samedi 4 avril 2015

Les murs de Talabheim - partie 8

Jean-Paul Solex contre les Zombies !


Jolène "Jo" Octefer
Luka, La Brisure et votre servante errons quelque peu dans les égouts, mon talent de pisteuse n'étant pas familiarisé avec les marécages sub-urbain.
Bref, nous débouchons tant bien que mal dans le quartier de Fort Schwartz et rejoignons prudemment et sans encombre L'Allée des Dieux. La balade permettant à mes camarades de pester tout du long contre mes "piètres" compétences. Les mâles aiment bien trouver un bouc-émissaire pour se libérer de leurs peurs adolescences face au stress...
Nous réveillons une petite vieille au Temple de Shalia qui accepte de nous soigner. Visiblement, tous les moines sont sur les burettes, exténués, débordés voire endormis.
Après renseignement sur l'état d'invasion de la ville, je décide de partir à la recherche de ma sœur, réfugiée dans l'ancienne demeure paternelle, Quartier des Châtelains.
Mes compères acceptent de m'accompagner et nous passerons par le Taalgarten qui semble vierge de tous rongeurs humanoïdes.

Au fil de nos trajets, il est parfois déroutant de voir comment certains quartiers continuent à vivre, ignorant totalement les événements se déroulant à deux quartier de là !

Nous arrivons au soir devant la résidence Octefer pour assister à un effroyable spectacle.
En effet, alors que je m'approche dans l'allée, je discerne ma sœur et Niklaus, notre vieux serviteur, aux prises avec trois formes humanoïdes.
Jiliana Octefer
Je presse le pas, immédiatement emboîté par Luka et La Brisure et alors que nous nous rapprochons, nous constatons avec horreur que les trois agresseurs sont des ZOMBIES !!

DES ZOMBIES EN PAGNE QUI PLUS EST !

L'un à des yeux à la place des tétons, l'autre à des crânes claquant des mâchoires en guise de mains et le troisième s'est vu greffé un nombre improbable de doigts, en spirale sur l'ensemble de son corps. Une mise -littérale- à l'Index !

Je fonce et poussée par l'angoisse et la rage, je tranche en deux coups le Zombie Crâneur qui voulait s'en prendre à ma frangine.
Luka explose rapidement celui aux tétons oculaires. Puis nous nous acharnons à trois contre Le Doigteux qui finit par mettre les pouces et repartir dans un plan différent.

On ramasse Niklaus qui s'est fait vilainement mordre en tentant de protéger sa maîtresse et nous nous barricadons dans la résidence après avoir néanmoins solidement attaché les restes des trois morts-vivants à un poteau dans le jardin.
Nous installons Niklaus dans un canapé et le bandons avec un drap déchiré, tout en faisant la connaissance des deux vieux propriétaires éberlués et effrayés.
Nous leurs faisons un point absolument pas rassurant de la situation en ville pendant que j'installe ma sœur, enceinte, dans un confortable canapé.

Ce n'est toujours pas les retrouvailles familiales que j'espérais !

Mais pas le temps ! Nous nous concertons avec mes compères et La Brisure repart en quête d'agents de la milice et d'un médecin.

---
Alors que Günthar sort du Quartier des Châtelains et aborde le Quartier de la Loi, il tombe simultanément sur une barricade, Hans et Thorgrimson ainsi que des miliciens.
Il rencontre également le sergent Dieter auquel il rend compte.
Sergent Dieter
Alors que l'incrédulité se dispute à l'incompréhension, c'est l'alarme. La Butte aux Discours, à la limite entre le Quartier de la Loi et le Taalgarten est soumise à une attaque.
Les miliciens ainsi que nos héros s'y ruent pour faire face à une putain d'invasion de Zombies ! On dirait que la Butte dégueule du mort-vivant comme un punk de la Kronembourg un soir de concert.
C'est tout à la fois le combat, la débandade, le rouge de la rage et le marron de la peur.
Quand soudain... au sommet de la butte apparaît une solide silhouette qui commence à marcher dans la pénombre vers l’amas de zombies d'un pas calme et résolu.
Qu'est-ce donc ? Un allié ? Une nouvelle source d'emmerde ? Un oiseau ? Un avion ?
NON, c'est Le Grand Prêtre de Morr, Jean-Paul Solex qui réduit en poussière chaque créature damnée qu'il touche !

Dès lors l'issue du combat est renversé et rapidement les derniers fils de revenants sont décimés.
TOUS portent le même tatouage sous le talon !!
---

Nous nous retrouvons tous enfin, contents de voir que notre scribe est en vie... ainsi que Thorgrimson.
J'accompagne le médecin auprès de Niklaus, le confie ainsi que ma sœur aux deux vieux en les exhortant de bien rester calfeutrés durant les prochains jours et les assurant de mes visites régulières.
Je retourne enfin à l'auberge, retrouver mes collègues pour une courte nuit.

