nous expliquent que nous sommes à la fin de l'Univers et qu'ils tentent d'échapper à l'Entropie en sauvegardant quelques systèmes. Cependant en les déplaçant dans le futur, les étoiles ont subit une discontinuité temporelle entrainant un vieillissement et les transformant en super-novae. L'Enseigne Poliakovevitch leur fait entrevoir une possible solution à leur problème, en faisant l'inverse et que les "Cent Derniers" comme ils se nomment repartent dans le passé. Je complète son excellente idée en indiquant le double avantage de s'éloigner de la "Fin" et donc d'avoir du temps pour se préparer convenablement à l'évènement même si je reste extrêmement septique sur la quelconque possibilité de contrecarrer les lois de l'Entropie. Cela dit, selon les sciences vulcaines, le voyage temporel est également impossible, notre état actuel prouvant le contraire.


Nous contactons l'Atlantis avec l'accord des "Cent Derniers" mais le capitaine McCormac qui nous répond est audiblement atteint d'un vieillissement avancé.
Puis nous ressentons un chaos d'émotions intense et nous nous retrouvons sur la passerelle de notre vaisseau face à une Capitaine McCormac devenue cacochyme. Nous nous sentons alors comme "aspirés en arrière" et revenons dans notre espace temps.
Sur le vaisseau Atlantis NX-05, il ne reste que 18 membres d'équipage vivants et grabataires, nous mis à part et deux systèmes solaires ont définitivement disparu, transformés en super-novae.

Fin de l'Entrée n°7&8 du journal de bord


dimanche 28 janvier 2018

Star Trek Atlantis - Entrée n°5 Suite

Journal de bord
Entrée n°5bis

Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha
Date stellaire 6 Août 2155


... La porte est verrouillée. L'Enseigne Ch'tatrir la crochète très efficacement. Au delà se trouve une ruelle en cul-de-sac débouchant sur une des grandes rues de la ville. Pour l'instant, nous ne nous aventurons pas plus loin, préférant visiter la troisième porte située dans ce couloir. Il s'agit d'un grand atelier de confection. Des pièces de vêtements trainent de-ci, de-là et nous imaginons que les machines qui s'y trouvent sont des sortes de métier à tisser. Le Numéro Un appelle le reste de l'équipe et enjoint les Enseignes Poliakovevitch et Ducarde à trouver un moyen d'alimenter nos appareils. Alors que je récupère, en visitant l'atelier, un tuyau pouvant me servir d'arme, l'Enseigne Poliakovevitch parvient à connecter un des étranges câbles minéraux transportant l'énergie à un de nos tricordeurs. Le Numéro Un lui demande de charger en priorité un communicateur, mais changer l'interface déjà bricolée semble demander du temps. L'Enseigne Ducarde vient l'épauler.

D-12 Memories - Entry 1
Après une rapide discussion avec l'Enseigne Ch'tatrir où je lui fais part de mes craintes à propos d'une possible usurpation d'identité au sein de notre groupe par un androïde local, il demande au Lieutenant Pak-Wan-Tan un examen à l'ancienne de toute l'équipe. Puis, il s'en va démonter les pieds de table où nous étions ligotés et arme ses troupes. L'Enseigne Ducarde le prévient discrètement que l'attitude de l'Enseigne Poliakovevitch est suspecte. Il semble mettre beaucoup trop de zèle dans les procédures de sécurité et fait trainer l'adaptation de l'interface de rechargement.

À ce moment là, j'ai pu observer un changement important dans le comportement de l'Enseigne Ch'tatrir. Partant du postulat arbitraire que seules de vraies créatures vivantes pouvaient excréter leurs déchets, l'Enseigne Ch'tatrir se mit en tête de faire uriner ou déféquer tout le monde, et dans les plus brefs délais, en commençant par l'Enseigne Poliakovevitch. Ainsi pendant que le Numéro Un aménageait deux salles en lieu d'aisance, et s'appliquait à épier chaque miction de ses compagnons, je fis quelques observations éclairantes.
En premier lieu, j'ai pu vérifier que les Endoriens, en situation de stress, révèlent une inclinaison à l'obsession et à la paranoïa (comme le signale la base de donnée vulcaine). En deuxième lieu, je me dis que si des étrangers visitaient cet endroit plus tard, ils pourraient en conclure de façon erronée que les humains éprouvent désespérément le besoin de marquer leur territoire. À moins qu'ils ne concluent plus simplement que l'humanité est composée de "gros dégueulasses".

