16h dimanche 7 avril
K. et J. interroge la rangers Tomika Gallegos pour voir s'il n'y a pas une communauté indienne ou de vieilles légendes dans la région.
Je vais voir Keena afin de savoir s'il les moyens de communication sont opérationnels afin de contacter par radio l'agent Jace.
Mais pas d'indiens, ni de légendes et pas plus de radio, la tempête brouillant les appareils électroniques.
Je calme une vieille bigote qui depuis un moment harangue les promeneurs réfugiés avec des discours apocalyptiques.
Nous repérons deux silhouettes dans la nuit. J. et moi allons voir. Il s'agit en fait des parents de Brandon qui, n'y tenant plus, ont bravés les éléments. On les met à l'abri et on temporise avec l'envie du père de retrouver immédiatement son fils. Il tente un esclandre mais J. le calme avec son insigne du FBI.
Soudain, par une fenêtre, J. repère un espèce de gamin au visage lunaire, pas fini, qui nous observe. Il sent aussi une forte odeur de chlore mélangé à de la cannelle.
Nous sortons lui et moi par la fenêtre pour tenter de mettre la main sur l'étrange enfant. J'arrive à suivre la piste odoriférante jusqu'au barrage à quelques kilomètres du poste des rangers. Des silhouettes de petites tailles gesticules sur le barrage.
Dans le chalet des rangers, Tomika rentre par la fenêtre de la pièce où se trouvent les deux Brandon. Elle a l'air dans un état second et tente de se saisir des enfants. K. la stoppe manu-milatari et lui met des menottes. Elle semble revenir à elle à ce moment là.
Les 6 petites créatures sautent sur le toit du local situé 3 ou 4 mètres plus bas sur la pente du barrage. Nous suivons le mouvement mais, alors que j'arrive à glisser pour me retrouver les deux pieds sur le toit, J. rate son coup et est emporté par les flots malgré ma tentative pour le rattraper.
Voyant mon compère s'en aller avec peu d'espoir de retour, j'ouvre la trappe du toit et repère les pygmées à face de lune en situation illégale dans le local technique. Je commence à les descendre au 357 magnum. Ils sont agressifs, les dents pointues, leur face blanche et lisse sifflant et éructant d'étranges borborygmes. J'en sèche deux... Et J. qui ne remonte pas !
Un ranger et 4 touristes sous emprise de quelque force mystique tentent de récupérer Brandon1. K. s'échappe avec l'enfant et prend la route dans un pick-up.
J'entends K. gueuler au loin "Ossadogawa". Alors que je commence à être débordée par les petits êtres, je saute du toit sur la route en contrebas. Je pars en courant sur la route pour voir passer en trombe le pick-up de K.
Ce dernier roule à tombeau ouvert mais se fait attaquer par les gamins sélénites. La pluie, la nuit, des pygmées plein le pare-brise, K. finit dans le fossé.
Je poursuis la voiture pour la voir au loin échouer dans un fossé. Je repère à la lueur de quelques éclairs un indien monté en graine. Je veux accélérer mais me vautre et perd mon flingue au moment où l'indien, d'un geste de la main, projette K. grâce à une sorte de force télékinétique. Je me relève et par chance arrive à remettre la main sur mon flingue, tire sur l'indien mais le rate, à moins que cela n'est tout simplement aucun effet.
K. crie à Brandon1 de s'enfuir alors que lui-même prend la tangente dans la forêt dans une autre direction.
Je pars à la poursuite de K. et de ses assaillants de petites tailles. J'arrive à buter 2 pygmées sur 3, le dernier disparaissant dans le sous-bois sans demander son reste.
Soudain la pluie s'arrête. Nous recherchons Brandon1 mais il a totalement disparu ainsi que les indiens et les gamins à face de lune.
Nous rentrons au poste.
Le lendemain, les parents récupèrent Brandon2 et nous retournons à Sacramento pour faire notre rapport à l'agent Jace après avoir confié R. à un hôpital et eu une pensée émue pour J.
---
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire