vendredi 26 mai 2017

Les Dieux Rouges - part 1


Revenus de leur mission diplomatique sur Pluton et encore tout auréolés de la gloire médiatique de cette époustouflante aventure, nos surhommes et surfemmes se voient invités au Musée Guimet, temple parisien de l'art asiatique.
Alors qu'ils baguenaudent depuis 1h30 autour d'œuvres d'art venues du Cambodge, d'Indochine, de Cochinchine et autres Laos, des hurlements leurs parviennent de salles voisines, suivis immédiatement par une foule paniquée fuyant vers la sortie.
Alors que certains s'écartent du flot, se cachant derrière des œuvres d'art et que d'autres se trouvant sidérés par cette subite déferlante, deux énormes statues de pierre font leur apparition à l'entrée de la salle. L'une étant un Naga dressé à 3 m de haut et l'autre, une déesse féminine aux bras multiples de 3 m 50 environ.
Caché sous un banc de pierre, Le Docteur Mystère tente une lecture des pensées mais ne perçoit qu'un bruit blanc chthonien accompagné d'une imperceptible mélopée de flutes.
Pendant ce temps, les colosses heurtent les murs de façon erratique, cherchant visiblement à sortir rapidement du bâtiment. Et alors que notre prince hindou tente de livrer ses informations à ses camarades par delà les cris et le vacarme de l'édifice mis à mal, une majestueuse pièce de collection déstabilisée par les vibrations penche dangereusement sur une mère tétanisée tenant sa petite fille dans les bras.
Dans le même instant, fort des informations du sahr parisien, l'Orphelin Mécanique projette son bras grappin vers un lustre et se balance avec élégance derrière les deux statues à la recherche d'hypothétique joueurs de pipeaux, pendant que Velours Noir et Fascinax se ruent vers le sauvetage de la mère en danger.
Quand à La Femme Cyclotron, armée d'un seul revolver, et dominée par l'espèce de Shiva, elle tire au niveau des chevilles de la statue, espérant la déséquilibrer, mais en vain.
Velours Noir déviée par la foule en délire n'arrivera pas à sauver la visiteuse mais Fascinax réalisant un bon prodigieux et salvateur vient faucher mère et enfant au moment même où le bloc de pierre vient s'écraser au sol. Mais il se retrouve alors au pied du serpent de pierre. Ce dernier l'attaque. Utilisant sa terrible force de Ganesh, il bloque les crocs du reptile et le rejette en arrière.
Puis c'est le chaos. Le Docteur Mystère sort de dessous son abri pour courir vers la sortie du musée à l'instant où il était rejoint par Velours Noir qui le regarde s'éloigner stupéfaite. La Femme Cyclotron se glisse entre les jambes de son adversaire mais est heurtée par un des nombreux bras de l'idole. Fascinax saute par dessus le Naga et se lance à la poursuite de l'Orphelin Mécanique qui ayant traversé la salle suivante commence à grimper l'escalier menant aux étages. Velour Noir, profitant que les deux statues se sont retournées vers leur proie en fuite, passe au milieu et court à la suite de ses camarades. La Femme Cyclotron se relève en emboîte le pas. Quand au Docteur Mystère, se ravisant, il fait demi-tour et suit le mouvement, esquivant tant bien que mal les créatures de pierre mais subissant quelques dégâts au passage.
A l'étage, l'Orphelin Mécanique repère, grâce à sa vision infrarouge, 6 asiatiques cachés dans un recoin et jouant de la flute. Alors qu'il s'approche et que ces amis débarquent dans la salle, les musiciens se débinent. C'est le pugilat, et le concert est stoppé soit au bourre-pif et soit au revolver alors que les statues vivantes commencent à monter l'escalier.
Un moment de doute s'empare de l'équipe quand le Docteur Mystère intercepte une pensée : "Donnez-nous la force. Il faut sauver le peuple Moïs. Il faut arrêter les Dieux Rouges. Que les Dieux Rouges nous donnent la force...". Les asiatiques tenteraient-ils d'arrêter les statues ? Mais non, l'instinct de Fascinax lui dit le contraire, il est sûr que c'est les viets qui dirigent les monstres. Ainsi la dernière flute est confisquée ou brisée. Et alors que les statues s'immobilisent dans l'escalier, Fascinax mue par quelque étrange pressentiment baisse son pantalon et s'introduit un flutiaux dans l'orifice du derrière pendant que les créatures de pierre tombent en morceau !
...
Le moment de stupéfaction passé que ce soit chez les héros ou chez les niaqoués, on passe à l'interrogatoire.
Mais la police arrivant sur les lieux, les héros embarquent Soulivanh qui ordonne à ces camarades de prendre le large.
Un fois à l'abri dans l'hôtel électrique du Docteur Mystère, la chef du groupe explique qu'elle et ses compagnons sont des Moïs, ensemble de peuplade khmer à la frontière entre le Laos et le Cambodge. Ils sont à la recherche d'une stèle volée il a 5 ans dans un de leur temple. Ce temple se trouve sur les flancs du Pou-kas, montagne sacrée et interdite, et sert dans un rituel de fertilité assurant aux futurs rejetons du peuple la santé et la force des Dieux Rouges. La stèle est, pour eux, primordiale car elle permet de contrôler la puissance des Dieux Rouges et empêcher le réveil de leur bestialité. Après 5 ans d'enquête, Soulivanh a découvert que le bas-relief a été volé par André Malraux et ils s'apprêtaient à lui rendre une petite visite, accompagnés des deux statues vivantes.