D-12 Memories - Entry 2
Finalement, profitant de ce que l'Enseigne Poliakovevitch est occupé à tenter de "faire pleurer Popol" sous les ordres et le regard du Numéro Un, l'Enseigne Ducarde accélère la manœuvre et connecte un communicateur au dispositif de chargement qu'il vient de terminer. Lorsque deux d'entre eux sont à demi chargé, nous décidons de sortir de l'endroit, profitant de l'obscurité de la nuit. Le Lieutenant Pak-Wan-Tan, l'Enseigne Miller et l'Enseigne Ch'tatrir se dirigeront vers la sortie afin de se soustraire au brouillage radio auquel est soumis la cité, pendant que les Enseignes Ducarde, Poliakovevitch et moi-même nous dirigerons vers l'étrange dôme des loisirs.

Et pendant ce temps sur l'Atlantis...
Nous y arrivons rapidement, sans rencontrer la moindre âme qui vive. Surveillant de façon continue les agissements de l'Enseigne Poliakovevitch, je fouille le Club House qui se trouve près du lac mais en vain. Je décide que nous devons repartir à présent à l'Hôtel de Ville où doit normalement nous rejoindre le reste de l'équipe. Effectivement, le Numéro Un et nos camarades nous retrouvent rapidement.
La sortie hors de la ville n'a pas été concluante. Le brouillage radio s'étend trop loin et sans équipement adéquat, le froid et le manque d'oxygène ne permettent pas de contacter l'Atlantis, si celui-ci est encore en orbite, ce que nous doutons de plus en plus. Nous fouillons la mairie, sans résultat nous permettant d'imaginer une échappatoire. Après une courte discussion avec l'Enseigne Ch'tatrir, il suggère de repartir vers l'entrepôt de départ pour trouver la source d'énergie qui alimente la ville, et recharger les tricordeurs - afin de dissiper le doute qui le ronge quant à l'identité de chacun. Je suggère de rechercher d'autres entrepôts dans les parages. 

D-12 Memories - Entry 3
Alors qu'avec le Numéro Un je m'apprête à pénétrer dans un deuxième hangar similaire à celui dans lequel nous étions enfermés, nous recevons un message d'urgence de l'Enseigne Miller nous demandant de revenir, alors qu'en arrière plan nous entendons un voix inconnu dire : "Ça va trop loin !". Elle nous communique que l'enseigne Poliakovevitch a "arraché son visage" pour révéler un être artificiel.

D-12 Error 404
Après une faute tactique de l'Enseigne Ducarde qui révèle de vive voix à l'étrange machine que nous sommes en chemin, j'arrive sur les lieux. Alors que l'Enseigne Ch'tatrir reste caché en arrière, je découvre à mon tour que sous les traits de l'Enseigne Poliakovevitch se cachait un robot d'une structure inédite. Il me révèle qu'il faisait parti de l'assistance des colons arrivés il y a cent-cinquante ans sur cette planète. Elle traversait alors une ère glacière et petit à petit, les membres humains succombèrent alors que des trois robots les plus évolués il ne resta que lui à force de se phagocyter pour se réparer. À la fin, un des derniers survivants lui donna la possibilité de ressentir les émotions et d'accéder à une forme de conscience très évoluée. D-12 décida alors de réaliser le rêve de ses concepteurs. Dans sa volonté de recréer une colonie sur cette planète, il a envoyé des doubles de nos personnes à bord de l'Atlantis afin de le saboter et de l'obliger de se poser, ignorant que ce type de vaisseau ne peut entrer dans l'atmosphère d'une planète de type Minchara.
En pendant ce temps sur l'Atlantis

Je m'engage dans un raisonnement logique avec lui, soulignant les nombreuses incohérences de son raisonnement à propos par exemple du peu de chance de survie des nouveaux colons, du crash certain de l'Atlantis ou des représailles de la Coalition des Planètes qui en découleraient. Je lui propose à la place de quitter cette planète avec nous et de rendre hommage à ses créateurs en faisant profiter à l'humanité de ses connaissances et de ses découvertes. Alors que le vrai Enseigne Poliakovevitch nous rejoint, éberlué, accompagné d'un habitant de la ville, D-12 accepte ma proposition et permet au Numéro Un, sorti de sa cachette, de contacter l'Atlantis.