Le lendemain, nous décidons d'enquêter sur le tatouage des défaillants vitaux de la veille. Nous allons dans le Quartier de la Loi afin que nos lettrés consultent le registre recensant les signatures d'artistes.
Et là c'est le drame ! Brasil ! Les douze travaux d'Astérix ! Notre scribe, après aller-retour, discussions, querelles, et autres absurdités créées par toutes les administrations de l'univers pour décourager les gens, se retrouvera dans un sous-sol emplit des registres de cuisines.
Là, pris d'une colère vengeresse, il mettra le bazars complet dans le classement culinaire et ressortira presque calmé !

Pendant ce temps, connaissant ma ville natale et ses fonctionnaires zélés, j'ai déjà pris le large pour balader sur la place ensoleillée faisant face aux archives.
Une statue m'attire l'œil. Je m'approche et soudain me rend compte que la signature de l'œuvre est très exactement le tatouage des zombies !
Je repère un jeune notable de la ville, me fait inviter à prendre un verre en échange d'une vue imprenable sur mon décolleté et demande des informations sur la statue.
Le jeune homme m'apprend qu'il s'agit du travail d'une artiste réputée de Talabheim, Gougoula Skell.
Je prends congé, retrouve mes compagnons d'infortune administrative et leur communique les informations si agréablement et facilement glanées.

Nous trouvons finalement l'adresse de l'artiste qui séjourne au Quartier des Châtelains. Zou, c'est reparti. Nous trouvons sa maison, vide, de même que le laboratoire. Cependant après une fouille attentive, nous libérons un passage secret, bien sûr sombre, car, bien sûr, s'enfonçant sous terre.
Une descente, un couloir sombre et au bout une porte entrouverte d'où s'échappe une musique qui en ce lieu semble irré...
Je m'égare !
Le revenant sur le retour.
Donc, descente OK, couloir OK, qui débouche sur une pièce circulaire d'où part trois tunnels. Soudain nous apparaît (au sens propre) Christophe Bomer, vu que c'est le héros de guerre de l'Âge des Trois Empereurs et que ça fait belle-lurette que c'est passé.
Il propose un marché. On le renvoie à l'Hôtel des Trépassés, tout revenant qu'il soit, et on rapporte ses os à un temple afin qu'ils soient consacrés. En échange de quoi il nous file des informations sur la situation actuelle car il a laissé traîner partout (au sens figuré) ses oreilles spectrales.
Nous acceptons, heureux de réaliser deux bonnes actions dont l'une, au moins, promet un combat revigorant (enfin pour les survivants).

Gougoula est une Nécromancienne travaillant pour Assorak Œil d'Acier, le chef d'une tribu skaven. Ce dernier est en bisbille avec Nelriche le Supurateur qui est derrière l'attaque de la ville !

Bref rien n'est simple, ni l'état civil Skaven, ni leur politique interne...

A suivre...

samedi 21 mars 2015

Les murs de Talabheim - partie 7

Hôtel DSKavens


Skouiiiiiii ! Skouiiiiii !
A peine endormie, Luka me réveille brutalement et me fait signe de le rejoindre à la fenêtre. Alors que j'espérais le chant des oiseaux ce sont de désagréables couinements qui heurtent mes oreilles. Nous voilà côte-à-côte dans nos tenues de nuit pour assister à une invasion de Skavens, dans la rue, sur les toits, dans la ville...
Leurs petits yeux rougeâtres se tournent alors vers nous, qui, après un bref moment de stupeur, tentons de refermer solidement les volets alors qu'une horde de rongeurs se ruent dans notre direction.
Trop tard, ils heurtent violemment la fenêtre, griffes, poussent et réduisent nos efforts à néant. Nous nous retrouvons envahis comme un soir de fête du FMI à l'hôtel Hilton !
Luka les contient pendant que je rassemble un peu de notre matériel abandonné au pied du lit. La bataille réveille La Brisure qui occupe la chambre mitoyenne. A demi équipés, nous nous faisons rapidement débordés et sommes contraint de nous replier dans le couloir.

---
Pendant ce temps, chez Dobbler...

Hans sort du sommeil avec le sentiment tenace que tout ne va pas bien dans la ville de la justice. Il comprend rapidement la situation (c'est un lettré !), fonce réveiller Thorgrimson qui décide de n'en rien faire et de poursuivre ses ronflements.
Hans s'empare d'un seau d'eau et jette son contenu à la face hirsute du nain qui se dresse sur sa couche en hurlant :
" DE L'EAU !! JE FONDS ! JE FONDS "

S'habillant en toute hâte, ils font irruption dans une ville livrée au chaos.
Ils découvrent une immense barricade mise en place dans la nuit, s'y rendent accompagnés de l'apothicaire. Ils font la rencontre avec le sergent Dieter qui les informe des décisions prises par les notables de la ville et notamment par la Comtesse. A savoir, mise en place de barricades et envoie de miliciens à l'extérieur de la ville afin de trouver de l'aide.
Dobbler, sous la protection du Sergent Dieter, reprend sa fabrication d'antidote.