A suivre...

vendredi 14 avril 2017

La Geste des Chevaliers Kaï - part 1


Tout commence alors que notre maître au monastère Kaï nous envoie, mes deux camarades et moi-même en mission. Notre première mission ! Plus que cela, notre première sortie dans le monde profane ! Nous devons enquêter sur la disparition d’un convoi marchand et rapporter de l’Herbe de Malavane. Nous voilà partis, le pas alerte et l’âme réjouie en direction du Pont de l’Aléma (avec son Zouave). Nous arrivons sans encombre après quelques heures de marche dans cet immense comptoir marchand semi-itinérant. Nous sommes reçus avec amabilité et respect. C’est pas rien que d’être un chevalier Kaï et nous le percevons clairement au comportement des gens. Perso, je m’ébaudis devant les tentes et roulottes chamarrées, enivré par les senteurs du lieu.
Nous allons voir Aldred, le coordonnateur du lieu. Il nous apprend que le convoi a disparu depuis une semaine sur la route qui le conduisait à Holmgard. Soudain, un cri dans la rue, et nous assistons à notre premier vol à l’arrachée. En bons représentants de la loi et de la justice, nous récupérons la bourse sur le cadavre du voleur, après une courte poursuite. Mais il est tard et décidons de poursuivre l’enquête dès potron-minet, profitant de l’hospitalité gratuite du propriétaire légitime de la bourse.
Le lendemain donc nous reprenons la route vers Holmgard à pied, scrutant les bas-côtés, supposant que le convoi a été détourné. De toutes façons, après une semaine, la piste au milieu de la route est illisible. Au bout de quelques lieux, nous découvrons des traces de roues qui bifurquent vers la forêt. Nous les suivons et tombons rapidement sur les chariots renversés sur la berge d’un étang. Guère plus loin, le corps de 4 gardes, ainsi que d’un gus habillé de hardes, gisent dans l’herbe pleins de trous aux côtés. Nous poursuivons notre chemin et rapidement apercevons une ombre furtive nous épiant sous la futaie. Je m’engage dans le sous-bois dans un mouvement de revers pendant que mes camarades continuent comme si de rien était. Et alors que j’erre en vain, mes camarades entendent soudain un : « Aïe / KRAK » de mauvais augure. Ils trouvent non loin, un pauvre bougre, le pied coincé dans une racine, la face encastrée dans un arbre avec le cou dans un angle bizarre.


Quelques pas plus loin, alors que les hypothèses sur cette mort vont bon train, nous nous faisons attaquer par une horde de 5 traînes-savates tous plus loqueteux et décrépis les uns que les autres. Après leur décès rapide et soudain, nous continuons, sentant proche l’aboutissement de notre enquête.


Et là, alors que nous nettoyons nos armes, encore stupéfait de cette embuscade de grabataires hargneux, du haut d’un vague promontoire herbeux nous invective méchamment un malandrin adipeux, armé d’une lance. Ne comprenant pas grand chose à son dialecte fleuri, nous considérons que c’est le chef et nous engageons à le corriger de ces mauvaises habitudes par une mort rapide.

Au delà du promontoire, nous trouvons quelques tentes. Toutes sont vides - leurs occupants ayant été dûment occis - sauf une qui contient nos marchands ligotés. Nous les libérons mais ils ergotent pour récupérer leurs marchandises malgré la sécurité toute relativement de notre condition. Bref, nous embarquons le plus possible de leurs affaires et les escortons vers Holmgard. Et cette pensée me remplit de joie. Nous allons voir une grande ville profane !

A suivre...