À peine connecté, le "capitaine par intérim" McCormac nous appelle et après un explication sommaire nous demande de nous rassembler sur un espace dégagé afin de téléportation, toutes nos navettes ayant été sabotées.
À l'évocation de ces informations, le fait que le Numéro Un McCormac soit à présent Capitaine, plusieurs hypothèses m'apparaissent et aucune n'est rassurante.
Nous entendons que le cadet Willis, surnommé par l'équipage humain "les deux bras gauches", exécutera la manœuvre de téléportation. Mes compagnons s'inquiètent. Nous apparaissons finalement sur la passerelle face à un cadet Willis à la fois soulagé, enthousiaste, transpirant à grosses gouttes et arborant moustache et bouc, ce qui interpelle profondément l'Enseigne Ch'tatrir. En effet d'après ses derniers souvenirs sur le vaisseau, il était imberbe.

Capitaine McCormac
Mais, nous sommes appelés à la Ready Room pour débriefer avec le Capitaine McCormac. Je donne des instructions aux agents de la sécurité présents pour accompagner D-12 dans des quartiers et d'assurer avec une constante vigilance sa "protection" en attendant les ordres du Capitaine. Les couloirs sont marqués de tirs de phaseurs et du sceau d'une bataille.  Le Capitale McCormac nous apprend que les usurpateurs ont tué le Capitaine Adams alors qu'il donnait l'ordre de quitter l'orbite, et fait douze blessés. Nous lui faisons un compte rendu de notre aventure et lui décrivons précisément D-12, son histoire, ses intentions, sa personnalité apparente. Puis, nous nous dirigeons vers l'infirmerie pour un contrôle approfondi, exigé par l'Enseigne Ch'tatrir.

Ce dernier est très inquiet à propos de l'apparence du cadet Willis, surtout quand ce dernier lui affirme avoir toujours porté sa pilosité faciale. À nouveau, il semble que l'Enseigne Ch'tatrir entre dans une nouvelle phase obsession/paranoïa. Il va voir le médecin en chef Pak-Wan-Tan pour lui livrer ses doutes et organise avec l'aide de l'Enseigne Ducarde un "petit accident" sur le cadet Willis afin de l'obliger à passer un examen complet.
Je reste dubitatif quant à la méthode, risquée entre les mains de l'Enseigne Ducarde en panique. 

Mais, loin de nos préoccupations présentes, une nouvelle mission prioritaire nous est assigné par l'Amiral Gardner. Alors qu'un accord pour l'entrée d'Alpha Centaury dans la Coalition des Planètes avait été trouvée, impliquant une entrée conjointe de Draylax pour limiter une prédominance humaine, des destroyers vulcains ont attaqué Alpha Centaury. Etonnée, j'apprends également que l'avant-poste scientifique de Kalder 2 a, lui aussi, subit un bombardement. Mais Starfleet soupçonne que, comme pour les Klingons, il s'agisse, en réalité, de vaisseaux piratés par des Romuliens.

Nous devons, quand à nous, nous précipiter, une nouvelle fois, au sauvetage du Kobayashi Maru dont les scientifiques vulcains à bord, devaient en fait construire une station espion dans la constellation Gamma Hydra, à la limite des territoires Klingon et Romulien.

À l'infirmerie, en examinant le cadet Willis que l'Enseigne Ducarde à malencontreusement blessé, le Lieutenant Pak-Wan-Tam fait une étrange découverte...