Le scribe est pris d'une chiasse épaisse...?
---

Luka, submergé, tombe ! Nous le récupérons tant bien que mal et refluons vers la salle commune du rez-de-chaussée.
Tout à coup, un signal étrange et les Skavens tournent les talons et repartent par où ils étaient arrivés, ne laissant que chaos et cadavres (les deux compères d'une soirée réussie).
Rien ne va plus. Luka est inconscient (en tout cas plus qu'il ne l'est d'habitude). La Brisure est en miette.. Je suis à moitié à poil et en vie.
Nous remontons prudemment dans un étage désert afin de récupérer l'ensemble de nos équipements puis nous nous rassemblons avec d'autres clients ayant évités l'égorgement, éventrement et plus si affinités. Nous lorgnons discrètement à l'extérieur.
Des Skavens patrouillent dans la rue, sur les toits... C'est un encerclement ! On est encerclé ! C'est une véritable souricière !

BFMTV - Flash Spécial : Invasion de Rats à Talabheim ! (Après la page de Pub)
Je tente une sortie par les toits afin de veiller à la sécurité de ma sœur. Je suis une naze, sans les compétences nécessaires à ce genre d'acrobaties et me vautre lamentablement dans la rue.
Je me relève honteusement, à bout de force et de vitalité et arrive péniblement au logis de ma frangine... Pour apprendre que cette salope est déjà allée se réfugier au Quartier des Châtelains, dans l'ancienne demeure familiale.
Bon rassurée, je rejoins le groupe et nous décidons de voyager par les égouts jusqu'au Temple de Shalia afin de recevoir des soins.
Les rats étant dehors, les égouts devrait être plus calme !

samedi 7 mars 2015

Les murs de Talabheim - partie 6

Raticide !


L'aube incertaine se lève sur une Talabheim confuse. Entre peste grise, rumeurs d'hommes rats et la conscription, l'ambiance en ville est étrange.
La Brisure et Hans décide d'aller rencontrer Mietteboucle afin de se plaindre officiellement du larcin qui nous avait été fait il y a quelques semaines.
Mietteboucle se montre assez charmant et leur donne rendez-vous dans deux jours, le temps qu'il puisse mener sa petite enquête interne.

Nous rendons ensuite visite à Dobbler qui est plongé dans l'étude des recherches menées par son défunt collègue Winderhoft.

Le lendemain, mes collègues, en temps que nouveaux miliciens, sont priés par les prêtres de Morr
d'aller inspecter les égouts. La visite des beaux quartiers et du suif par en dessous favorise la rencontre avec des Skavens qui terminent leur galopade folle sur la lame, les poings ou tout autre objet de massacre de mes camarades.
Ces derniers tombent un peu plus loin sur une grotte emplie de cadavres de Skavens, tous tués par balles !!
Plus étrange, le ou les agresseurs ont pris la macabre décision de récupérer une balle à l'intérieur du crâne d'un des cadavres Skavens !
Leur investigation étant terminé, ils vont faire leur rapport à la garnison.

Le jour suivant, nous nous présentons au rendez-vous de Mietteboucle toujours aussi amical et prêt à corriger l'injustice que nous avons subit. Leopold Dimzat semblant déraisonnablement profiter de sa relation d'affaire passé avec le distingué receleur.

Puis, pendant que l'équipe part à la recherche de réponses quant au massacre souterrain des Skavens, je passe la journée en compagnie de Dobbler, histoire qu'il ne lui arrive rien avant l'achèvement du vaccin.

En fin de journée :
- Mes camarades ont le sentiment que les Skavens massacrés fuyaient quelque chose.
- Dobbler finalise sont vaccin et m'envoie porter les résultats au Temple de Shalia.
- Dobbler commande de l'alcool afin de fêter sa réussite dignement.

La soirée débute donc par une fiesta chez Dobbler où nous recevons le vaccin, Luka et Thorgrimson et moi-même.
Puis nous nous séparons vers 22h. Enfin soignée, je passe voir ma sœur afin de consommer des retrouvailles méritées.
Luka et Günthar visite par effraction la maison de Mietteboucle et constate avec amertume qu'il semble s'être barré de la ville !
Hans et Thorgrimson reste en protection de Dobbler face au stock d'alcool à consommer.

Enfin, nous nous retrouvons à l'auberge pour une nuit de repos bien mérité, espérant des lendemains qui chantent...


mardi 17 février 2015

Les murs de Talabheim - partie 5

La Caverne de Dante.


