L'aventure commence au sein du Glorieux Empire, anciennement fondé par Sigmar et dirigé actuellement par Karlz Frantz Ier.
Tout débuta pour Harmut Schöler (chasseur de primes), Siegfried Heldenhammer (soldat rural), Stephan Breitweiser (hors-la-loi) et Hademar Raupach Von Mayenbirg (noble) sur la Marktplace d'Ubersreik.
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C’est jour de marché sur la Marktplatz d’Ubershriek et nos aventuriers comptent bien compléter leur maigre équipement.
Pendant que ses camarades inspectent les étals à la recherche de la bonne affaire, Stephan Breitweiser déleste quelques bourses afin, déjà, de compléter ses finances. Puis il s’en va assister à une représentation d’un groupe de saltimbanques, où il a repéré une jeune noble et sa duègne. Mais la foule est mouvante et l’entreprise risquée. Il préfère abandonner que de provoquer le scandale au milieu de cette foule dense.
Ensuite, après avoir acheter une fronde et quelques billes de pierre, il aide Siegfried Heldenhammer dans la délicate entreprise du négoce ce qui permet à son camarade d’obtenir l’armure en cuir qu’il désirait et à Stephan de se faire, en douce, une petite commission.
Soudain, il repère un mouvement de foule débutant des abords de la représentation du spectacle vivant. L’échauffourée s’étend rapidement et voilà Harmut, Siegfried et Hademar pris dans la bagarre générale, tentant avec plus ou moins de succès d’éviter les bourre-pifs qui volent dangereusement bas aujourd’hui.
Les insanités échangées entre Aldorfers et Uberskreikers, deux familles politiques rivales de la ville, fusent au rythme des cris, et du bruit creux de coups dans la face.
Seul Stephan , qui a vu arriver la bourrasque de gnons potentiels, parvient à se tenir à l’écart ou à esquiver, tout en essayant de repérer la jeune noble.
Tout à coup, du côté des acteurs, le cracheur de feu repousse les enragés avec sa capacité spéciale, mais, est stoppé net par une flèche qui lui traverse la gorge.
Un meurtre ! L’emploi violent des armes dans une ville de l’Empire ! Voilà qui ne manquerait pas d’être choquant si nos aventuriers avaient l’opportunité de pouvoir s’en soucier. Cependant Siegfried repère sur un toit un individu habillé de sombre, un de ses yeux vitreux, mort, et une longue sarbacane en bouche, avant qu'il ne disparaisse.
La guet de jour est visiblement débordé par la rixe.
Alors que le noble Raupach Von Mayenburg se houspille avec un cul-terreux dans une bouillie de tourtes, dernier vestige d’un étal de délices culinaires, Stephan finit par débusquer sa noble, cachée derrière une charrette. Mais trois malandrins l’ont vu aussi et s’approchent le gourdin en main (sans aucune allusion sexuelle!). Il traverse la place en se faufilant au milieu des belligérants pour arriver dans le dos des ruffians, dégaine son épée et la plaçant sous la gorge de l’un deux, leurs intime de se barrer fissa. Deux s’exécutent, le troisième fait le têtu mais une passe d’arme et le voilà sans gourdin et les jambes à son cou.
De son côté, Hademar en a bien marre de patauger dans la tourte jusqu’au crâne et décide de tirer l’épée pour mettre fin à une plaisanterie qui n’a que trop duré.
Soudain, des explosions éclatent et une rousse armée d’une pétoire à répétition et montée sur un étal, invective la foule.
« Rendez-vous ! La place est cernée ! N’opposez pas de résistance ! »
Stephan questionne rapidement la jeune noble sur son état et lui donne son nom. Puis, elle et son accompagnatrice se relèvent et se dirigent vers la maréchaussée.
Effectivement, une nasse se referme sur la Marktplatz empêchant quiconque de s’enfuir. Nos aventuriers se rendent même si Stephan cherche à se dérober mais abandonne l’idée face à l’efficacité du dispositif policier.
Et voilà notre quatuor dans les geôles de la police d’Ubersreik entre artistes de foire, mimes et clodos divers et variés. Ça sent la tourte avariée, surtout en ce qui concerne le noble de l’équipe.
Puis la police vient chercher la bande, et la conduit menottée jusqu’à l’Hôtel de Ville où le juge Melierte, en charge de l’affaire, leurs lit les charges qui pèsent contre eux :
- Dégradation de biens publics et privés.
- Incitation à l’émeute, au chaos et à l’anarchie.
- Meurtre !!
Intervient alors de façon inattendue, une jeune avocate du nom de Osanna Winnandus payée, pour les défendre, par la famille Karstad, riche marchand à laquelle appartient la jeune noble que Stephan a secouru.
Globalement, les aventuriers se sont fait piéger. Une force inconnue et invisible tente de leur faire porter un lourd chapeau.
Afin d’échapper au bagne et à l’infamie, leur avocate leurs propose le meilleur deal possible. Plaider non coupable pour le meurtre, dont les charges ne tiennent à l’évidence pas, et plaider la contrition pour la bagarre.
Du coup accepter de travailler au guet municipal pendant maximum 3 ans, sorte de travaux d’intérêt général pour les dégâts occasionnés pendant la bagarre.
Stephan est dégoutté ! Pour une fois qu’il évite la bagarre et sauve une
riche, bing ! C’est la galère !
Osanna leur laisse ensuite ses coordonnées en disant qu’elle va continuer de travailler sur le dossier afin de réduire encore la peine, tant que possible.
Puis deux agents les raccompagne au poste de police, sous les quolibets d’habitants de la ville. Effectivement, le guet municipal étant à ce point exsangue de miliciens, la ville s’est démerdée pour organiser une sorte de recrutement de force avec les prisonniers de droit commun. Ainsi les habitants se moquent sans vergogne de leur voisin contraint de travailler dans la police (« Tiens Roger, t’es dans la police maintenant?! »)
Au poste de police, nos 4 nouveaux agents sont reçus par Andrea Pfeiffer, la rousse qui mit fin à la bagarre de la Markplatz.
Elle confie le groupe à la vigilance de Rudy Klumpenklug, leur agent de probation.
Une fois seul, Siegfried explique ce qu’il a vu sur les toits pendant l‘émeute du marché. Il n’avait rien dit avant de crainte que cela porte préjudice au groupe.
Le soir venu, au Corbeau Enroué, Rudy les attend dans une alcôve. Il leur explique qu’ils ont la partie la plus pourrie de la ville à surveiller. Les docks et le Bastion. Il va les accompagner les prochains jours pour leur montrer les ficelles.
La soirée se termine alors que leur garde-chiourme leur donne rendez-vous le lendemain matin au poste de douane.
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