La tyrannie des dragons - part 3

Et nous voilà voguant sur La Mer des Glaces Mouvantes (MGM). Nous apercevons dans le lointain des formes humaines sur un iceberg et allons à leur rencontre avec Güil, un interprète rouquin (bien plus rouquin qu'interprète en fait). Les esquimaux du coin se révèlent inamicaux et globalement nous demande de nous casser. Nous sentant peu enclin à étriper du burgonde local, on se barre. Sitôt sur le bateau, Adrän se transforme en chouette des neiges et les suit jusqu'à leur campement à plusieurs kilomètres de là, puis revient en soirée. Le lendemain, alors qu'il reprend son envol pour nous guider, tous les icebergs se sont déplacés aléatoirement et il lui est impossible de retrouver son chemin.
Nous continuons plus ou moins au pif, enchainant nuits glaciales, rencontres avec une faune étrange jusqu'à apercevoir un indigène poursuivi par un ours blanc. Après un sauvetage farfelu mettant en jeu la chouette puis un aigle, un mur de flamme et une mise à mort à l'épée lourde, Güil traduit les remerciements de l'autochtone avec force métaphores culinaires - notre interprète ayant retenu de son éducation par les pecnots du coin seulement la partie cuisine. Bref... le rescapé nous livre enfin quelques informations utiles, à savoir l'emplacement de l'iceberg recherché : le Oyavigatod et le fait qu'il soit lié à la "vieille mort blanche", un dragon de glace à n'en pas douter. Nous suivons les indications et après quelques jours de navigations, nous arrivons face à une immense construction de glace abritant un port et surmontée par un plateau entouré de pics glacés de 60 m de hauteur. Nous nous infiltrons et arrivons à un village juché sur le plateau. Rapidement nous nous faisons remarquer, ayant globalement la discrétion d'un pitbull dans un jardin d'enfants.
Finalement, nous avons droit à un duel entre leur meilleur guerrier et le notre. Brak, plie sans trop de difficulté l'inuit (mais pas trop vite non plus) ce qui nous donnera droit à une nuit sur place et toutes les explications désirées de la part du marabout local.
Jessica Sans-souci - journal de bord n°256

samedi 11 mars 2017

La tyrannie des dragons - part 2

La fine équipe ayant capturé le nain cultiste Varam-le-blanc-habillé-de-pourpre, plutôt que de sortir définitivement de la tombe de Didérius, décide d'aller visiter la dernière salle, celle dont la porte est fermée à l'aide de gros rivets !
Derrière, c'est la fête à neuneu du revenant pas content. Mais les aventuriers ne s'en laisse pas compter par quelques parvenues du monde des morts revenus. Et à force de coup d'armes magiques, de sortilèges et de bannissements, l'affaire est pliée pour les fantômes fantoches.
Un peu de fouille, un peu de loot magique et c'est parti pour le retour vers Eauprofonde.
Chemin faisant, l'équipe assiste à un spectacle son et lumière offert par un (ou plusieurs ?) dragon(s) au pont de Boreskir. Des trainées de flammes dans le ciel nocturnes offrent un divertissement chaleureux à la petite communauté ci derrière le pont, sur fond de cris, d'agitation et de hurlements jusqu'au final, le largage en haute altitude d'un bœuf calciné, couvert de sang de dragon ?!
La communauté arrive enfin à Eauprofonde où nos héros sont chaleureusement remerciés pour leur boulot et la capture de Varam, informateur de choix.
Les aventuriers sont alors envoyés dans le Nord afin de récupérer le Dracor dont les vibrations magiques réveillent les dragons.
Le chapitre se termine par un voyage en mer à la recherche d'un iceberg particulier perdu dans un océan de glace.
Jessica Sans-souci - journal de bord n°254

samedi 11 février 2017

La tyrannie de Dragons - Part 1

Les titres de la soirée.

1- La tombe de Didérius.
2- Le pont du cobra mouillé.
3- La fosse aux putes
4- L'abomination uanti.

dimanche 16 août 2015

Time Zero

Charlemagne et les drones.


Carolus Magnus in demonis occulum.
In "Emperor chronicum"
Archives secrètes du Vatican
Le voyage dans le temps c'est de la merde !

Tout a commencé il y a 24h, à Time Zero, l'énorme complexe réfugié dans le Crétacé, abritant l'une des deux seules machines temporelles de tout l'univers.

Et comme de bien entendu, ça a commencé très exactement par un briefing. Les "cerveaux" aiment bien les briefings. Ça doit les rassurer les briefings, leur donner l'impression qu'ils contrôlent ou comprennent quelques choses.
La suite nous prouva qu'ils avaient tort comme le disait une chanteur du 20e siècle.

Nous voilà donc quatre "bleus", quatre TimeGuards écoutant le déroulé de notre première mission de terrain. Une excursion en 800 après JC, à Rome, pour assister au couronnement de Charlemagne comme Empereur. Nous devons, de plus, récupérer son ADN.
Une mission de routine pour nos historiens qui veulent savoir qui de Carolus Magnus ou du pape Léo III a eu cette idée folle et suivre sa descendance, tout en laissant leur cul vissé tranquillement dans leur fauteuil.

Rappel des règles : on laisse rien traîner derrière nous, on ne tue personne, on se fait discret.

On nous distribue nos fausses identités. Pour moi, Sir Béranger de Erfürt, un noble voulant présenter une relique au grand Charle, accompagné de son écuyer Luka, du frère Callisto et de Hans un aide de camp, forestier et archet.
On nous donne nos costumes, on passe par l'hypno-apprentissage pour la langue et un minimum de culture de l'époque carolingienne.
Nous finissons de nous équiper et nous voilà projetés dans les abysses du temps avec une précision de 12h... à 12000 ans. Ouais, y des accidents ! On nous rappelle également qu'une journée là-bas équivaut à une journée à Time Zero.