Kss ! Kssssssss! Grrr ! Pffssff !
Dans la pénombre de la caverne se découpent soudainement trois silhouettes aux formes contrefaites et aux haillons pareillement.
Et à la stupeur de la plupart d'entre-nous, nous faisons face à trois rats humanoïdes. Résonne encore à mes oreilles le murmure désespéré du Capitaine Nierhaus "...des rats qui marchent...".
Un frisson parcours mon échine pendant que les créatures crachent, éructent, s'agitent à quelques distances dans une monstrueuse parodie de haka, leur ombre démesurée projetée sur les murs évoquant une infernale caverne de Platon.
Je me saisis de mon arc et décoche une flèche alors que Hans lance des couteaux, que Luka charge et qu'Eladio et Thor avancent armes à la main.
C'est la mêlée où l'on distingue à peine marteau, griffes, épées, museaux et dents. Ces sales animaux sont enragés et se montrent plutôt résistants. Mais les gros bras de l'équipe finissent par en arriver à bout. Je vais récupérer Christiane blottie dans un coin pendant que maîtres nain et poissonnier nous expliquent que ces créatures étaient des Skavens et que d'habitude il est plutôt rare d'en voir (quelle chance on a !).
Une fois l'émotion passée, Eladio nous tend des déguisements de teinturier, nous indique la sortie dans la teinturerie Dorner et rebrousse chemin en nous souhaitant bonne chance.

Bienvenue à Talabheim. Les sans-papiers dehors ! Les souffreteux au bûcher ! Et Taal pour tous.
Nous pénétrons discrètement et silencieusement dans Talabheim et plus exactement dans le quartier de la Souricière dans lequel donne la teinturerie.
Nous laissons la prêtresse de Shalia rejoindre son temple puis nous quittons le quartier troglodyte accolé aux lèvres du cratère, traversons le "Suif", quartier pauvre et mal-famé, puis le Quartier Marchand pour nous rendre au quartier de la Porte Nord où se situe l'officine de l'apothicaire Dobbler.
Durant le trajet nous serons moultes fois contrôlés par le guet qui nous indiquera diligemment notre chemin après avoir attentivement inspecté nos laissé-passers (finalement 2 semaines n'était pas trop court).
Hans et Thor commencent à faire les boutiques, leur appétit consumériste attiré par les nombreux étalages des rues de la cité.
Luka, Gunthär et votre servante convenons de remettre les emplettes à plus tard et d'avancer d'un pas décidé vers l’apothicaire recommandé par Nierhaus.
Nous voilà donc rendus Chemin du Fer en face de la boutique "Les remèdes anti-rouille" de maître Dobbler. Y a la queue ! J'essaie de magouiller en me la jouant autoritaire, mais dans la ville de la justice, la réponse immédiate est "Hep ! Police !".
Je me calme donc, nous prenons notre mal en patience et attendons notre tour. Deux heures plus tard, le rebouteux nous reçoit. Nous lui narrons nos aventures au pays de la toux grise et lui donnons les notes de Winderhoft en lui demandant la plus grande prudence. Il réagit tout autant à l'annonce de l'assassinat de son collègue que de la rencontre avec des Skavens puis se plonge dans les comptes-rendus d'expériences après nous avoir conseillé l'auberge du "Mousquet rouillé" assez proche de ses bureaux.
En sortant, Dobbler remet à Luka et à moi deux fioles contenant un produit ralentissant les effets de la peste grise.
Gunthär décide de partir sur la piste de Mietteboucle, receleur de son métier pour la bande de Léopold Dimzad qui nous a dévalisé il y quelques temps déjà. (On sent bien que La Brisure, la rancune c'est son truc, dès le petit dèj').
Thor prend contact rapidement avec la communauté naine (vous parlez d'intégration !) et Hans se rend à l'Académie royale afin de connaître les modalités d'inscription - beaucoup trop cher pour l'étranger !
Suivant les conseils de l'apothicaire, je me mets au repos. Désirant un bain chaud recommandé par le médecin, je me dirige vers les thermes et me fait refouler en raison de mes quintes, la maladie ayant, malgré la fermeture des portes, déjà pénétrée la cité.
Le soir nous pouvons assister à une bien macabre et déprimante procession des prêtres de Morr.
Vos morts, vendez vos morts !!
Le lendemain, les hérauts de la ville annonce une conscription et tous les hommes valides doivent s'enrôler dans la milice.
Après une visite chez Dobbler afin de connaître ses avancés, Luka, Hans et Thor sont enjoint de se rendre aux locaux du guet afin de d'accomplir leur enrôlement spontané.
Les voilà donc partis avec une charrette pour ramasser du cadavre à fin de combustible pour le temple de Morr, la toux grise commençant à décimer le populo en Talabheim.
Avant leur départ, je demande à Hans d'écrire une lettre pour ma sœur dans laquelle je lui conte ma présence dans la cité ainsi que mon état de santé m'empêchant de la visiter encore (et peut-être définitivement). Hans me promet gentiment de lui remettre la lettre durant sa tournée funeste.
Comme la gent féminine n'est pas concernée par prendre les armes ni ramasser des morts, j'en profite pour déambuler en ville. Mes pas me conduisent vers le temple de Shalia où je prends des nouvelles de Christiane.
Elle n'est pas là. Elle est partie faire sa tournée journalière dans le Suif ! Je me dis qu'il me faudrait la rejoindre afin de m'assurer que tout va bien.
Mais avant cela, le soir venant, je retrouve mes compagnons à l'auberge.
Gunthär a repéré Mietteboucle et Hans m'apprend que, suite à de nouveaux revers de fortune, ma sœur a déménagé du quartier des Châtelins  (quartier huppé) pour le quartier des marchands, rue de la Grâce Impériale, à deux pas de notre auberge.
Sur ces diverses nouvelles, des idées pleins la tête et de la peste plein les poumons (Thor est maintenant également atteint) , nous nous séparons, espérant contempler l'aube nouvelle.

