Les Pieds dans la Berdouille - Stage égouts.
De l’extérieur, le guet nous hèle, demandant à ce que l’on dépose nos armes avant leur entrée. Karl obtempère suivi par nous autres.
Les agents de la
maréchaussée pénètrent, commandés par Iustus Stagey avec lequel
notre marchand entre rapidement en dialogue. Ce capitaine est un
professionnel, calme, attentif et affable. Il nous demande de nous
installer sur des caisses avant d’écouter tranquillement le compte
rendu de Karl. Puis, découvrant que nous sommes en compagnie de
Renaer Neverember, qui jusque là avait gardé tête basse, son ton
change, se fait quelque peu doucereux alors qu’il écoute les
explications de ce dernier.
Il ressort que les
deux factions qui se sont affrontés n’ont pas eu le temps
d’interroger leur prisonniers et qu’au final, il y a eu une
confusion entre Floune et Renaer. Pendant échauffourée, le nobliaux
s’est caché deux jours durant sous l’escalier alors qu’il
entendait les Kinkus roder dans l’entrepôt.
Enfin, Renaer nous
exprime toute sa reconnaissance en nous assurant de ses services
potentiels et de ses réseaux chez les argentés, au besoin.
Pendant ce temps,
les flics découvrent une porte dérobée et, derrière, deux
coffres. L’ombre de la déception traverse mon doux visage, tandis
que celui de notre marchand reste de marbre indiquant sa grande
probité ou sa grande maîtrise des émotions et muscles faciaux.
Nous apprenons que
les adeptes tatoués d’un soleil noir font partis de la bande de
Xanathar. Cette bande conséquente et bien organisée dans le
banditisme en tout genre serait dirigé par un Tyranoeil du nom de
Xanathar. Mais chose étrange et bien pratique, personne ne l’a
jamais vu, y compris les membres de la bande.
Nous apprenons
également qu’une rumeur insistante court à propos d’un magot
d’argent public dérobé par le père de Renaer et planqué avant
sa fuite pour la ville de NeverWinter.
Voilà qui nous
donnerai un mobile pour toute cette histoire d’enlèvement amateur.
Enfin, le capitaine
nous relaxe. Radagonde décide d’accompagner le Kinku prisonnier
jusqu'au poste puis de s’en aller faire pénitence dans son
temple pour toutes les souillures et autres entorses que notre
aventure et notre groupe doit infliger à son esprit religieux
monomaniaque.
Au moment de notre
départ, le capitaine nous conseille d’éviter les ennuis, nous
signalant que ces coreligionnaires sont loin d’être aussi ouvert
d’esprit que lui en matière de troubles à l’ordre public.
« Pas de sang
dans les rues. En dessous, c’est pas chez nous ! » nous
rappelle-t-il alors qu’il prend le chemin de sa caserne.
J'entame une discussion avec Karl sur notre expédition dans les égouts car seul
les caquètements du Kinku semblent être une piste valable. Nous
débattons également sur une possible implication des Zentharim à
nos côtés, histoire qu’il lavent leur honneur vu qu’ils se sont
fait souffler leur prisonnier par Xanathar et sa bande, tout en les
dissuadant de conserver leur captif qui ne s’avère pas être le
bon.
Mais tout ça nous
paraît bien trop compliqué à mettre en œuvre lorsque
soudainement, le prêtre nous claque un énervement, tente le coup de
pression avec sa masse sur une caisse à deux centimètres de ma
personne. Tout ça parce qu’il n’a pas bien écouté et
interprété la discussion à sa sauce qui prouve son incapacité
d’étranger à faire confiance à d’honnêtes citoyens de
Waterdeep.
Je me penche vers
lui et lui souffle à l’oreille que le prochain coup comme ça avec
moi et il ne verra pas se lever le matin suivant. Il a l’air de
prendre mes propos à la légère ce qui prouve qu’un humain élevé
à la naine provoque probablement une dissonance cognitive avec la
réalité.
Wind Rose en concert au Portail Béant |
Nous rentrons à
l’auberge au moment même où se produit sur scène les Wind Rose,
un groupe de Métal Nain que j’adore.
Nous voilà en train
de vibrer et de chanter, une bière à la main, les hurlements
enthousiastes de Nulfnir résonnant à nos oreilles.
Le calme revenu,
nous faisons le point avec Karl sur les motivations des Zentharims
quant aux enlèvements. Nous concluons que la piste politique est
frelaté et que le mobile est très probablement, pour les deux
bandes de malfrat, l’appât du gain et ce trésor caché par
Neverember père.
Nous vérifions
notre matériel et Karl achète une lanterne sourde en prévision de
notre expédition dans les égouts. Arnulf propose de se munir d’une
craie blanche afin de doubler les marques jaunes que nous sommes
sensés suivre. Des fois qu’elles s’effaceraient spontanément ou
qu’un comique n’arrête pas de les modifier sur notre passage ?
Nous ne comprenons pas vraiment, Karl et moi, les réflexions de nos
camarades parfois.
Nous repassons par
la maison d’Arnulf afin qu’il récupère quelques armes et
laisser un message à Radagonde lui indiquant notre prochain
mouvement.
Il y a peu de
plaques d’entrée dans chaque quartier, une ou deux tout au plus.
Nous visons la plus proche et descendons dans les soubassements de la
ville.
Dès la première
intersection nous repérons un graffiti symbolisant la roue solaire
et suivons sa direction. Nous déambulons le long des tunnels, les
bottes pataugeant dans la merde, les narines saturées d’odeurs
nauséabondes. Nous arrivons dans un collecteur dans lequel une
échelle monte vers une plaque d’égout. Le guerrier y monte,
soulève discrètement la plaque qui semble donner sur une cuisine en
sous-sol. Soudain une sorte de petit Tyranoeil sort de l’ombre. Un
de ces yeux pédonculés me fixe, brille d’un éclat étrange et
voilà cette petite créature devenue adorable et inoffensive pour
moi ! Le prêtre subit lui-aussi un effet magique de cette
saloperie volante. Mais Arnulf résout rapidement l’affaire en
tranchant en deux ce petit enfoiré.
Nous continuons à
suivre les peintures murales pendant que le guerrier semble fasciné
par les corps flottant à nos pieds. Le caca semble pour lui source
de curiosité et peut-être qu’une âme de cagoincier sommeille
dans son corps musculeux.
Nous arrivons à une
nouvel embranchement. Une place circulaire occupé en son milieu par
un large pilier cylindrique. 4 tunnels en partent dont certains munis
de meurtrière. Nous repérons une porte dans l’un d’eux équipé
comme tapis d’entrée d’une plaque de métal.
- Heu les gars... C'était pas une bonne idée en fait - |
Nous voilà devant
la porte que Karl ouvre avec détermination et qui débouche sur un
couloir faisant un coude vers la droite.
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