Le moine, Le chevalier et L'archer.
In "Emporor chronicum"
Archives secrètes du Vatican
Nous apparaissons dans le campagne proche et nous dirigeons vers la ville dont nous passons les
portes sans encombre.
Déambulant dans les rues nous repérons rapidement et par chance notre cible. Le grand Charlemagne et son bras droit se déplaçant incognito dans une rue. Je l'aborde franchement. Son ami, Winichi, duc de Spoletto, s'interpose prêt à dégainer. Je brode, explique ma présence ici, ma volonté de présenter mes respects au grand roi et de lui offrir une relique rare.
A peine avons nous mis en confiance nos deux interlocuteurs qu'une foule de paysans armés et énervés, harangué par un prêtre prônant la haine et le régicide, déboule sur notre chemin.
Nous fuyons à travers le dédales de rues et ruelles, à travers habitations et marché, toujours talonnés par la plèbe en colère pour se retrouver encerclés dans un bâtiment en ruine.
Nous faisons front, bataillons devant la horde sans cesse renouvelée. Charlemagne découpe dans le lard avec Joyeuse, sa légendaire épée. Nous essayons de résister sans trop endommager pour les opposants mais ça finit par déraper. Je fais écrouler un pan de la maçonnerie branlante sur les assaillants, écrasant trois péons. Nous peinons, sommes blessés, tuons quelque peu et au moment où "notre mission de routine" semble être la dernière, arrive la garde du roi qui écrase l'émeute.
Frère Callisto dispensant la sagesse à la foule.
In "Emperor chronicum"
Archives secrètes du Vatican
Émeute très louche, que ça soit par le comportement des enragés qui paraissent sous influence, ou par l'apparition dans les mains de l'un d'entre-eux d'un objet technologique.
Nous subodorons immédiatement les machinations des Triades, la mafia temporelle, notre principale Némésis.
Le bras droit de Charles nous donne rendez-vous le soir même pour une audience, et aussitôt nous partons à la recherche des chrono-terroristes.
Nous retrouvons rapidement l'un d'eux que nous suivons discrètement jusqu'à une villa dans la campagne.
Nous pénétrons furtivement dans la grange où nous avons repéré une fugace lumière, trouvons le passage secret et descendons dans un sous-sol se terminant par une porte-blindé.
Bon sang, l'ennemi est bien installé !
Nous ouvrons, suite au crochetage de l'ami Luka, sur une pièce contenant caisses et étagère de pièces bien anachroniques dans cette époque du bas moyen-âge.
Nous fouillons rapidement pour nous intéresser à l'autre porte qui bloque notre progression. Mais une voix goguenarde nous invective pour prédire notre épitaphe au son d'un gaz emplissant le lieu.
Mais camarades s'activent séparément pendant que je suffoque. Luka crochète, Hans construit une bombe avec les éléments présents dans les caisses, Callisto prie à tout hasard.
Finalement nous franchissons l'obstacle et entrons dans la partie logement et informatique. Deux dobermans cybernétisés nous accueillent toutes dents dehors, motivés par leur maître resté bien en retrait.
Luka se fait bouffer directement et sombre dans l'inconscience ! Nous rassemblons nos abattis et nous acharnons tant bien que mal sur les molosses avant d'exprimer manu-militari notre mécontentement à leur boss qui décède malencontreusement après un interrogatoire douloureux et inutile. Hans donne une de ses pilules miracles à Luka, revenu à lui, ce qui lui permet de surmonter son état vital précaire.

La geste de L'écuyer malchanceux
In "Emperor chronicum"
Archives secrètes du Vatican
Un attentat se prépare !

Nous fermons le lieu qu'il faudra nettoyer, mission première qui dépasse, suivant les règles de Time Zero, la mission originelle. Ne jamais rien laisser du futur dans une époque visitée.

Nous boitons, nous traînons, rampons à fond la caisse vers Rome après quelques soins sommaires.
Nous nous rendons au palais, demandons audience immédiate, passons la soldatesque, auréolés de notre récente célébrité et nous retrouvons devant le duc de Spoletto.
Charlemagne a reçu une lettre signée de sa sainteté pour un rendez-vous discret. Nous mettons au courant de nos soupçons l’acolyte du futur empereur, lui demandons de nous rejoindre avec des renforts alors que nous nous ruons péniblement au point de rencontre.
Nous arrivons pour découvrir que la garde personnelle du roi a été envoyée à l'hôtel des trépassés mis à part le garde extérieur qui a décidé de nous accompagner.