A suivre...

samedi 7 février 2015

Les murs de Talabheim - partie 4

The P.H.U.D. project


Auto-portrait

Que faire !? Les portes du Taalbastion sont hermétiquement closes, protégeant la cité de la justice et laissant la malepeste se répandre dans les rues de Talaggad.
Que faire de nos découvertes ?! L'assassinat de l’apothicaire Winderhoft, la supposée virulence artificielle de la maladie, sa probable diffusion par l'eau, mais également la recherche de Leopold Dimzad et sa bande, coupable du vol de notre argent (voir 1er épisode).

Plusieurs propositions spontanées se font jour dans notre bande.

  • Thorgrimson s'en va vivre avec les nains forgerons des alentours, autant dire qu'il n'est pas là.
  • Luka est contacté par le gang Adderhold pour du travail. Il doit surveiller discrètement voire protéger si nécessaire Dame Christiane, prêtresse de Shalia au temple de Talagaad.
  • La Brisure s'engage auprès de Skully pour le prochain combat de catch.
  • Hans Kruger et moi-même décidons de rejoindre le Taalbastion afin de rencontrer, s'il y est toujours en poste, le capitaine Nierhaus et d'en apprendre peut-être plus sur cette histoire opaque.

I- Massacre en fa mineur :

Pour débuter l'ascension vers les portes de la ville, il faut passer par l'hôtel de police situé au début du
La montée du Taalbastion
chemin. Lorsque nous arrivons aux abords du bâtiment, nous entendons un fort tumulte et tournant l'angle d'un édifice, nous débouchons sur une foule bigarrée de pécores hurlant à la face du capitaine de police. Ils veulent passer, ils en ont gros, ils veulent bénéficier de la protection de la ville de Talabheim quittes à s'emparer des portes par la force.
Nous avons là environ 400 énervés que le capitaine en sous nombres et peu enclin à l'échauffourée avec de potentiels contaminés laisse poursuivre leur chemin sans résistance.
Pressentant l'erreur stratégique des bouseux, je vais discuter avec notre infortuné capitaine visiblement dépassé par l'actuelle situation.
Pendant que je me renseigne sur la présence toujours effective du capitaine Nierhaus dans sa charge du Taalbastion (je suis quand même parti de Talabheim il y a fort longtemps !), nos villageois montent hyper décidés vers le cratère.
Arrivés aux deux tiers de la montée, un grondement sourd retentit de la forteresse et soudainement, nous assistons à la dispersion dans les airs de nos révoltés. A peine les corps et certains morceaux sont-ils retombés qu'un nouveau tir suggère à tous ceux ayant encore leur esprit ou un fort instinct de survie de rebrousser chemin à toutes jambes.  Pour le peu qui en réchappe, un troisième tir vient clairement leur signifier d'accélérer le pas et si certains n'avaient pas encore compris le message, le quatrième et dernier tir vient définitivement leur mettre le point sur le i.
De la troupe qui s'était lancé à l'assaut du cratère, seuls quelques misérables rescapés revinrent toujours râlant, mais d'agonie cette fois.
Tout en profitant du spectacle, nous avons convenu avec le gradé du poste de gardes qu'il remette le plus vite possible à Nierhaus une lettre.
Hans la rédige (je trouve très agréable la compagnie discrète de cet homme de lettre) en ces termes :

"Capitaine Nierhaus, nous demandons audience à propos de Winderhoft et de ses recherches.
Jolène Octefer
à l'Anguille"

Sur ce, nous retournons chez Skully retrouver le reste du groupe.

II- Luchadore Crisis

La Brisure est en grande discussion sur les modalités et préparatifs du combat du soir. Skully explique qu'il se compose de trois manches :
  1. La marave. Sans arme, le premier au sol a perdu.
  2. La déglingue. Les armes sont au choix du perdant de la première manche. Arrêt au premier sang. En cas d'égalité, il y a une troisième manche.
  3. La honte. Pas de règle. Le premier mort ou qui pleure sa mère a perdu.
Le soir, après son service, Luka nous rejoint et nous révèle que la prêtresse Christiane est la fille de Nierhaus.
Naine berserk
Après quoi, Gunthär rejoint l'arêne pour se badigeonner le corps d'huile.
En face, monte sur le ring un nain fortement tatoué, bonzaï de muscle, à l'air aussi revêche que taciturne. Il se présente et sa voix, équivalente à celle d'une scie pré-pubère, déclenche l'hilarité dans le public. Le nain se met en rage combinant ainsi voix de merde et capacité berserk. Le combos ultime dont fait immédiatement les frais La Brisure au premier son du gong.
Le nain berserk lui fonce dedans telle une locomotive folle et le percute violemment, manquant de peu lui briser le bras.
Alors que le son du gong disparaît à peine, notre catcheur professionnel est au sol. Fin de la première manche !
Dépité, passablement énervé, La Brisure choisit le coup-de-poing pour la deuxième manche mais avec la même envie que le juif lisant "Le travail rend libre" sur un portail.
Il se fait démonter par la naine -avec une voix pareille- prestement et sort du ring en maudissant Skully et que ça se paiera un jour !
Sur quoi nous rentrons à l'anguille pour la nuit.