Fin de l'Entrée n°5 du journal de bord

dimanche 21 janvier 2018

Star Trek Atlantis - Entrée n°5

Journal de bord
Entrée n°5

Enseigne  T'Rain
Sécurité - quart Alpha
Date stellaire 6 Août 2155

Une semaine est passée depuis le évènement sur Kronos. Suite à notre implication dans les derniers évènements, les Équipiers Ch'Tatrir, Ducarde, O'Brook, Poliakovevitch et moi-même sommes promus Enseigne.
L'Enterprise est partie pour une mission diplomatique dans le système Alpha Centaury qui souhaite rentrer dans la Coalition des Planètes face à une opposition Vulcain, Endorien... qui trouve qu'il y a déjà bien trop d'humains au sein de la Coalition.
Après une réunion de laquelle l'Enseigne Ch'tatrir sort perturbé, il nous apprend que l'Enseigne O'Brook a pu enregistrer les preuves vidéo Klingon grâce à un tricordeur modifié.
Nous sommes assignés au quart Alpha à présent, et poursuivons la mission de pacification de la route stellaire Terre-Altaïr.
Le lieutenant Ramirez découvre une planète lors de son temps de repos. Il s'agit d'une colonie oubliée qui se serait établie il y a cent-cinquante ans sur Idriss 2, non loin de notre route actuelle. Le Capitaine Adams décide de rompre la routine et d'aller "jeter un coup d'œil" comme disent les humains.
C'est un planète de classe Minchara dont l'atmosphère quelque peu ténue nous imposera simplement un masque respiratoire léger. Les senseurs du vaisseau ne repèrent aucune vie de type humanoïde. Par contre nous repérons un grande structure, un dôme d'environ cinq-cent mètre de diamètre au milieu d'un ensemble de petites collines.
Le Capitaine Adams demande à l'Enseigne Ch'tatrir de regrouper un équipage pour une mission d'exploration. Le Numéro Un sélectionne les Enseignes Ducarde, Poliakovevitch, moi-même, le Lieutenant et médecin en chef Pak-Wan-Tan - l'Enseigne O'Brook étant occupé sur une autre mission. Je recommande l'Enseigne Jennifer Miller pour compléter la sécurité de la mission.
Nous décendons en navette jusqu'à proximité du dôme.
La structure est en fait constitué d'un dôme principal et d'un dôme plus petit, mitoyen.
L'Enseigne Poliakovevitch arrive à pirater l'ouverture du sas et nous pénétrons sous la direction du Numéro Un. A l'intérieur nous découvrons des bâtiments typiques du XXème siècle. Les rues sont désertes. Aucun bruit ne vient briser le sentiment de solitude et d'abandon que nous ressentons. Sauf que tout semble neuf, les infrastructures et les véhicules sont en parfait état, bien entretenus, sans une trace de poussière.

Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe

Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Nous nous séparons en deux équipes pour couvrir plus de terrain. Les maisons sont vides, avec des frigos vides, pas une trace de vieillissement. Pas d'eau ni électricité dans les habitations, tout est parfaitement propre.
Le Lieutenant Paqwon Tan relève sur son tricordeur que toute la végétation est un dérivé de carottes ; arbres, arbustes, herbe...
Nous échangeons avec l'autre équipe notre impression de village témoin, de décors improbable. Mais pourquoi et entretenu par qui ou comment ?






Alors que la première équipe remonte la rue principale vers le centre du village, nous nous dirigeons vers l'interface entre le grand et le petit dôme. Nous repérons un cimetière à l'extérieur, au pied d'un colline. Le deuxième dôme apparait être un centre de loisir avec son lac central, ses circuits de promenade à pied ou à vélo.
Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Nous recevons une communication de l'enseigne Ducarde. L'équipe une vient de rencontrer des autochtones et nous demande de la rejoindre à l'hôtel de ville, sur la place centrale.
Dessin : John Byrne - Traduction : Le Poulpe
Peu après, deux enfants surgissent dans notre rue et nous proposent de nous conduire jusqu'à nos coéquipiers. Prétextant une discussion avec les jeunes humains, je demande au médecin en chef de faire discrètement un scan complet. Les résultats sont troublants. Les formes de vie qui nous font face ne sont pas vivantes, du moins pas selon nos critères, et surement pas constituées à base de carbone.
Nous rejoignons l'équipe première à la mairie. La ville entière était à une fête en célébration du Jour des Pères Fondateurs ce qui voudrait expliquer l'impression d'abandon de la ville lors de notre arrivée. Nous leur demandons quelques précisions sur leur condition de vie. Ils mangent une sorte de lichen poussant à l'extérieur du dôme. Quand aux archives que nous sommes désireux de compulser, elles demeurent dans les restes du vaisseau des Pères Fondateurs. Le maire accepte volontiers de nous y conduire. Chemin faisant, je traîne à l'arrière du groupe avec le Numéro Un afin de l'informer du statut physiologique particulier de nos hôtes mais étrangement, le maire, distant d'au moins vingt mètre, entend parfaitement notre échange et promet que toutes les étrangetés seront bientôt expliquées.