Nous continuons dans des catacombes, attirés par une voix intimant à Charle de refuser le titre d'empereur lors de la cérémonie du lendemain.
Nous surgissons pour voir un roi sous l'emprise hypnotique du prêtre qui excitait la foule précédemment. Avant même de pouvoir atteindre le sombre individu, nous voilà aux prises avec quatre drones armés de laser et d'un Charles bien déterminé à nous passer par le fil de l'épée.
L'archer à la pelle ou Le masSacre de Charlemagne
In "Emperor chronicum"
Archives secrètes du Vatican
Nous attaquons de façon anarchique. Instinctivement Luka et Hans tente d'assommer le roi qui est un bien coriace adversaire. Callisto épaulé du garde se coltine les drones. Luka, déjà fortement blessé, tourne de l'œil sous les assauts du suzerain. Je me rue sur le membre des Triades qui s'acharne à me foutre la trouille par des propos mortifères. J'm'en branle, j'ai la haine ! Une mission de routine, hein ! Être discret ! Tuer personne, hein ! Ben, lui je vais lui faire bouffer son missel et son extrait de naissance à cet apostat de mes deux.
On prend cher. Callisto se fait découper par les infernales mécaniques avant que Hans, ayant fini de matraquer la face du souverain jusqu'à l'inconscience, puisse finir de s'en occuper. De mon côté, ça cartonne dur avec le gredin qui a dégainé une lame. Je lui colle quelques bourre-pifs bien tranchant puis, finalement rejoint par mon camarade survivant, finis par lui donner l'extrême onction à coup de poing dans sa gueule.
Nous faisons boire au garde et à Charles une dose d'Eau de Lethe afin d'effacer leurs derniers souvenirs. Je récupère quelques mèches de cheveux pour l'ADN, juste avant que débarque les renforts et qu'ils n'emportent le roi vers ses appartements.
Nous remettons Luka un minimum sur pieds, nettoyons la zone, emportons les corps du brigand et de Callisto puis nous débarrassons le repère des Triades de tout son contenu. Enfin, nous scellons définitivement l'endroit.

Une fois rentré, ben, finalement, on nous félicite pour notre boulot, dont l'un d'entre nous à titre posthume...

Vous qui bossez à Time Zero, sachez-le, le briefing vous servira à rien. Tout est possible dans l'arbre temps et des multivers. Rien ne se passera comme prévu alors, deux règles : démerdez-vous et courrez pour votre vie !

Merci à Zenaku pour sa relecture attentive.

dimanche 26 juillet 2015

Hexagon Universe (Marvel version)

Thunderbolds Go !



Bienvenue au Raft, la prison pour super-vilains de l'état américain. On me nomme Opale et j'y suis enfermée pour avoir suivi ce bargeot de Norman Ozborne. Il doit être enfermé dans une cellule pas loin après être devenu totalement fou et détruit Asgard, la cité des dieux vikings.
On vient me chercher dans ma cellule. Je traverse les interminables couloirs de l'établissement dans cette horrible tenue orange de bagnard, sous les propos ouvertement sexuels des détenus, tous mentalement instables.
Dire qu'il y a peu je dirigeais les Avengers en tant que Captain Marvel. Faut croire que j'ai parié sur le mauvais cheval pour passer du côté des gentils. Peut-être même que je le mérite, que moi aussi je suis dangereusement instable ?
Bah ! La chance finit toujours par tourner. Dans la grande famille des "supers", un jour tu es du bon côté, un jour du mauvais. C'est arrivé même aux meilleurs, Tony Stark, Nick Furry, Captain América...

Les beaux restes de l'U.S. Agent
On me conduit jusqu'à une salle de réunion où je me retrouve assis en face de Luke Cage qui est un putain de bon exemple de rédemption politique.
À mes côtés, je reconnais à peine ce naze de Shocker sans le matelas qui lui sert de costume. Et à la place d'honneur, sur son fauteuil roulant, ce qui reste de l'U.S. Agent qui va nous servir la messe. Merde ! il a bien morflé lors du siège d'Asgard. Il a perdu une jambe et un bras mais surement pas sa putain d'arrogance patriotique !
"Je vous propose un deal la racaille commence-t-il. Un moyen de vous racheter de vos méfaits et d'alléger vos peines en servant l'Oncle Sam. Mais avant tout un petit film."
Sur ce, on assiste à la tentative d'évasion d'un obscur compatriote détenu jusqu'à l'explosion de sa tête dans une très démonstrative gerbe de sang et d'os.
"Voilà ce qui arrivera à vos petites têtes si vous essayez de nous doubler et d'abuser de nos largesses à votre égard s'enthousiasme-t-il ! Le S.H.I.E.L.D., sous la direction de Luke Cage ici présent, vous propose de constituer une équipe pour maintenir l'ordre dans notre beau pays. Vous êtes équipés, comme l'autre là, de nanomachines situés au niveau du cou qui nous permettent de vous faire sauter la caboche à distance. C'est une programme de réhabilitation. Si vous êtes bien gentil et gentille votre situation s'améliorera et qui sait, vous aurez peut-être bientôt un chez vous qui ne ressemblera pas à une cellule. Si ça ne vous convient pas, vous pouvez rejoindre vos quartiers dès maintenant..."
Avec le Shocker on se regarde. Bah ! C'est peut-être l'opportunité qu'on attendait. J'ai déjà fait parti d'une équipe, c'est pas mal, du temps que c'est moi qui la dirige. S'il faut faire profil bas pendant un moment pour en arriver là, pourquoi pas. Aucun de nous deux ne bougent.
April Donovan dans sa tenue d'hiver.
John Walker reprend : "Bon vous êtes partant. Super ! Notre problème se situe à Boston. Il y a deux jours nous y avons enregistré un pic de radioactivité puissant mais furtif. Du coup, nous ne pouvons le situer plus précisément que dans le port. La signature correspond à du plutonium. Il se trouve que nous avions un agent de terrain dans le coin qui enquêtait sur une usine chimique du nom de ChemiTherm que nous soupçonnions de ne pas respecter les lois concernant le retraitement des déchets. Cet agent n'a plus donné de nouvelles depuis une semaine. Il s'agit d'April Donovan, une ancienne activiste de Greenpeace, recrutée par le S.H.I.E.L.D. au vu du nombre impressionnant de diplômes en environnement et chimie pour un si jeune âge. Votre mission, conduite par M. Cage, consiste à vous rendre sur les lieux et de connaître le fin mot de cette affaire. Des questions ?"
Non, nous n'en avons pas. Il est clair que ce que l'on nous demande c'est d'être de bons petits toutous aux ordres de Cage.
"Et à propos du transport ? interroge Luke.
- Ah oui ! On a trouvé une solution réplique Walker. Suivez-moi."