III. Terreur sous le tunnel

Le lendemain, je reçois une réponse de Nierhaus que je passe immédiatement à Hans qui la lit. Nous sommes attendu au Taalbastion.
Après un rapide petit déjeuner et une ascension digestive, pendant laquelle nous pouvons admirer les ouvriers travaillant au nettoyage et à la réparation de la voie, entreprise relevant tout autant de la
Capitaine Nierhaus
médecine que du génie civil, nous arrivons Hans et moi devant les immenses portes où le scribe présente notre convocation aux plantons renfrognés. Les portes s'ouvrent rapidement pour nous laisser pénétrer dans une immense tunnel creusé dans la roche du cratère. On nous conduit pendant un bon moment dans le tunnel jusqu'à un passage perpendiculaire que gardent trois mastards en armure lourde. Devant notre laissé-passer les colosses nous scrutent d'un regard inquisiteur et l'un deux nous amène devant une lourde porte de fer à laquelle il tape d'une façon particulière et s'en va.
La porte s’entrouvre et derrière, le noir quasi total. Je pousse l'huis, mes yeux perçant à peine la pénombre et nous entrons sans entrain. Soudain la porte se referme, une lanterne est libérée et nous nous retrouvons face à deux canons de pistolet, tenu à l'autre bout par Nierhaus en personne.
L'homme est très agité, perturbé voire totalement timbré au point que son physique s'en ressent.
Il nous interroge sur Winderhoft et notre rapport avec ses recherches. Quand je lui apprends le trépas de dernier, le capitaine semble en prendre plein les dents. Il semble terrorisé par un ennemi mystérieux et omniprésent et avant que nous puissions lui demander quoique ce soit, il nous congédie, nous ordonnant (suppliant ?) de porter les recherches de Winderhoft à Dobler, apothicaire dans Talabheim.
Nous poussant à l'extérieur de ses appartements, dans un souffle il nous confie : "Je ne peux vous faire rentrer. Demandez Eladio sur les docks. Passez sur la langue du dragon."
Puis tout en fermant la porte, murmure : "...les rats qui marchent debout..., suivit d'un ordre à une des armures mobiles, Raccompagnez-les sans encombres !"
Le guerrier s’exécute intrigué par la situation et le clin d'œil mystérieux que je lui lance.

IV- Projet P.H.U.D.

Christiane Nierhaus
Nous allons retrouver Luka en poste de surveillance au temple de Shalia et lui exposons la situation. Il nous apprend de son côté qu'il doit enlever Christiane Nierhaus pour le compte du gang très bientôt. Nous convenons, au vue de la parentalité de la demoiselle, de l'amener de gré ou de force en sécurité dans les murs de Talabheim.
Puis nous retrouvons La Brisure et partons sur les docks. Après quelques questions auprès de docker, nous repérons Eladio le poissonnier. Entre deux aboiements de forain, l'air de rien, il nous donne discrètement rendez-vous pour le soir même, à 22h à la Galloche Tordue.
Nous informons immédiatement Luka Brasi de l'imminence du départ. Il décide d'être honnête avec Christiane semblant avoir une sincère compassion pour la prêtresse. Nous lui révélons donc une partie de nos informations et elle décide assez vite de nous suivre. L'enlèvement par un gang aux intentions douteuses étant bien plus incertain que notre proposition.
Après un moment de réflexion, il est décidé que Luka nous amènera à 19h la prêtresse à la Galloche Tordue après qu'elle est annoncé son départ aux responsables du temple sous un motif fallacieux.
Ensuite la Brisure et lui-même repartirons s'occuper de l'agent remplaçant Luka de nuit dès 20h. Le membre du gang sera soumis au projet P.H.U.D. (Position Horizontale Universelle et Définitive) afin de nous laisser un peu de marge avant la découverte de notre disparition.
A l'heure dite, nous nous installons dans l'auberge et accueillons Christiane quelque peu désemparée. Luka et Gunthär repartent et se débarrassent du malandrin sans difficulté, La Brisure utilisant toute sa frustration accumulée pour mener à bien le projet P.H.U.D..
Skaven clodos
Après quoi, ils nous rejoignent dans l'attente du poissonnier. Quand tout à coup, apparaissant à nos côtés tel un Ninja de l'ombre, le Fisherman friend armé et menaçant contrôle nos identités et la probité de nos rapport avec Nierhaus. Rasséréné il nous apprend tout de go le suicide du Capitaine Nierhaus par ses propres pistolets. C'est un choc pour moi mais davantage pour Christiane !
Rapidement nous sortons de Talagaad, cheminons 2h vers le Sud, puis à l'Est à travers les fourrés. Nous pénétrons ensuite à l'intérieur d'un immense chêne pour y découvrir un escalier en colimaçon. 1h30 et quelques couloirs plus loin, nous débouchons sur une immense caverne naturelle dans laquelle Eladio nous accorde une pause nourricière.
Quand tout à coup trois formes distordues et loqueteuses nous attaquent révélant devant nos yeux incrédules des Rats qui marchent !!