Nous pénétrons à sa suite dans un entrepôt et aussitôt un bruit de gaz se fait entendre. Le maire et mes compagnons s'écroulent inconscients avant que je ne sombre à mon tour malgré le masque respiratoire que je m'étais empressée d'appliquer sur mon visage.

Nous nous réveillons entravés sur des planches dans un pièce plongée dans le noir. J'entends mes camarades autour de moi qui s'échinent déjà à tenter de se libérer avec force grognements. Je garde mon calme, me concentre et me conditionne afin de glisser une de mes mains hors des sangles qui les lient, au prix de blessures légères. Je finis de me détacher puis à tâtons libère le Numéro Un, puis tout deux, l'ensemble de nos coéquipiers. Communicateurs, tricordeurs ont été vidés de leur énergie. Dans nos phaseurs ne reste que le minimum permettant juste une explosion forcée de la chambre.
Je propose deux choix au Numéro Un : l'attente et l'embuscade, ou s'échapper immédiatement en faisant exploser la porte de notre prison. Il opte pour la deuxième solution. Je place donc mon phaseur contre la serrure de la porte, en bloquant le tout avec une des tables sur lesquelles nous étions attachés. La porte est expulsée sous la puissance de la déflagration et nous nous retrouvons dans un couloir muni de plusieurs portes.

Avec l'Enseigne Ch'tatrir, je m'approche de l'une d'elle. Derrière, une sorte d'atelier de montage où trônent des bouts de corps, des membres, des écorchés..., ce qui semble être des morceaux de robots dont la technologie inconnue nous dépasse tous totalement.
Il apparait sur les moniteurs - dont l'Enseigne Ducarde explore l'interface déroutante - qu'"ils" nous ont dupliqués ce qui nous inquiète passablement avec le Numéro Un. En effet, il apparait que nous sommes restés inconscients au moins trois jours, temps largement nécessaire pour nous remplacer au sein de l'Atlantis en vue d'un plan d'invasion.
Alors que l'Enseigne Ducarde commence à maîtriser l'étrange ergonomie des ordinateurs présents, l'Enseigne Poliakovevitch, à la recherche d'une source d'alimentation, arrache un écran mural et... fait tout planter.
De notre côté, le Numéro Un et moi, nous dirigeons discrètement vers la deuxième porte du couloir...

Fin de l'Entrée n°5 du journal de bord


dimanche 10 décembre 2017

Star Trek Atlantis - Entrée n°4

Journal de bord
Entrée n°4

Équipier 4e classe T'Rain
Sécurité - quart Béta
Date stellaire 24 Juillet 2155

Je fais le point des dégâts de la précédente bataille. On me signale de nombreuses avaries mais seulement quatre blessés. J'en informe l'Équipier Ch'tatrir ainsi que l'infirmerie.
Je donne des ordres, sous contrôle du Numéro Un, afin de localiser la capsule Klingon errante et la ramener au vaisseau.

L'Équipier Ch'tatrir est immédiatement convoqué à la readyroom pour un débriefing avec l'Amiral Gardner, le Capitaine Archer et un officiel draylaxien.
Peu de temps après, le Capitaine Adams survient sur la passerelle par l'ascenseur, à la surprise de tous, et rejoint la readyroom.

Je me rend au hangar où la capsule Klingon a été ramenée et demande à l'Équipier O'Brook de m'y rejoindre. Elle contient une femelle Klingon grièvement blessée. Sa crête frontale laisse penser qu'il s'agit d'un membre de la famille impériale. L'Equipier O'Brook la prend immédiatement en charge mais m'indique qu'il y a peu de chance de la sauver.