Nous récupérons des tenues indécentes pour moi et matelassées pour mon camarade et nous voilà à la suite du roulette Agent jusqu'à un ascenseur. Nous descendons. Luke a l'air étonné. Nous arrivons dans un sous-sol, barré d'une immense porte blindée où nous attend le docteur Pim. Comme quoi on peut inventer Ultron, un robot dément voulant détruire l'humanité, être absous et même trouver une bonne place dans l’administration de notre beau pays. In God we trust ai-je envi de dire.
Ce bon vieux Hank tapote un code sur sa tablette. La porte s'ouvre pour révéler un biotope digne des marais de Floride. Luke a l'air de plus en plus surpris ce qui n'est pas fait pour nous rassurer.

"Je n'irai pas plus loin nous lance ce bon John en désignant son siège un sourire en coin. Je vous laisse au bon soin du Docteur (nouveau sourire). Bonne mission et pas de bêtises... M. Cage compte sur vous. Pas moi ! finit-il en désignant son cou de sa pince métallique."
Homme et chose à la fois.
Nous pénétrons à la suite de Pim dans une atmosphère moite peuplée d'arbres tordus d'où pendent un lichen vivace. Il s'approche d'une vieille souche aux contours bizarres qui à notre grande surprise se déplie, se retourne et c'est l'Homme-chose qui nous regarde du haut de ces deux mètres treize.
S'ensuit une explication scientifique sur le Nexus des réalités que contrôle l'Homme-chose et qui nous permettrait de voyager n'importe où. Luke Cage à l'air déçu et dubitatif. Il s'attendait à un Quinjet je parie et vient de se rendre compte que le S.H.I.E.L.D. considère son idée au rabais.
Hank converse un pendant un moment avec la créature, ou fait semblant, lui montre des choses sur sa tablette puis se tourne vers nous.
"C'est bon. Je pense qu'il a bien compris votre destination. Veuillez vous approcher et entrer en contact avec lui nous sourit-il."
Je serais prête à parier que le gars pense avoir une attitude rassurante, ce qui en dit long sur ça capacité à comprendre les êtres humains. Tu m'étonnes qu'il ait créé un robot psychopathe !
A peine avons nous touché l'espèce de marais vivant et avant que Luke puisse émettre le moindre doute que nous voilà toujours les pieds dans l'eau mais dans un collecteur de la ville de Boston.
L'Homme-chose nous observe ou pas...? On dirait toujours qu'il regarde des choses invisibles de cette manière agaçante qui caractérise également les chats !
Le boss tente d'entrer dans une conversation interethnique avec lui, en vain, et décide enfin de débuter la mission.