A suivre...

samedi 24 janvier 2015

Les murs de Talabheim - partie 3

Marilyn Manson Apocalypse.

Marylin Manson burning like Hell
Nous voilà de retour à Talagaad et quelque chose a changé dans les rues de cette cité au pied du cratère. Les gens sont nerveux, apeurés. La cape de la fatalité semble être tombée sur les épaules de chaque habitant.
Nous découvrons au détour du ruelle, ici une mère tenant son enfant toussotant dans ses bras, là un vieillard éructant dont la peau se parsème de tâches grises. Nous comprenons la cause de l'ambiance générale. Ce soir faut pas espérer la fête à Neuneu (N.B. : Dieu des bardes).
Luka Brasi nous quitte pour s'occuper d'affaires personnelles pendant que le reste se dirige vers l'auberge de l'Anguille bien déterminé à recevoir la paie et les laissé-passers durement gagnés.
Nous entrons dans un bar quasi désert. Le tenancier nous accueille fraîchement. C'est vraiment la crise ! A croise que François Hochlande est devenu gouverneur de la région !
Il nous explique que le Conseiller Hohenhole s'est retranché derrière les murs de Talabheim dès que la ville a décidée de fermer ces portes aux souffreteux de l'extérieur. Ils ont qu'à crever avec justice à l’extérieur.
Pour ce faire payer, il faudra se rendre à l'hôtel de police local.
Qu'à cela n'y tienne, nous y filons pour trouver les gens d'armes retranchés dans leurs locaux, peu enclin à ouvrir à de potentiels contaminés. Nous agitons sous leurs nez, planqués en haut de leur fortin, les contrats que nous a remis le Conseiller. Finalement le gradé descend nous ouvrir, vérifie nos identités et nous donne argent et laissé-passers, valables 2 semaines ! Les portes de la cité étant aussi close que l'esprit d'un fondamentaliste, je regarde le papier en tentant de juger sa texture en cas de besoins pressants.
Rats maousses
Nous convenons de nous séparer à la recherche de solutions ou autres...
Je m'en vais en quête d'un bon apothicaire. On m'indique le cador du coin en maître Windenhoft. Je connais rapidement son adresse mais trouve porte close. Après discussion avec un boutiquier de la rue, je décide de revenir le soir.

Partout dans la ville, on peut surprendre des rats d'une taille improbable s'enfuyant à contre-cœur dans les entrailles de la cité.

Après avoir traînassée dans Talagaad, je retourne chez le rebouteux. Il semble qu'il n'y ait toujours personne mais la porte n'étant pas verrouillée, je me risque à l'intérieur sans trop d’inquiétude quant aux probabilités de me faire agresser par un vieillard cacochyme.
La fin du monde ! La fin du monde !
Je me dirige rapidement vers la seule pièce où peine à éclairer une bougie sur le déclin et découvre le cadavre assassinée du chercheur, un étrange arme plantée dans la nuque.
Je ne touche à rien, prend le manuscrit coincé sous sa main encore crispée sur la plume et file par l'arrière du bâtiment, discrètement. Puis je rejoins prestement mes camarades à l'Anguille pour leur narrer mes aventures et que Hans puisse compulser les écrits du décédé (vu que c'est le seul qui sait lire).
Nous décidons d'y retourner ensemble, avec la garde - qui se fait bien tirer l'oreille pour oser sortir de la caserne. Pendant qu'un garde, ayant eu la bonne idée de vouloir retirer l'arme du corps, agonise sur le sol sous l'effet d'un poison, deux doigts quasiment tranchés, nous fouillons plus avant et ramassons une missive.

Sur le retour, nous croisons Marilyn Manson tentant de convaincre le quidam de la fin du monde, accompagné de ses disciples fanatiques et flagellants. Des prêtres de Morr en baguenaude !
Beuglant qu'il faut éradiquer sans attendre hommes, femmes, enfants à la moindre expectoration douteuse, le zélateur appuie son propos de quelques lampées de kérosène et d'une immolation réalisée dans les règles de la folie profonde.
Après quoi, La Brisure est pris d'une quinte de toux - surement les vapeurs toxique de l'autre timbré qui finit de s'éteindre - et nous subissons l'attaque des clochards de l'apocalypse !
Nous leur expliquons rapidement et définitivement que si l’existence est arrivée à son son terme, eux d'abord !

Une fois au calme, il se trouve que le petit mot griffoné est signé R. Nierhaus en qui je reconnais l'officier en charge des portes du Taalbastion, seule entrée de Talabheim, actuellement closes.