Le Capitaine Adams et l'Équipier Ch'tatrir reviennent sur la passerelle. Nous sommes chargés d'une mission diplomatique sur Kronos, planète des Klingons. Les Klingons assurent officiellement que l'attaque a été perpétrée par une faction dissidente. L'Équipier Ch'tatrir doit réunir un groupe afin d'effectuer cette rencontre, très rare au vu de la politique Klingon.

A l'infirmerie, la Klingon s'éteint malgré les soins des médecins. A l'orée de la mort, elle nous fait comprendre que son vaisseau était en mission de surveillance quand ils furent hackés Elle termine ses révélations sur l'évocation d'un vaisseau romulien et un râle d'agonie.

Nous avons quatre jours de voyage pour Kronos à vitesse 1.5, notre navire étant toujours en réparation.
L'Équipier Ch'tatrir me propose pour la mission, ainsi que les Équipiers O'Brook, Poliakovevitch, Ducarde et Jennifer Miller, agent de sécurité que j'ai recommandé. Il nous apprend que nous pourrons compter sur un soutien interne en la personne du Général Klingon Krell qui plus "ouvert" que ses confrères et doit, semble-t-il, un service au Capitaine Archer.

Arrivé sur Kronos, nous sommes reçus par le Général Krell. L'Équipier Ch'tatrir lui remet la déclaration officielle de la Coalition des Planètes mais il brise l'enregistrement sans en prendre connaissance et nous dit que tout sera fait oralement devant le Haut conseil Klingon d'ici trente minutes. Passé ce délai, nous pénétrons dans un vaste amphithéâtre, mal éclairé, sous le regard clairement inamical des autochtones. Nous argumentons mais les Klingons réclament un Jugement de Sang. Je combattrai donc demain dans l'arène locale.
Nos hôtes nous conduisent à nos appartements spartiates et pendant la nuit nous subissons une tentative d'attentat à l'aide d'une sorte de porcidé explosif.
Le lendemain, j'affronte, devant le conseil Klingon, le Général Krell dont je viens à bout à main nue grâce à ma pratique de l'art martial vulcain.

Nous retrouvons plus tard, le Général Krell seul qui présente alors plus de blessures que je ne lui en ai infligées. Il nous donne à visionner une vidéo de la passerelle d'un oiseau de proie. Nous y voyons l'ordinateur se faire pirater, la décompression brutale de l'appareil qui tue immédiatement tout l'équipage, puis un autre vaisseau apparaît dans le champ, un oiseau de proie Romulien, enfin un passage en distorsion et le début du pilonnage de Draylax

Fin de l'Entrée n°4 du journal de bord

samedi 25 novembre 2017

Star Trek Atlantis - Entrée n°3

L'Attaque des Clones du Club des Cinq

Journal de bord
Entrée n°3

Équipier 4e classe T'Rain
Sécurité - quart Béta
Date stellaire 22 Juillet 2155

Docteur Eugène Eckard
Nous passons la palissade et pénétrons dans un village en bois, habité par des clones de vingt-cinq à trente ans. Cinq camps comprenant exactement cinquante clones de vingt-cinq à trente ans, mon esprit ne peut manquer de remarquer que les multiples de cinq semblent la règle.
Les indigènes nous racontent une étrange histoire. Ce sont des "augmentés" créés par un certain Docteur Eugène Eckard pendant les années 1969. Donc avant les guerres eugéniques. Ils ont été conçus pour les conflits terriens mais ont un jour été téléportés subitement par quelque intelligence inconnue, séparant dans la stupeur la plus totale le professeur de ses créations. Ils incriminent pour cette action Garry Steven et Roberta Lincoln sortent de Némésis du Docteur. Sauf que, à la lumière de ma connaissance de la littérature de SF du vingtième siècle, ce sont deux personnages fictifs, ce qui remet en cause la  véracité des allégations de nos hôtes.
Du fait de leur atavisme génétique les empêchant de coopérer, ils se sont répartis en cinq clans qui se livrent à des conflits perpétuels.