Moi dans une pose super stylée.
Sans attendre un quelconque ordre de la part des deux médiocres qui m'accompagnent, je prends de la hauteur. Ah, voler ! Quand on a été retenue en prison pendant plusieurs semaines... Peu de gens peuvent comprendre ce que c'est. Je goutte chaque seconde de cet élévation qui m'amène au dessus des buildings, et repére notre position non loin des docks et des deux grandes cheminées crachant à la face du ciel leurs horreurs chimiques.
Je redescends vers mes deux "camarades" visiblement inquiet de mon escapade. Je leur communique ce que j'ai vu et le chef semble décider de me faire confiance et me laisse repartir dans les airs pendant qu'ils se dirigent vers ChemiTherm à pieds.
Je survole l'usine, aperçois des manifestants faisant le pied de grue devant l'entrée, repère les docks et leurs rangée de containers ainsi que l'éternel bar aux néons criards promettant aux ouvriers une pause liquide avant de rentrer chez eux.
Je rejoins le plancher des vaches au moment ou Monsieur Cage et Dunlopilo Man arrivent au contact de la foule armée de ces sempiternelles pancartes dénonçant l'injustice du monde et l'irrespect des profiteurs.
Ils commencent leur investigation repérant le petit japonais qui semble être le leader et s'approchent de lui d'un pas décidé.
Je lorgne du côté du bar et jugeant qu'ils peuvent se passer de mes services, décolle dans cette direction. Je me pose devant le perron, observe les néons fatigués qui clignotent au dessus de ma tête et entre. Les discussions s'arrêtent brusquement et alors que je m'avance vers le bar, je me délecte des regards qui s'attarde sur ma silhouette et mon déhanché. Je me renseigne sur April Donovan, exhibant une photographie au patron. La beauté nubile de la jeune femme lui ayant imprimé l’œil et la mémoire, il m'apprend qu'elle est venu boire une ou deux fois accompagnée d'un asiatique excité. Sans plus de renseignements à me fournir, il m'invite à me rapprocher des habitués de l’établissement. Je m'attable spontanément à une table occupée par quatre gaillards dont le regard s'illumine. Ils me confirme la présence d'April il y a encore une semaine, le fait qu'elle se renseignait sur ChemiTerm. J'apprend pelle-mêle les difficultés de l'entreprise du fait du blocus tenu par les manifestants, le désœuvrement des ouvriers, les licenciements ainsi que des légendes urbaines sur les monstres des égouts qui enlèvent les gens. Mais pas de piste significative. Je les quitte sur des réflexions concernant la corruption du gouvernement et de la plupart des super-héros qui sont à sa botte. Alors que la grogne est à son comble dans le bar, je m’envole pour me poser sur le toit au moment où mes camarades, ayant terminés leur investigation auprès des sauveurs de la planète, pénètrent dans l'estaminet.
Naoki Sawa contre l'Univers
Le sourire aux lèvres, j'aperçois les ouvriers sortir quasi immédiatement l'air renfrogné, suivit peu de temps après par mes deux collègues assez mécontent.
Je les rejoins. Il me demande ce que j'ai foutu dans le bar. J'élude et nous échangeons nos maigres informations. Mlle Donovan s'était rapprochée de Naoki Sawa, l'asiatique meneur de combat écologique, dans son investigation sur l'usine chimique. Elle n'a plus donné de nouvelles depuis une semaine après qu'elle ait décidé d'aller faire des prélèvements dans les égouts. Hantés par de sombres créatures d'après les manifestants.

Nous décidons d'enquêter vers les docks afin de trouver des pistes plus sérieuses. La nuit est tombée alors que je survole les containers proprement alignés et que je repère au loin des lueurs mouvantes dans un entrepôts au bout des quais. Soudain, deux ombres furtives se glissent entre les énormes rangées de boites en fer. Deux hommes, une pince monseigneur, un cadenas qui saute et les malfrats commencent à fouiller. Je me pose sans bruit sur le toit de la caisse métallique et referme les portes sur les bandits médusés. J'appelle mes comparses qui me suivaient au sol et nous interpellons les deux hommes, apprenons un trafic d'armes et remettons gredins et renseignements à la police que nous avons conviée.
Le Shocker habillé par Épéda
J'indique à Luke les lumières entraperçues et décidons d'y faire un tour. Il s'agit d'une bande de SDF qui s'est installé. Je laisse le chef prendre contact. Passé les premières stupeurs et effarouchements, les laisser pour compte du rêve américain y vont de leurs histoires à propos d'étranges formes humaines traînant aux environs du collecteur des égouts, de disparitions de camarades, notamment celle du
Prof, un clodos cultivés qui s'était volontairement aventuré par là !
Ok ! Y a trop de fumées pour qu'il n'y ait pas anguille sous roches. Nous nous dirigeons résolument vers le collecteur afin d'avoir le fin mot sur ces histoires.