Dans le manuscrit, Hans comprend que l'apothicaire travaillez d'arrache-pied sur la peste grise. Il avait découvert que la maladie avait déjà frappée une autre ville il y quelques décennies mais sans la virulence et la mortalité actuelle. Il soupçonnait une manipulation volontaire de la maladie d'origine et une contamination par l'eau.

A suivre...


samedi 10 janvier 2015

Les murs de Talabheim - partie 2

La vérité est ailleurs.

Nous voilà donc à Talagaad. Et c'est un peu la confusion. Certains vont s'inscrire à la porte de la ville afin d'enclencher les démarches administratives pour accéder à Talabheim pendant que d'autres, comme moi, pense qu'il faudra trouver une solution "alternative" si l'on ne veut pas y passer sa retraite.
En désespoir de cause, nous accompagnons La Brisure Chez Skully, une auberge d'un style un peu particulier. Là, nous rencontrons Skully, le patron alfling libertin, a qui notre Luchadore devait remettre une coquette somme d'argent qu'il s'est fait faucher lors de l'épisode précédent. Notre hôte libidineux et priapique se montre charmant surtout avec moi.
Il nous reçoit dans son bureau qui tient d'avantage du boudoir, nous entretient de la situation de la ville, des combats de catch qu'il organise dans son arrière salle pendant que deux demoiselles se livrent à des plaisirs saphiques sous notre nez.
Il nous informe aussi que l'on peut accélérer notre accès à la ville par le biais du Conseiller Hohenhole qui engage des mercenaires pour escorter des villageois dans leur village natal. La ville menant une politique de nettoyage des les étrangers.
Sorland Hohenhole
Nous nous rendons donc à l'Anguille, un autre estaminet où se fait l'embauche. La file des péquenauds est longue. Considérant notre valeur, nous doublons tout le monde qui devant nos armes ne moufte pas. Mis à part un nain, visiblement habitué à la filoche, qui nous emboîte le pas. Il se présente, Rhundil Thorgrimson et nous reconnaissons le nain qui avait fait un esclandre à l'auberge de La Grenouille Frétillante (cf partie précédente), évitant ainsi le cachot et le vol.
L'entretient d'embauche est rapide, Hohennole étant ravi d'avoir des professionnels pour sa mission
en lieu et place des traînes savates qui lui font perdre son temps depuis potron-minet. De plus les recommandations du juge Konrad Jotun nous assure une aura de respectabilité de bon aloi.
Le salaire est correct et sera bonifié de laissé-passer pour Talabheim pour chacun d'entre nous.
Affaire conclu, nous prenons livraison dès le lendemain matin d'une 100ène de villageois, plus une 10ène de Hochlanders, que nous devons raccompagner à leur village natal de Breittbag.
Le voyage durera 1 semaine aller retour. Nous prenons la route au nord du cratère, la route du sud étant, selon nos informations le lieu d'échauffourées avec des peaux vertes. Le périple commence sans encombre si ce n'est la toux persistante qui s'étant au fil des jours dans les rangs de nos pécores.
Seul Rhundil confond...
Le deuxième jour, alors que nous arrivons au sommet d'une côte, nous apercevons 3 formes démesurés venant à notre rencontre à bonne allure. ce sont 3 ogres qui souhaitent nous délester de quelques âmes en guise de casse-croûte. Nous refusons comme il se doit et engageons le combat pendant que nos pèlerins s'égayent en hurlant dans les alentours. Les créatures étant coriaces, nous ciblons leur chef qui décède assez rapidement sous nos coups. A notre grande surprise et soulagement, ses deux comparses mettent les pouces, la viande fraîche de leur leader étant à leur yeux aussi bonne et moins coûteuse que nos villageois.
Nous voilà à présent à courir la campagne à la recherche des traînes misères qui se sont enfuis dans toutes les directions comme autant de brebis terrorisées.
Une fois la troupe au complet, nous subissons leurs nombreux remerciements. Cet épisode aura enfin gagné leur confiance et repartons du pas léger du héros vers notre destination.
Après une bonne nuit de repos, nous découvrons malheureusement qu'un jeune couple s'est fait déchiqueter dans la nuit par ce qu'il semble être une bête sauvage.
Mais à y regarder de plus près, mon instinct de pisteuse me fait douter. J'y vois plutôt une sombre mise en scène mais impossible d'en découvrir plus.
La toux s'étend dans les rangs accompagnée d'étranges tremblements dans les membres et de taches grise sur la peau. Les premiers décès surviennent alors que les Hochlanders semblent échapper à l'infection.
Nous arrivons au village de Breittbag où le retour des villageois et leurs sauveurs sont dûment fêtés par les quelques familles restées sur place.
Nous repartons pour Talabheim le lendemain, par la même route, inquiet de voir la maladie s'étendre lentement parmi les habitants, constatant toujours que les Hochlanders semblent immunisés et personnellement, encore plus inquiète de voir que j'ai choppé le microbe.

A suivre...