Quand tout à coup, un hurlement dans la nuit et voilà le camp attaqué.
L'Équipier O'Brook nous enjoint de ne pas nous servir de nos armes de manière ostensible, ce à quoi je souscris volontiers tant que nous ne trouvons pas directement visés. Et justement, la palissade explose non loin de nous, et des clones montés sur des volatiles ciblent explicitement les femmes. Or seule l'Équipier Ducarde et moi-même correspondons à ce profil. Ce qui laisse d'intrigantes questions. Puisqu'ils n'ont pas de femmes parmi leur peuple, comment nous ont-ils reconnu ? Comment sont-ils déjà au courant de notre présence ? Est-ce que la tribu qui nous a accueilli à également remarqué que nous sommes des femelles ?...
Durant la bataille, l'Équipier Ducarde se fait prendre dans un filet. L'Équipier O'Brook est menacé d'être empalé par une lance et le Numéro Un Ch'tatrir s'esquive dans les buissons.
Je désarçonne un combattant puis me résous à faire feu sur un des kidnappeurs et l'assomme. Ils se replient, toujours en emportant l'Équipier Ducarde. L'Équipier O'Brook se jettent alors sur le filet pour l'alourdir et ainsi ralentir leur fuite alors que je continue de tirer sur les ravisseurs, les paralysant l'un après l'autre, épaulée par le Numéro Un. Nous finissons par mettre l'adversaire en déroute et récupérer l'Équipier Ducarde contusionnée, un peu sous le choc, mais indemne.
L'Équipier Ch'tatrir s'enflamme et donne des nombreux ordres fermes aux autochtones afin de prévenir toute seconde vague et, peut-être, également pour les divertir quand à nos armes à rayon.

Nos investigations auprès de la population du village ne donne rien de concluant. Pas de lien évident entre la matière exotique contenue dans le sol et les clones. Nous décidons alors d'aller au sommet de la colline afin de prendre quelques échantillons de cette mystérieuse matière. L'Équipier Polikovevitch, resté à la navette, nous rejoint avec des outils de prélèvement et un trichordeur scientifique. Ceci fait, le Numéro Un Ch'tatrir rend compte au Capitaine et nous recevons l'ordre de revenir à l'Atlantis.

Amiral Gardner
Après un quart de repos, nous recevons l'ordre de l'Amiral Gardner de reprendre la mission Sisyphe de sécurisation de la route commerciale Terre-Altaïr. Et assez surprenamment, l'Équipier O'Brook reçoit un message confidentiel de StarFleet, ce qui ne manque pas de faire tiquer notre Capitaine.
Une semaine plus tard, le Capitaine Adams semble être retombé dans les affres de l'ennui. Notre seule activité récente est le contrôle d'un cargo.
Finalement, quelques jours plus tard, le Capitaine et le Numéro Un désertent la passerelle et laisse l'Atlantis aux ordres de l'Équipier Ch'tatrir. C'est alors que nous recevons un appel de détresse de la planète Draylax. Le Numéro Ch'tatrir, désapointé, veut rendre compte au Capitaine mais celui-ci, ainsi que le Numéro Un, sont introuvables et plus étrangement inscannables, comme s'ils avaient quitté le vaisseau.
Il s'avère que Draylax est attaquée par des vaisseaux Klingons et l'Amirauté nous ordonne d'aller porter secours aux Draylaxiens sans attendre.

Draylaxien
Nous sortons d'hyperespace pour constater que trois croiseurs de classe D4 Klingon pilonnent la planète. Nous passons en alerte rouge et entrons en combat. Un vaisseau nous fait alors face, la bataille est ardue et met à rude épreuve le sang froid du Numéro Un Ch'tatrir qui en vient à me repousser de mon poste de tir pour en prendre les commandes sans plus de succès. Finalement nous en venons à bout et nous mettons en chasse d'un autre oiseaux de proie qui largue soudainement une capsule. Sur ce, le vaisseau Enterprise sort de l'hyperespace et rejoint le combat. Échouant à arrêter notre cible, le Numéro Un décide un demi-tour afin d'épauler l'Enterprise qui finalement s'en sort tout seul. Soudain trois autres croiseurs Klingon surgissent et, contre toute attente, attaquent le vaisseau que nous poursuivions et le détruisent puis disparaissent dans l'hyperespace.

La bataille de Draylax

Fin de l'Entrée n°3 du journal de bord