Nous nous enfonçons dans le tuyau et percevons au bout d'un moment des bruits, puis de petits yeux rouges qui nous foncent dessus, accrochés aux visages agressifs de rats humanoïdes.
Le Shocker en envoie valdinguer trois avec une onde sismique pendant que j'en grille deux avec une rafale d'énergie. Alors que Luke attrape le dernier par le collet, un homme se précipite hors de l'ombre pour implorer sa clémence. Il s'agit de Raphaël Vergas, dit Le Prof, qui chemin faisant dans les entrailles nauséabondes de la ville, nous explique sa rencontre avec les rats transformés par les rejets de ChemiTerm, sa capacité unique à communiquer avec eux et l'enseignement qu'il leurs prodigue afin qu'ils cessent de manger des gens comme à leurs premiers jours d'éveil à la conscience. Alors que nous arrivons à une ancienne station de métro qu'il a aménagé pour lui et ses protégés, il nous supplie de les épargner. Mais nous découvrons April Donovan ligotée sur une chaise. Luke exige des explications !
Le Prof alias Maître Splinter
Raphaël a peur de la réaction de la société si elle découvrait l'existence de rongeurs intelligents dans les sous-sols et April ayant découvert le pot-au-rose durant ses explorations, paniqué, il l'a retenue prisonnière ne sachant quelle décision prendre. Aucun mal ne lui a été fait. Il nous propose alors de lui laisser la charge des rats mutants et de garder le secret, contre quoi il nous fera conduire jusqu'à une galerie où une étrange armée habillée en jaune et vert œuvre dans les canalisations.
Pressentant des ennemis bien connue du S.H.I.E.L.D. nous acceptons et demandons que Mlle Donovan soit libérée et reconduite à l'extérieur.
Il appelle alors un de ses "élèves" qui s'approche la truffe au vent et nous salue d'un "Bonjour" impeccable. Bon sang, le rat parle !
Il parle et ne s'arrête plus tout au long du labyrinthe qu'il nous fait parcourir, assoiffé de curiosité sur le monde de la surface qu'il a entraperçu sur la vieille télévision que Le Prof a installé pour les éduquer.

Tremble devant ma tenue !
Au détour d'un chemin, il stoppe et nous indique que les vilains qui ont décimé nombre des ses frères, résident juste au prochain croisement. Alors qu'il rebrousse chemin, le Shocker s'approche discrètement et aperçoit quatre gardes d'Hydra devant une lourde porte blindée. Nous élaborons rapidement une stratégie. Je me rends intangible et traverse les murs à l'instant où le Shocker fait chuter les ennemis par une bonne secousse. D'une rafale d'énergie, j'en cloue certains au sol alors qu'un câble électrique s'étant détaché du plafond sous l'effet du tremblement, grille le reste.
Nous dégageons les corps hors de vue, au cas où quelqu'un s'aviserait de sortir de leur repaire et je m'en vais espionner l'antre du mal, traversant la porte d'acier juste avec ma tête devenue intangible.
Derrière, une vaste pièce métallique digne d'un entrepôt. A gauche des types en blouse blanche contrôlant des rangées d'écrans d'ordinateurs. Plus à droite une douzaine de soldats d'Hydra dans leur tenue hideuse. Et au fond du local, une vaste machine composée d'un grand anneau en rotation faisant penser à l'engin que voulait utiliser Magneto pour transformer tous les Homo sapiens en Mutants, reliée à une sorte de tube contenant une barre de plutonium !
A côté, un borgne me faisant irrépressiblement penser aux villes de Los Angeles ou de New York (?) en grande discussion avec... Electro !!
Snake... Humphries
Je me retire et vais rejoindre mon bataillon. On établie une stratégie furtive du fait du déséquilibre des forces. Luke et le Schocker enfilent les costumes de l'ennemi et entrerons sous ces déguisements par la porte principale grâce aux cartes d'accès que détenaient les gardes. Pendant ce temps, je faserais à travers les murs jusqu'à un recoin discret du côté des informaticiens. Lorsqu'ils seront assez proche de la machine ou s'ils sont découvert, je mettrai le chaos de mon côté pour faire diversion.
Le plan marche à merveille jusqu'au moment où, arrivés à peu de distance des deux super-vilains, le borgne flaire l'embrouille au vu de la carrure de M. Cage. Caché dans les ombres, je balance une énorme rafale d'énergie, blastant ordinateurs et blouses blanches de tous côtés, permettant à Luke, sous l'effet de surprise, de franchir les derniers mètres et d'envoyer s'écraser le borgne sur le mur d'un coup de poing colossal. Il ne s'en relèvera pas.
Malheureusement Electro impulse son énergie à la machine dont l'anneau se met à tournoyer de plus en plus vite. J'attaque la pile humaine mais il semble protégé par un champ d'énergie électrique.
Tremble devant ma tenue itou !
Pendant ce temps le Schocker fait valser à coup d'ondes sismiques les soldats d'Hydra qui s'envolent comme des fétus de paille. La bataille s'éternise un peu sans que le super-vilain ne cède. L'infernale mécanique s'emballe et commence une ascension vers le plafond qui s'ouvre comme une fleur sur le ciel de Boston. Finalement Luke Cage finit par atteindre d'une bonne droite la mâchoire d'Electro qui s'écroule.
Je sature alors la machine d'énergie en concentrant une bonne rafale ce qui la fait griller et s'arrêter.
Il s’avérera qu'il s'agissait d'un amplificateur de pouvoir grâce auquel Electro voulait déclencher des tornades, détruisant la ville et s'attirant les faveurs de l'organisation criminelle.

Mission accomplie ! Pas mal d'être du côté des héros pour une fois. Qui sait, je vais peut-être enfin réussir à rejoindre durablement les gentils. En tout cas, tant que je ne suis plus obligée de remettre ces horribles tenues oranges, ça me va !